Dernières actualités avec #hacker


Le Parisien
5 days ago
- Le Parisien
Un membre présumé du groupe de hackers Lockbit arrêté en Ukraine
Un Ukrainien soupçonné d'appartenir au groupe de cybercriminels Lockbit a été interpellé en juillet en Ukraine, a révélé franceinfo ce mardi, avant que le parquet de Paris confirme l'information sur le réseau social X. L'homme, âgé d'une trentaine d'années, est suspecté d'avoir participé à plusieurs dizaines de cyberattaques, dont certaines visant la France. Lockbit est un des rançongiciels les plus redoutés de ces dernières années. Fonctionnant comme une franchise, il a fait plus de 2 500 victimes en 2024, dont plus de 200 en France. En août 2022, l'hôpital de Corbeil-Essonnes avait notamment été paralysé par une attaque attribuée au groupe. L'arrestation du jeune hacker a été menée par les gendarmes de l'Unité nationale cyber. Identifié en amont, le suspect a été localisé et arrêté mi-juillet en Ukraine, précise franceinfo. Son matériel informatique est actuellement analysé par les enquêteurs. Selon les premières constatations, il occupait un rôle d'« affilié » dans l'organisation, un statut qui lui permettait de générer des revenus en reversant un pourcentage des rançons aux concepteurs du rançongiciel Lockbit. Le groupe affaibli mais toujours actif Lockbit a été durement touché par l'opération internationale « Cronos » menée en février 2024 par onze pays, dont la France, les États-Unis, le Royaume-Uni et l'Allemagne. Cette opération a permis la saisie de 34 serveurs informatiques, le gel de 200 comptes en cryptomonnaies et l'arrestation de plusieurs individus. Depuis, le nombre d'attaques a fortement diminué, selon le général Pétry, qui dirige l'Unité nationale cyber. « Le système a perdu en crédibilité », estime-t-il auprès de franceinfo. À voir aussi Le cerveau de Lockbit, Dmitry Khoroshev, est toujours en liberté, supposément en Russie, hors de portée des autorités occidentales. Le FBI a offert une récompense de dix millions de dollars pour toute information permettant son arrestation. À lire aussi Opération Cronos : le coup de maître des cybergendarmes pour mettre hors-ligne les hackers de LockBit 3


Le Figaro
27-07-2025
- Le Figaro
«Une attaque réputationnelle» : le géant de la défense Naval Group ciblé par un hacker
Le cybercriminel, qui prétend détenir des documents secret-défense, n'aurait envoyé aucune demande de rançon, affirme le groupe. Visée par un hacker qui prétend détenir des documents secret-défense appartenant à Naval Group, l'entreprise a assuré samedi n'avoir reçu aucune demande de rançon et évoque plutôt «une attaque réputationnelle» dans «un contexte international, commercial et informationnel sous tensions». L'industriel naval de défense fait l'objet de menaces de la part d'un hacker qui menace depuis le 23 juillet de diffuser des documents sensibles appartenant à Naval Group, comme l'a révélé le site Numerama. Il réclame au groupe de prendre contact avec lui et lui a donné jusqu'à samedi pour s'exécuter. Naval Group n'a de son côté pas cherché à rentrer en contact avec l'auteur de ces menaces. Publicité «Aucun impact» sur les activités L'industriel a déposé plainte auprès du parquet de Paris vendredi soir «pour faire la lumière sur ces actes de malveillance». «Conformément à nos procédures de cybersécurité , nous avons immédiatement déclenché des investigations techniques, en s'appuyant sur une équipe d'experts en cybersécurité et sur le CERT (centre d'alerte et de réaction aux attaques informatiques, NDLR) Naval Group, en collaboration étroite avec les services de l'État», a également indiqué l'entreprise dès vendredi soir. Naval Group dit n'avoir constaté à ce stade aucune intrusion dans ses systèmes informatiques «et aucun impact sur nos activités n'est à signaler». D'après Numerama, «un premier lot de données d'environ 13 Go a été publié le 23 juillet 2025 à titre de preuve», mais sans risque pour la sécurité de l'entreprise. «Toutes nos équipes et tous les moyens sont actuellement mobilisés pour analyser et vérifier dans les plus brefs délais l'authenticité la provenance et l'appartenance des données concernées», a indiqué Naval Group.


Le Parisien
25-07-2025
- Le Parisien
Naval Group, géant français de la défense maritime, ciblé par des cybercriminels
Un hacker revendique depuis mercredi une cyberattaque contre l'entreprise Naval Group , fleuron français de la construction navale de défense. Selon une annonce postée sur le dark web, repérée par le site N umerama , le cybercriminel affirmerait détenir des données confidentielles sur des dossiers internes au groupe. Des allégations qui restent pour l'instant invérifiables. Sollicitée par Le Parisien, l'entreprise confirme « être la cible d'une attaque réputationnelle, caractérisée par la revendication d'un acte de cyber malveillance », assurant avoir « immédiatement déclenché des investigations techniques », en s'appuyant « sur une équipe d'experts en cybersécurité et sur le CERT ( Computer Emergency Response Team ) Naval Group, en collaboration étroite avec les services de l'État ». Naval Group assure qu'à ce stade, « aucune intrusion » n'a été détectée dans ses environnements informatiques et qu'« aucun impact » sur ses activités n'est à signaler. L'entreprise précise avoir déposé une plainte « pour faire la lumière sur ces actes de malveillance ». Documents techniques, échanges confidentiels, accès à des machines virtuelles… Le hacker, qui revendique un vol de données internes d'ampleur sur une période s'étalant principalement de 2019 à 2024, menace de divulguer gratuitement l'ensemble des documents si Naval Group ne le contacte pas avant samedi. Selon nos confrères de Numerama, le maître chanteur a publié dès mercredi un échantillon de 13 Go de données volées, censé prouver sa crédibilité. Parmi les fichiers figurerait notamment un système de surveillance sous-marin datant de 2003. Un document qui n'a, à première vue, pas d'importance décisive en matière de cybersécurité. Naval Group est un acteur clé de la défense maritime mondiale. Partenaire stratégique de la Marine nationale française, l'entreprise conçoit, réalise et maintient en service des sous-marins Barracuda et Scorpène , des frégates, des porte-avions et autres navires de combat de haute technologie. Du côté du constructeur, on évoque un « contexte international, commercial et informationnel sous tension, générant une intensification des tentatives de déstabilisation ».