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L'éclat du glamour : la collection couture de Caroline Scheufele pour Chopard qui a envoûté Cannes
L'éclat du glamour : la collection couture de Caroline Scheufele pour Chopard qui a envoûté Cannes

Le Figaro

timea day ago

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L'éclat du glamour : la collection couture de Caroline Scheufele pour Chopard qui a envoûté Cannes

Au 78e Festival de Cannes, la coprésidente et directrice artistique de la maison Chopard, a présenté sa troisième collection couture. De précieuses tenues en résonance avec sa haute joaillerie. À Cannes, il y a les stars et il y a Caroline Scheufele. La coprésidente et directrice artistique de la maison Chopard peut s'enorgueillir de vingt-sept ans de tapis rouge sur la Croisette. Elle a surtout elle-même, à sa façon, décroché la Palme d'or en proposant en 1998 au président de l'époque, Pierre Viot, de fabriquer le si convoité trophée, désormais en or éthique. Offrant ainsi à Chopard, marque d'horlogerie et de joaillerie suisse, une reconnaissance et une notoriété planétaire. Chevelure léonine, sourire lumineux, la créatrice est un tourbillon dont l'énergie folle ne s'arrête jamais, succès après succès. Dernier en date : sa ligne Caroline's Couture, ultraglamour, lancée en 2023, conçue pour sublimer les créations joaillières Chopard sur red carpet et grande soirée. Pourquoi ce nouveau défi ? «Quand je regardais les tenues haute couture, je trouvais souvent qu'elles n'allaient pas avec les bijoux, nous confie-t-elle. Il y avait trop de strass, trop de tissus, trop de tout, en somme. Et puis, quand les couturiers créent leurs robes, ils ne pensent pas forcément que leurs clientes porteront peut-être des bijoux imposants avec. Ainsi, il faut la bonne encolure, et cela sans que la robe ne prenne le pas sur la parure.» Dialoguer en harmonie Caroline Scheufele décide alors de s'entourer d'artisans renommés pour concevoir sa ligne couture et la faire dialoguer en harmonie avec sa haute joaillerie. Sa troisième collection présentée au Festival de Cannes en mai dernier, inspirée par l'univers, la lune et les étoiles, rivalise avec l'éclat d'une supernova, mais sans aucun déferlement de froufrous artificiels. Parmi les propositions, des minirobes bustiers traversées d'or et d'argent dévoilant les jambes en beauté, des ensembles pantalons rebrodés de perles et de cristaux, ou des robes de gala dont le taffetas imprimé en chaîne utilise une technique ancestrale conférant un effet ikat à la soie. Des robes noires du soir très chics au profond décolleté magnifient aussi les colliers, tandis qu'une jupe crayon ultralongue rebrodée d'or matche superbement avec une simplissime et sublime chemise blanc ivoire et des boucles d'oreilles plumes en diamants étincelants. Des modèles de la troisième collection couture de Caroline Scheufele. Service Presse Publicité «Cette année encore, comme pour la haute joaillerie, j'ai eu la chance de travailler avec les plus grands artisans du monde, poursuit Caroline Scheufele. Notamment avec l'atelier suisse de Saint-Gall pour les dentelles et les guipures, ou l'institut Kalhath, en Inde, pour les broderies, une fondation qui œuvre à la transmission de ce savoir-faire d'exception et à la mise en place de conditions-cadres qui permettent aux artisans d'être rétribués à leur juste valeur. Ce sont exactement les démarches que nous avons entérinées depuis plusieurs années chez Chopard.» Sa définition de l'élégance à la française sur tapis rouge ? «Less is more, nous répond-elle, mais je veux faire en sorte qu'une femme rayonne et soit la plus belle possible.»

Collection Sea of Wonder, l'envoûtant hommage de Tiffany & Co à la beauté des océans
Collection Sea of Wonder, l'envoûtant hommage de Tiffany & Co à la beauté des océans

Le Figaro

time2 days ago

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Collection Sea of Wonder, l'envoûtant hommage de Tiffany & Co à la beauté des océans

