Dernières actualités avec #horticulture


Le Parisien
5 days ago
- Science
- Le Parisien
Votre agapanthe ne fleurit pas ? Pourquoi et que faire ?
Gracieuse, élancée, et couronnée de fleurs d'un bleu profond ou d'un blanc éclatant, l'agapanthe ne passe jamais inaperçue. Originaire d'Afrique du Sud, elle aime le soleil et la chaleur, et offre en été des tiges majestueuses portant de larges ombelles. Pourtant, il arrive qu'après une année faste, elle refuse obstinément de refleurir. Plusieurs raisons peuvent expliquer ce silence floral, souvent faciles à corriger avec quelques ajustements simples. L'agapanthe est une plante héliophile : elle a besoin d'une forte exposition pour fleurir. Moins de six heures de soleil par jour peuvent compromettre sa floraison. Si elle est placée à l'ombre ou dans un coin trop abrité, n'hésitez pas à la déplacer. Un pot, lui, peut être facilement réorienté vers une façade bien exposée. L'arrosage joue un rôle crucial. La plante supporte une certaine sécheresse, mais elle a besoin d'un apport en eau régulier durant sa phase de croissance. Une terre trop sèche ou, à l'inverse, détrempée, perturbera la production de fleurs. En été, deux arrosages par semaine peuvent être nécessaires, tandis qu'en hiver, les apports doivent être espacés, surtout si la plante est en intérieur. L'un des pièges les plus fréquents est l'usage d'un engrais trop riche en azote. Celui-ci favorise le développement du feuillage, au détriment des hampes florales. Pour stimuler la floraison, privilégiez un engrais riche en potasse et en phosphore, appliqué au printemps et après la floraison. Les engrais pour tomates ou géraniums sont particulièrement efficaces. En pot, l'agapanthe préfère être légèrement à l'étroit. Un contenant trop grand dilue la croissance et retarde la floraison. À l'inverse, un pot bien ajusté stimule la plante. Assurez-vous également que le drainage est efficace : les racines tubéreuses redoutent l'excès d'humidité. Si vous avez divisé ou rempoté votre agapanthe au printemps, ne vous étonnez pas qu'elle ne fleurisse pas dans la foulée. Ce type d'intervention épuise la plante, qui consacrera son énergie à refaire ses racines. Ces opérations sont à privilégier juste après la floraison, pour laisser à la plante le temps de se remettre. Un sol trop argileux ou appauvri par des années sans amendement peut aussi limiter la floraison. L'agapanthe a besoin d'un sol bien drainé, enrichi en compost ou en matière organique. Ajoutez du sable ou du gravier si la terre retient trop l'eau, et enfouissez du compost bien décomposé au printemps pour relancer la dynamique. Les agapanthes issues de semis peuvent mettre trois à quatre ans avant de fleurir. Il faut donc patienter. Pour une floraison plus rapide, préférez une plante issue de division, déjà bien installée. Certaines agapanthes supportent mal le gel , notamment celles à feuillage persistant. Si la plante a souffert durant l'hiver, elle mettra ses forces à reconstituer son feuillage avant de penser à fleurir. Protégez-la avec un paillis, ou hivernez-la hors gel si elle est en pot. En résumé : une agapanthe qui ne fleurit pas n'est pas forcément en mauvaise santé, mais elle signale que quelque chose ne lui convient pas. En vérifiant son exposition, son arrosage, la richesse du sol et la taille de son pot, vous mettez toutes les chances de votre côté pour qu'elle vous récompense, été après été, de ses fleurs somptueuses.


Le Parisien
16-07-2025
- Science
- Le Parisien
Peut-on couper les racines aériennes des orchidées ?
