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Ces pénuries de médicaments qui persistent en plein cœur de l'été
Ces pénuries de médicaments qui persistent en plein cœur de l'été

Le Figaro

time6 days ago

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Ces pénuries de médicaments qui persistent en plein cœur de l'été

Réservé aux abonnés Des cartouches d'insuline sont difficiles à trouver, de même que certains psychotropes, toujours en rupture. Les ruptures de stock de médicaments restent une difficulté quotidienne pour de nombreux patients, même au cœur du mois d'août quand les virus saisonniers se font plus discrets. Cet été, les patients diabétiques et ceux atteints de troubles psychiatriques sont particulièrement pénalisés. L'Agence nationale de sécurité du médicament (ANSM) a averti mardi de « tensions d'approvisionnement sur deux cartouches d'insuline préremplies » produites par le laboratoire danois Novo Nordisk, et utilisées par « plusieurs milliers de patients diabétiques » équipés de pompes à insuline. À lire aussi Pourquoi Novo Nordisk s'enfonce dans la crise Novo Nordisk peine à répondre à une demande sans cesse croissante. « Les tensions sont liées à une augmentation des ventes de cartouches d'insuline, conjuguée à une capacité limitée de production du laboratoire, qui ne permet pas temporairement de répondre à la demande », explique l'ANSM. Les malades devront prendre leur mal en patience, car Novo Nordisk s'attend à ce que ces difficultés persistent jusqu'à la fin de…

Diabète : des tensions d'approvisionnement en Europe pour des cartouches d'insuline de Novo Nordisk
Diabète : des tensions d'approvisionnement en Europe pour des cartouches d'insuline de Novo Nordisk

Le Figaro

time7 days ago

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Diabète : des tensions d'approvisionnement en Europe pour des cartouches d'insuline de Novo Nordisk

Les problèmes d'approvisionnement sont liés à «une augmentation des ventes de cartouches d'insuline, conjuguée à une capacité limitée de production du laboratoire, qui ne permet pas temporairement de répondre à la demande», selon l'ANSM. Novo Nordisk sous tension. Les autorités sanitaires françaises ont signalé mardi des tensions d'approvisionnement en Europe pour deux cartouches d'insuline pré-remplies du laboratoire danois, utilisées par plusieurs milliers de patients diabétiques en France. Les tensions concernent les cartouches Fiasp PumpCart et NovoRapid PumpCart au dosage de 100 unités/mL, qui sont «spécifiquement compatibles avec la pompe à insuline mylife YpsoPump du fabricant Ypsomed», précise l'Agence française de sécurité du médicament (ANSM) dans un communiqué. Les problèmes d'approvisionnement sont liés à «une augmentation des ventes de cartouches d'insuline, conjuguée à une capacité limitée de production du laboratoire, qui ne permet pas temporairement de répondre à la demande». Selon le laboratoire Novo Nordisk, des tensions sont à prévoir jusqu'à la fin de l'année 2025 pour ces solutions injectables utilisées pour traiter le diabète chez les adultes, les adolescents et les enfants, indique l'ANSM. Afin de réserver les stocks aux patients déjà traités, Novo Nordisk a demandé aux prescripteurs de ne pas débuter de nouveaux traitements avec Fiasp ou NovoRapid PumpCart jusqu'à la fin des difficultés d'approvisionnement des cartouches. Publicité L'ANSM demande pour sa part aux médecins «d'arrêter les initiations de traitement avec la pompe YpsoPump tant que la situation persiste» et d'adapter la prescription avec «des flacons d'insuline rapide ou ultra-rapide» pour remplir le réservoir des pompes. «Tous les États membres où le produit est commercialisé sont actuellement touchés ou risquent d'être touchés par les pénuries intermittentes» de Fiasp PumpCart et NovoRapid, avait indiqué en mai l'agence européenne du médicament, citant l'Autriche, la Belgique, la Tchéquie, le Danemark, la Finlande, la France, l'Allemagne, l'Italie, le Luxembourg, les Pays-Bas, la Norvège, le Portugal, la Slovaquie, la Slovénie, l'Espagne et la Suède.