Lancé à New York, le nouvel opus Sea of Wonder du joaillier Tiffany & Co. explore les fonds marins. Une collection hommage au designer Jean Schlumberger. Un concert privé d'Alicia Keys, un dîner orchestré par Éric Ripert et Daniel Boulud, les deux chefs français qui se sont fait un nom aux États-Unis, et un parterre de célébrités – d'Anya Taylor-Joy à Camille Cottin, en passant notamment par Adriana Lima, Rosie Huntington-Whiteley et Gabrielle Union –, la prestigieuse soirée de lancement du Blue Book de Tiffany & Co. au Metropolitan Museum of Art de New York s'est déroulée le 25 avril. Elle a marqué les esprits, tout comme les 57 pièces de Sea of Wonder, la nouvelle collection de haute joaillerie imaginée par Nathalie Verdeille, la directrice artistique française de la maison depuis 2021. Cet hommage au monde des océans, mais aussi au travail de Jean Schlumberger, designer pour Tiffany & Co. fasciné par la mer, disparu en 1987, a été conçu comme un voyage surréaliste, naviguant entre représentations figuratives et motifs abstraits. Dans un premier chapitre baptisé Flore Océanique, la collection explore les plantes sous-marines avec un collier remarquable en platine serti de cinq émeraudes de Zambie vert vif flottant sur un jardin de diamants. Dans le chapitre Hippocampes, qui évoque les broches de Jean Schlumberger réalisées en 1968, ces créatures sont réinterprétées avec des pierres de lune cannelées et un agencement de pierres colorées, dont des zircons bleus et des saphirs cabochons. Des rubans d'or disposés en volutes contribuent à leur donner vie. De la terre à la mer Sublimées par les artisans de Tiffany & Co., qui ont gravé chaque pièce, les tortues de mer en or et diamants font partie des bijoux emblématiques de Sea of Wonder. Le pendentif se transforme en broche grâce à un mécanisme caché, symbolisant le parcours de la tortue de la terre à la mer. Parmi les autres créatures, on note l'étoile de mer dont chaque pièce aux nuances célestes offre une approche sculpturale complexe soulignée par des rubis du Mozambique et des diamants taille rose mis en lumière par l'or jaune. Pour les oursins, l'émail paillonné a été utilisé. Cette technique du XIXe siècle, remise au goût du jour par Jean Schlumberger, consiste à glisser des feuilles de métal entre deux couches d'émail pour créer des effets de brillance par transparence. Ce chapitre reprend également la corde torsadée en or du designer, présente notamment dans son iconique horloge de table de 1961, pour y insérer des diamants jaunes et blancs, dont un impressionnant spécimen de 12 carats monté sur une bague en or jaune et platine. Le nouvel opus Sea of Wonder du joaillier Tiffany & Co. explore les fonds marins. T|Tiffany & Co. Studio / Service Presse Publicité Enfin, les vagues sont incarnées par le collier Wave, clin d'œil aux volumes du célèbre collier Leaves de Schlumberger. Orné de diamants et de tourmalines elbaïtes cuprifères bleues aux teintes électriques, il célèbre, grâce à sa structure entièrement articulée, les mouvements de l'océan. Un second collier, dans ce même chapitre, en or jaune et blanc serti de 834 diamants pour 89 carats, a nécessité mille heures de travail. Une odyssée joaillière que Nathalie Verdeille résume par ces mots : «Si chaque création raconte l'histoire de l'océan et de ses merveilles, ces pièces extraordinaires témoignent également de l'amour de la maison pour le dépassement des limites, de notre quête incessante de ce qui n'a jamais été fait auparavant, et de l'esprit de savoir-faire extraordinaire qui définit Tiffany & Co. depuis 1837. S'inspirant de la fascination de Jean Schlumberger pour la mer, l'esprit pionnier de notre maison perdure, nous poussant à réinventer les archives dans une perspective moderne.»

Messika fête ses vingt ans de diamants… avec quelques pierres de couleur
Messika fête ses vingt ans de diamants… avec quelques pierres de couleur

Le Figaro

time4 days ago

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Messika fête ses vingt ans de diamants… avec quelques pierres de couleur