Les orchidées sont des plantes épiphytes, qui prennent appui sur d'autres plantes pour se développer. Leurs racines ont ainsi une double fonction, en leur permettant de s'accrocher aux plantes hôtes tout en absorbant l'humidité et les nutriments dont la plante à ses besoins. C'est pourquoi vous devez prendre soin des racines de votre orchidée ! Il n'est pas rare de voir une orchidée développer beaucoup de racines aériennes , qui poussent en dehors du substrat et débordent parfois du pot. Il ne faut pas vous inquiéter du développement de ces racines : au contraire, elles sont le signe d'une orchidée en bonne santé et bien acclimatée ! Les racines aériennes de votre orchidée sont des éléments essentiels de votre plante, qui lui permettent de se nourrir et de se développer . Même si elles se montrent envahissantes, il est préférable de ne pas les couper ! Vous prendriez le risque de priver votre orchidée de ressources et de l'empêcher de fleurir de nouveau. Si ces racines vous posent un problème d'ordre esthétique, vous pouvez rempoter votre orchidée dans un contenant plus grand ou plus profond afin que les racines débordent moins du pot. S'il n'est pas recommandé de couper les racines d'une orchidée, cela peut être nécessaire lorsque celle-ci est en mauvaise santé. En effet, les racines de l'orchidée sont très sensibles au pourrissement, notamment en cas de surplus d'humidité dû à un mauvais arrosage . N'hésitez donc pas à couper les racines de votre orchidée lorsqu'elles sont brunes et molles , afin d'éviter que cela atteigne le reste de la plante.


Le Figaro
12-07-2025
- Science
- Le Figaro
Cette plante résistante continue de fleurir même sous un soleil de plomb
Dans un monde où les étés se font de plus en plus chauds et secs, il est loin d'être évident de garder un balcon coloré et fleuri. Il existe pourtant quelques plantes capables de défier la chaleur sans faiblir. Nous vous présentons l'une d'elles. Le charme d'un balcon fleuri repose sur des plantes bien choisies. Malheureusement, toutes ne supportent pas les contraintes de cet espace : surface limitée, exposition au soleil parfois intense et accès restreint à l'eau. Ces difficultés sont d'autant plus marquées lorsque la canicule et la sécheresse s'installent. Face à ces défis, privilégier des végétaux résistants permet non seulement de simplifier l'entretien, mais aussi de préserver les ressources en eau, parfois soumises à des restrictions. Il existe une plante capable de résister à ces conditions difficiles tout en arborant une floraison généreuse et éclatante. Publicité Le dipladénia : des fleurs en cascade sur votre balcon Originaire d'Amérique du Sud et d'Amérique centrale, le dipladénia, aussi appelé mandevilla, est une plante grimpante au feuillage dense et brillant, d'un vert profond. En pot ou en bac, elle peut atteindre 1 à 2 mètres de hauteur selon la variété, surtout si elle est conduite le long d'un treillage. Ses fleurs en forme de trompette, larges de 5 à 8 cm, se déclinent en rouge, rose, blanc ou jaune et s'épanouissent du printemps jusqu'aux premières gelées. Souvent regroupées en petits bouquets, elles attirent fréquemment les papillons. Installé sur un balcon, le dipladénia peut aussi bien grimper sur un support que retomber en cascade depuis une jardinière ou une suspension. Une plante qui ne craint ni la chaleur ni la sécheresse Avec des racines épaisses, charnues et profondes, le dipladénia peut non seulement puiser l'humidité en profondeur, mais aussi stocker une réserve d'eau, ce qui le rend particulièrement résistant à la sécheresse. Grâce à cette adaptation, il est parfaitement adapté aux balcons exposés en plein soleil, même lors des fortes chaleurs estivales. Cette vivace tropicale tolère sans difficulté des températures allant jusqu'à 30-35°C, voire davantage ponctuellement. En revanche, elle redoute les gelées et ne supporte pas les températures inférieures à 5 °C. Elle se plaît donc particulièrement dans les régions les plus douces de France, comme celles du littoral méditerranéen ou du Pays basque. Si vous habitez dans une zone au climat plus rigoureux, il est fortement conseillé de la rentrer à l'abri du gel dès l'automne. Sur un balcon exposé au sud, le dipladénia peut être accompagné de plantes tout aussi tolérantes à la sécheresse. Les lavandes, les euphorbes, les géraniums zonaux ou encore les gauras sont des valeurs sûres. Pour varier les hauteurs et les textures, on peut aussi miser sur des sauges décoratives ou des plumbagos. À lire aussi Le Kikuyu, un gazon qui résiste à la sécheresse Publicité Réussir la culture du dipladénia Pour cultiver cette plante, choisissez un emplacement bien ensoleillé et remplissez un pot d'un terreau léger et drainant. Arrosez modérément en laissant sécher la terre entre deux arrosages. Fertilisez régulièrement au printemps et en été et taillez au début de la saison pour favoriser la floraison. Protégez votre dipladénia du gel en hiver si vous vivez dans une région où la température descend en dessous de 5 °C.


