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Le HuffPost France
20 hours ago
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Élisabeth Borne demande à Bruno Retailleau du « respect » après sa nouvelle sortie contre le macronisme
POLITIQUE - Une véritable pomme de discorde. Le patron des Républicains et le ministre de l'Intérieur Bruno Retailleau, qui doit être reçu jeudi 24 juillet par Emmanuel Macron, considère dans Valeurs Actuelles que le macronisme n'est « ni un mouvement politique, ni une idéologie » et « alimente l'impuissance ». Sa collègue Renaissance de l'Éducation, qui est aussi ancienne Première ministre, Élisabeth Borne, l'a accusé en retour, ce mardi 22 juillet sur le réseau social X, de « tenter de diviser le socle commun » et ainsi d' « affaiblir les remparts contre les extrêmes ». « Agir ensemble exige du respect mutuel », a-t-elle fustigé, en affirmant que le macronisme était « une idéologie ET un parti politique ». « Le macronisme s'achèvera avec Macron » Bruno Retailleau considère pour sa part que « le macronisme s'achèvera avec Emmanuel Macron, tout simplement » parce qu'il « n'est ni un mouvement politique, ni une idéologie : il repose essentiellement sur un homme ». « Je ne crois pas au 'en même temps' », postulat d'Emmanuel Macron qui revendique d'être à la fois de droite et de gauche, « car il alimente l'impuissance », ajoute le président de LR, dans un entretien à l'hebdomadaire ultraconservateur mis en ligne mardi. Le ministre assure que sa présence dans la coalition gouvernementale de la droite et du centre « n'est pas une adhésion au macronisme », mais est animée par « l'intérêt général » et son refus que « la gauche mélenchonisée (accède) au pouvoir ». Bruno Retailleau affirme encore représenter une « droite utile, mais pas docile » qui participe au gouvernement de François Bayrou non pas « pour faire de la figuration » mais « pour peser de tout le poids de (ses) convictions de droite ». Jordan Bardella, « u n candidat inexpérimenté », selon Retailleau Pour lui, La France insoumise est « la pire menace politique » par rapport au Rassemblement national. Dans la perspective des élections municipales dans un an, il appelle à « assumer un cordon sanitaire » contre le mouvement de Jean-Luc Mélenchon et estime que la droite devra être « au cœur d'un bataillon de choc le plus élargi possible ». « Nous ne pourrons pas gagner seuls ». À propos du président du RN Jordan Bardella, qui pourrait être candidat à l'Élysée si Marine Le Pen était jugée en appel inéligible, il se demande si les Français « consentiront » à « donner leur confiance à un candidat inexpérimenté ». Emmanuel Macron avait rappelé à l'ordre François Bayrou mais aussi Bruno Retailleau quand ce dernier s'était prononcé pour la fin des aides aux énergies renouvelables, provoquant la colère de sa collègue Renaissance de la Transition écologique, Agnès Pannier-Runacher. Les ministres « doivent s'occuper des politiques qu'ils conduisent », avait affirmé début juillet le chef de l'État, en appelant le Premier ministre à « discipliner la parole » de son gouvernement.


Le Figaro
09-07-2025
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Julien Aubert : «Ne pas reconnaître la réalité de l'islamo-gauchisme est un déni total»
Réservé aux abonnés Alors que le ministre de l'Enseignement supérieur, Philippe Baptiste, a contesté l'existence d'un « islamo-gauchisme » au sein de l'université française, le vice-président des Républicains propose une mission parlementaire pour évaluer la portée réelle d'une pression idéologique déjà identifiée par les pouvoirs publics. LE FIGARO.- Que pensez-vous de l'affirmation du ministre de l'Enseignement supérieur Philippe Baptiste, concernant l'islamo-gauchisme qui, selon lui, n'existerait pas « de manière structurée et visible » à l'université ? Julien AUBERT .- Ces propos sont à rebrousse-poil de ce qui avait été dit par d'autres ministres avant lui. Je pense notamment à Jean-Michel Blanquer, ex-ministre de l'Éducation nationale. Ils oublient les nombreux signalements d'universitaires comme Gilles Kepel ou Pierre Nora, soutenus par des centaines de professeurs. Seraient-ils des menteurs ? Rappelons tout d'abord de quoi on parle. On ne vise pas ici les étudiants musulmans de gauche, mais une convergence entre l'extrême gauche et un islamisme militant visant à transformer les universités en laboratoires idéologiques de la déconstruction civique de notre pays. On vise donc ici la colonisation en cours du champ universitaire et de la recherche en sciences sociales par des idéologues et des activistes…


Le Figaro
09-07-2025
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«Quoi qu'en dise le ministre, la réalité du terrain confirme l'existence d'un islamo-gauchisme dans les universités»
Réservé aux abonnés ENTRETIEN - Le ministre de l'Enseignement supérieur Philippe Baptiste a contesté sur LCP l'existence d'un quelconque « islamo-gauchisme » au sein de l'université française, arguant que le terme n'existait « pas en tant que terme universitaire ». Pour le philosophe Pierre-Henri Tavoillot, cette affirmation est doublement erronée. Maître de conférences à Sorbonne Université et président du Collège de Philosophie, Pierre-Henri Tavoillot est aussi le référent laïcité de la Région Île-de-France. À découvrir PODCAST - Écoutez le club Le Club Le Figaro Idées avec Eugénie Bastié LE FIGARO. – Le ministre de l'Enseignement supérieur Philippe Baptiste a contesté le 7 juillet sur LCP l'existence d'un quelconque « islamo-gauchisme » au sein de l'université française, arguant que le terme n'existait « pas en tant que terme universitaire ». « Il n'est même pas bien défini, donc cette notion n'existe pas », a-t-il assuré. Selon vous, cet argumentaire tient-il la route ? Pierre-Henri TAVOILLOT. - À vrai dire, ce propos est doublement erroné : d'abord car le concept d'« islamo-gauchisme » est clairement identifié, et ensuite car, comme toute idéologie, il est évidemment présent à l'université, réceptacle naturel de toutes les idéologies existantes. Mais chaque chose en son temps, revenons au concept qui a été construit par Pierre-André Taguieff dans les années 2000 et dont l'histoire est parfaitement…