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L'AFP visée par une plainte pour harcèlement moral, une enquête judiciaire ouverte
L'AFP visée par une plainte pour harcèlement moral, une enquête judiciaire ouverte

Le Figaro

time4 days ago

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L'AFP visée par une plainte pour harcèlement moral, une enquête judiciaire ouverte

Cette enquête préliminaire fait suite à un signalement de l'Inspection du travail et la plainte d'une salariée déposée le 10 février. Une enquête judiciaire a été ouverte sur des soupçons de harcèlement moral à l'Agence France-Presse (AFP), après un signalement de l'Inspection du travail et la plainte d'une salariée, a-t-on appris mercredi de source proche du dossier. Les investigations ont été confiées à la Brigade de répression de la délinquance contre la personne (BRDP), une division de la police judiciaire parisienne. Cette enquête préliminaire fait suite à une plainte déposée le 10 février pour harcèlement moral par une journaliste de l'AFP, qui reproche notamment à l'agence de presse des «entraves dans son travail». Dans la plainte, cette salariée affirmait avoir été «sursollicitée, isolée, dénigrée et manipulée» sur un poste qu'elle occupait, par une cheffe de service et une responsable des ressources humaines. Publicité «La direction de l'AFP se tient à la disposition de la justice» L'Inspection du travail avait fait de son côté un signalement sur de possibles autres cas au titre de l'article 40 du code de procédure pénale, qui enjoint à toute autorité de saisir la justice lorsqu'elle soupçonne une infraction. Une vingtaine de salariés de l'AFP se sont signalés par e-mail ou téléphone auprès de l'Inspection, notamment pour témoigner de situations de souffrance au travail. «Très souvent, c'est le cas en l'espèce, c'est tout un système qui se cache derrière un signalement interne ou une plainte», avait estimé l'avocate de la journaliste, Christelle Mazza, en appelant à «traiter le moindre signalement avec transparence». «La direction de l'AFP n'a pas connaissance des griefs avancés et se tient à la disposition de la justice», a réagi mercredi la direction de l'Agence. Également contacté, le parquet de Paris n'a pas donné suite dans l'immédiat. L'AFP, l'une des trois agences de presse mondiales, fondée en août 1944, compte 2600 collaborateurs dont 1700 journalistes dans le monde.

L'ancienne assistante de Nasser al-Khelaïfi à beIN Sports obtient près de 340 000 euros aux Prud'hommes
L'ancienne assistante de Nasser al-Khelaïfi à beIN Sports obtient près de 340 000 euros aux Prud'hommes

L'Équipe

time04-07-2025

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L'ancienne assistante de Nasser al-Khelaïfi à beIN Sports obtient près de 340 000 euros aux Prud'hommes

La chaîne beIN Sports comme l'ancienne salariée revendiquent une victoire lundi matin, après un jugement qui n'a pas reconnu le harcèlement moral dénoncé contre Nasser al-Khelaïfi mais a accordé une somme substantielle à la plaignante. « Nous sommes ravis que le conseil des Prud'hommes ait statué en notre faveur, validant pleinement le bien-fondé du licenciement (...) et rejetant ainsi toutes les demandes formulées au titre de la prétendue nullité de celui-ci, ou encore au titre d'un prétendu harcèlement moral », écrit Charles Mathieu, l'avocat de la société beIN Sports, dans un communiqué diffusé jeudi et relayé par RMC. La robe noire n'exclut cependant pas de faire appel sur l'injonction faite par la justice de payer à l'ancienne employée de la chaîne et de Nasser al-Khelaïfi plusieurs centaines de milliers d'euros. Ce vendredi matin, l'avocat de l'ancienne assistante de NAK, Me Gregory Levy donne un autre son de cloche : « Nous avons une analyse totalement différente. Notre cliente est ravie et très émue. C'est une victoire sur les chiffres. Le conseil ne retient pas le harcèlement moral. Dont acte. Mais son ex-employeur est condamné à l'indemniser de tout le travail colossal qu'elle a fait et pour lequel elle n'avait pas été payée. La condamnation est assortie de l'exécution provisoire. On va désormais réfléchir pour savoir si on va plus loin et si on fait appel ». Dans le détail, le conseil des Prud'hommes de Paris a condamné beIN Sports à verser les sommes suivantes : 173 655 € au titre des heures supplémentaires effectuées en 2019 et 2020, 17 345 € au titre des congés payés afférents, 109 244 € au titre de l'indemnité relative à l'absence de contrepartie obligatoire en repos, 16 974 € au titre du non-respect des seuils légaux et conventionnels quotidiens et hebdomadaires, 16 974 € au titre de la remise tardive des éléments de fin de contrat et 3 000 euros au titre des frais de procédure. Le harcèlement moral pas reconnu par les juges L'ancienne assistante n'a pas été entendue sur plusieurs points, elle qui réclamait près de 130 000 euros pour travail dissimulé, 150 000 euros pour licenciement sans cause réelle ou sérieuse ou encore 50 000 euros pour harcèlement moral. Myriam*, comme l'avait appelé Le Parisien, avait été embauchée en 2012 comme assistante de direction par beIN Sports avec pour responsabilité d'assurer le secrétariat du patron Yousef Al-Obaidly. Elle était ensuite en 2014 devenue également l'assistante de Nasser al-Khelaïfi dans ses différents mandats (PSG, tennis, etc...), avant qu'on ne lui propose le poste de responsable événementiel du cabinet, fonctions qu'elle n'exercera jamais, une autre personne ayant été nommée. Elle avait été placée en arrêt maladie et licenciée en février 2022. Devant le Conseil des Prud'hommes, Myriam a invoqué un départ contraint, lié à un harcèlement moral (surcharge de travail, syndrome d'épuisement professionnel, mise à l'écart etc...) que les juges n'ont donc pas reconnu en première instance.

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