Le Parisien
11-07-2025
- Science
- Le Parisien
Attention à vos plantes d'intérieur si vous utilisez un climatiseur ou un ventilateur pour vous rafraîchir !
L'usage croissant de ventilateurs ou de climatiseurs pour faire face à la canicule n'est pas sans conséquence pour les plantes d'intérieur. Ces dispositifs modifient leur environnement de manière brutale. Le ventilateur assèche l'air et accélère l'évaporation de l'eau contenue dans le sol et sur les feuilles. À terme, les feuilles se dessèchent, les tiges deviennent cassantes, et les plantes peuvent flétrir. Les plantes tropicales, particulièrement présentes dans les intérieurs, figurent parmi les plus sensibles aux courants d'air. Avec la climatisation, les effets sont amplifiés. Le souffle froid et sec peut provoquer un véritable choc thermique. Certaines plantes, comme les ficus ou les calatheas, habitués à un environnement chaud et humide, souffrent rapidement d'un manque d'humidité : dessèchement des feuilles, apparition de pointes brunes ou encore le ralentissement de la croissance. Même un arrosage régulier ne suffit parfois pas à compenser les effets négatifs de l'air conditionné. Face à ces risques, quelques gestes peuvent limiter les dégâts. Il faut d'abord veiller à ne jamais placer une plante directement dans le flux d'air, qu'il provienne d'un climatiseur ou d'un ventilateur. Ensuite, maintenir une hygrométrie ambiante entre 50 et 60 % est crucial. Cela peut passer par l'usage d'un humidificateur, la brumisation (sauf pour les feuillages duveteux) ou encore la création de microclimats en regroupant les plantes. Il est également essentiel d'adapter l'arrosage en fonction du taux d'évaporation. En période de forte chaleur, il faut rester attentif à l'état du sol : ni trop sec, ni détrempé. Un paillage avec des billes d'argile ou de la fibre de coco peut aussi aider à conserver l'humidité. Certaines plantes supportent mieux les effets de la climatisation. C'est le cas de la langue de belle-mère ( sansevieria ), du pothos ( Epipremnum aureum ), de la plante ZZ ( zamioculcas ), ou encore des succulentes comme l'aloe vera ou le crassula. Leur tolérance aux variations d'humidité et de température en fait de bonnes alliées dans les logements climatisés. Les plantes contribuent elles-mêmes à rafraîchir l'air grâce à l'évapotranspiration. Bien choisies et bien placées, elles peuvent donc aider à limiter le recours aux appareils énergivores.