Valérie Messika, dont la maison est un « game changer » de la place Vendôme, colore pour la première fois sa haute joaillerie de saphirs, spinelles et autres grenats. Ce contre-pied nous a d'abord laissés perplexe. Que Valérie Messika célèbre les vingt ans d'existence de son entreprise avec des pierres de couleur alors que toute son histoire et son succès reposent sur le diamant n'a pas manqué de nous surprendre. Ajoutez à cela, toujours pour fêter cet anniversaire, la présentation il y a deux mois de nouvelles versions de ses best-sellers Move mettant en avant le travail de l'or. Il n'en fallait pas plus pour qu'on se demande si la directrice artistique et fondatrice de Messika ne s'était pas lassée des diamants… « Je vous rassure, ils restent et resteront toujours ma pierre fétiche, clame-t-elle. Mais après vingt ans à ne parler que de ma spécialité, les diamants, je voulais profiter de notre anniversaire pour m'octroyer cette liberté. C'est peut-être l'effet de la maturité ! Ça n'a pas été facile, j'ai découvert un autre monde, avec des codes et des pays de provenance très différents. Et puis j'ai toujours travaillé sur la pierre à l'indice de réfraction le plus élevé, or, avec les pierres de couleur, ce n'est pas toujours le critère principal. J'ai appris à regarder différemment, à comprendre le charme de chaque gemme, comme les inclusions d'une émeraude qu'on appelle un jardin. » Il y a un an, elle a soumis l'idée à son père, André Messika, qui est aussi son pourvoyeur de diamants. Tout de suite séduit, il y a vu l'occasion de se lancer dans une nouvelle aventure. Travailler sur la traçabilité des pierres de couleur, comme il l'a fait précédemment sur le diamant, a piqué son esprit d'entreprise insatiable. Il s'est associé dans une manufacture de taille en Thaïlande et s'est passionné pour cette matière, nouvelle pour lui, et à laquelle «il croit beaucoup», précise sa fille. Elle, de son côté, habituée au blanc et au jaune des brillants, a distillé dans sa nouvelle collection de haute joaillerie toutes les couleurs de l'arc-en-ciel, le rouge des spinelles, le orange des grenats mandarins, le violet des saphirs, le vert des tsavorites… « Toujours en association avec des diamants », insiste Valérie Messika, assise en face de l'atelier où les pièces sont fabriquées, au sein du nouveau siège de l'entreprise sur les Champs-Élysées. Bague Hypnotic Scale en or jaune, diamants et grenats spessartite. Messika Publicité La collection, qui affiche des volumes généreux, avec plusieurs pièces plus bombées (encore un effet de la maturité ?), sera en partie présentée aux clients et à la presse, la semaine prochaine à l'hôtel Crillon, à Paris, avant un défilé en septembre pendant la Fashion Week. Ces jours-ci, les artisans de l'atelier s'affairent à mettre la dernière main à un torque à chevrons d'onyx, brillants et diamant de centre taille Cadillac (dont la table forme un angle droit) ; un collier triple rang Mille Feux constellé de pierres vertes et transformable pour être porté dans le plus d'occasions possibles ; des bagues toi et moi avec une poire orange en miroir d'une blanche ; last but not least, un ras-de-cou serti d'une émeraude de Zambie. En créant une joaillerie plus fraîche, moins intimidante, et surtout destinée à être portée au quotidien plutôt qu'à rester au coffre, je pense, modestement, que nous avons un petit peu contribué au renouveau du secteur Valérie Messika Tout en vérifiant l'avancée des pièces, Valérie Messika nous raconte les étapes décisives de ces vingt dernières années. « Au début, on ne m'attendait pas… Comme mon père est dans les diamants, certains ont pensé que je voulais juste m'amuser, d'autant que c'était la mode de se lancer dans les bijoux. Le milieu de la joaillerie était très différent, Cartier et Bulgari étaient bien plus petits qu'aujourd'hui, la place Vendôme était très élitiste et parlait peu aux jeunes. En créant une joaillerie plus fraîche, moins intimidante, et surtout destinée à être portée au quotidien plutôt qu'à rester au coffre, je pense, modestement, que nous avons un petit peu contribué au renouveau du secteur. » Collier Incandescence serti de diamants jaunes taille poire. Yoann et Marco La haute joaillerie est aussi un fil rouge de son ascension : 2013 et sa première collection présentée au Salon de Bâle ; 2015 et l'ouverture de l'atelier en interne ; 2018 et la parure spectaculaire portée par Beyoncé dans le clip du tube Apeshit, tourné avec Jay-Z dans le Louvre vide ; 2021 et le premier défilé consacré à la collection, cosignée avec Kate Moss… Ces pièces uniques, dont les ventes ont été multipliées par quatre ces trois dernières années, représentent aujourd'hui 15 % du chiffre d'affaires estimé à 210 millions d'euros en 2024. L'entreprise qui compte 400 employés dans le monde, doit s'adapter à la croissance, « en gardant son âme », précise sa fondatrice qui travaille toujours avec les piliers des débuts, comme son cousin, son mari, sa meilleure amie, « rejoints par des gens très importants dans le dispositif comme le responsable de la production ». Et de conclure : « Alors que le luxe ralentit, je suis convaincue que la joaillerie a de beaux jours devant elle. Le bijou devient de plus en plus désirable, sa valeur rassure et ne baisse pas, contrairement à celle d'un sac ou d'un accessoire de luxe. Je suis optimiste, même si être une 'jeune' maison n'est pas facile tous les jours face aux géants à côté de nous, avec leurs gros investissements. Mais je vois bien qu'ils nous regardent comme des acteurs sérieux ! » Pour preuve, la quadragénaire parisienne ouvre, cette semaine, une boutique sur Madison Avenue à New York.

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