Le Figaro
07-07-2025
- Politics
- Le Figaro
Passer ses journées dans un jardin et être payé pour cela : ces 8 métiers qui le permettent
Les amoureux de la nature et ceux qui détestent être enfermés peuvent trouver un emploi à leur convenance, en évoluant dans un jardin. De paysagiste à élagueur, en passant par horticulteur, découvrez ces métiers liés au règne végétal. Vous rêvez d'un métier au grand air, loin des bureaux et des open spaces ? Travailler dans la verdure, les mains dans la terre et la tête au soleil (ou sous la pluie), c'est tout à fait envisageable. Des centaines de professionnels font carrière dans les métiers du jardin et des plantes. Voici un tour d'horizon de 10 métiers qui permettent d'être dans les espaces verts au quotidien. Jardinier-paysagiste Véritable couteau suisse du jardin, il conçoit, aménage et entretient les espaces verts. Il imagine les ambiances végétales, choisit les plantes adaptées à chaque sol et à chaque exposition. Mais il installe aussi des allées, des bassins ou des clôtures. C'est un métier manuel qui demande aussi de bonnes connaissances botaniques. Publicité Le jardinier paysagiste a un bon sens de l'esthétique et un goût prononcé pour l'observation. Créatif et manuel, il doit aussi avoir une bonne condition physique. Ce métier est accessible via un CAP agricole jardinier-paysagiste ou un bac pro aménagements paysagers. Fleuriste Expert des fleurs et des compositions florales, le fleuriste crée des bouquets pour toutes les occasions. Il connaît les végétaux sur le bout des doigts, sait conseiller les clients et gérer un point de vente. Le CAP fleuriste est indispensable pour se lancer dans ce métier alliant art, commerce et sens du service. Pépiniériste Spécialiste de la culture des jeunes plantes, arbres et arbustes, il les élève avant de les commercialiser. Il maîtrise les cycles de croissance et conseille ses clients sur les variétés à adopter. Son travail se déroule souvent dans des pépinières ou des serres. Plusieurs formations permettent de le devenir : Bac pro productions horticoles, un BPA travaux des productions horticoles, etc. Horticulteur L'horticulteur est un amoureux de la nature qui consacre son savoir-faire à la culture des plantes, des fleurs, des arbustes, des fruits et des légumes. Entre science et passion, il veille chaque jour à leur bon développement, de la graine à la récolte. Qu'elles soient en pleine terre ou en serre, il soigne, arrose, taille et sélectionne les meilleures variétés selon le sol et le climat. C'est un expert des cycles végétaux qui cherche aussi à créer des plantes plus résistantes et adaptées. L'horticulteur contribue à embellir nos jardins et nos villes, tout en partageant ses conseils avec les particuliers et les professionnels. L'horticulture peut déboucher sur une activité en pépinière, jardinerie ou exploitation agricole. Publicité Arboriculteur Il plante, taille, soigne et récolte les arbres fruitiers ou d'ornement. Il connaît les spécificités de chaque espèce et les gestes adaptés selon les saisons. Ce métier très technique est fréquemment demandé dans les vergers ou les collectivités. Il nécessite un BPREA (brevet professionnel responsable d'entreprise agricole) avec spécialité arboriculture. Maraîcher Le maraîcher cultive des fruits, des légumes et des plantes aromatiques en plein champ ou sous serre, selon des techniques agricoles conventionnelles ou biologiques. Il assure toutes les étapes : semis, plantation, désherbage, récolte, mais aussi parfois la vente directe. Le métier est exigeant physiquement, mais il offre une grande satisfaction : nourrir les autres avec des produits frais et locaux. Élagueur L'élagueur grimpe dans les arbres pour tailler les branches mortes, équilibrer les feuillages ou sécuriser les alentours. Il maîtrise les techniques de grimpe et d'utilisation de la tronçonneuse, tout en respectant la physiologie des arbres. C'est un métier très physique, à sensations fortes, qui s'adresse à ceux qui n'ont pas le vertige et aiment le travail en hauteur. Un certificat de spécialisation (CS) arboriste élagueur est nécessaire pour l'exercer. Ouvrier de production horticole En pépinière ou sous serre, il participe à toutes les étapes de la production : semis, rempotage, arrosage, traitement et préparation des commandes. Il travaille souvent en équipe, avec des outils mécaniques ou automatisés. Maçon paysager Il construit les éléments du jardin : murets, escaliers, allées, bassins… Ce métier technique mêle maçonnerie, aménagement extérieur et souci du détail. Il nécessite généralement des formations spécifiques en constructions paysagères. Un certificat de spécialisation en agriculture peut s'avérer utile. Publicité Responsable espaces verts Souvent en collectivité territoriale, il encadre les équipes chargées de l'entretien des parcs et jardins publics. Il planifie les interventions, gère les budgets et veille à la qualité des aménagements. Travailler en extérieur procure une sensation de liberté et une proximité directe avec la nature. Mais il faut aussi composer avec la météo, les charges physiques parfois lourdes et un rythme continuellement dicté par les saisons. Passion, endurance et savoir-faire sont donc essentiels. Que vous soyez en reconversion ou tout juste diplômé, ces métiers sont accessibles avec ou sans diplôme, selon le poste visé, et offrent de nombreuses opportunités dans le secteur public comme privé.