Les diabétiques pourraient ne plus avoir besoin de se piquer à l'insuline
Les diabétiques pourraient ne plus avoir besoin de se piquer à l'insuline

24 Heures

time07-07-2025

  • Science
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Les diabétiques pourraient ne plus avoir besoin de se piquer à l'insuline

Les résultats d'un essai sont prometteurs pour lutter contre le diabète de type 1. Un médecin des HUG, qui a participé à cette étude, partage ses espoirs. Publié aujourd'hui à 09h23 Les personnes souffrant de diabète de type 1 doivent s'injecter de l'insuline. L'espoir est de pouvoir se passer de ce geste. TDG En bref: Pour les personnes atteintes de diabète de type 1, c'est un énorme espoir. Un traitement à base de cellules souches pourrait changer la prise en charge des patients les plus gravement malades. Son nom: zimislecel. Les résultats d'une première étude, sponsorisée par le groupe pharmaceutique Vertex, ont été publiés dans «The New England Journal of Medicine». Et ils sont bons. Quatorze diabétiques ont participé (voir les explications sur la maladie dans notre encadré) . Deux sont malheureusement décédés, pour des raisons sans liens avec l'étude. Parmi les douze restants, dix n'avaient plus besoin d'insuline au bout d'une année et la dose moyenne d'insuline a diminué drastiquement chez les deux autres. Greffe de cellules souches Ce résultat a été obtenu grâce à une greffe très particulière, qui n'a pas nécessité de chirurgie. Des cellules souches des îlots du pancréas ont été injectées aux patients. «Ces cellules embryonnaires humaines développées en laboratoire sont placées dans le foie, explique Fadi Haidar, médecin adjoint aux HUG et responsable de la transplantation rénale. Elles vont se nicher dans le tissu du patient, qui doit prendre à vie des médicaments antirejet.» Les îlots du pancréas ne pèsent pas plus de 2 grammes et mesurent moins de 1 millimètre. Mais ils sont «notre usine à insuline». L'idée est donc de recréer cette fabrique, détaille le médecin qui a participé, avec les HUG , à la récente étude. À ce stade, vous trouverez des contenus externes supplémentaires. Si vous acceptez que des cookies soient placés par des fournisseurs externes et que des données personnelles soient ainsi transmises à ces derniers, vous devez autoriser tous les cookies et afficher directement le contenu externe. Des greffes du pancréas ou de ses îlots se pratiquent déjà, via le don d'organes. Mais cette technique a ses limites. Elle est difficile à généraliser et l'opération est «assez lourde». «Nous devons employer les organes de personnes décédées car nous n'arrivons pas à isoler les cellules matures chez des personnes vivantes, ajoute Fadi Haidar. Cette solution reste donc assez rare.» La médecine régénérative devrait simplifier les choses. «En fait, c'est la première fois qu'elle permet vraiment de rétablir la fonction d'un organe. Et cette technique pourrait nous permettre de toucher plus de patients.» Participation des HUG L'essai qui vient d'être mené a été effectué avec des malades triés sur le volet. Pour cette raison, les HUG ne sont pas parvenus à en recruter. Mais ils espèrent bien profiter de ses retombées. En Suisse, environ 40'000 patients atteints de diabète de type 1 sont suivis. «Tous ne sont pas logés à la même enseigne, précise Fadi Haidar. Certains s'en sortent bien avec les pompes à insuline, même si cette dépendance à une technologie reste une charge mentale qui peut être difficile à vivre. Mais chez 5 à 10% des gens, cette solution fonctionne mal. Leur vie et leur qualité de vie sont très compromises par la maladie.» C'est d'abord à eux qu'il aimerait proposer prochainement une autre solution. L'enjeu est de savoir à quel prix le zimislecel sera commercialisé. Il est sous brevet et son tarif élevé pourrait être une limitation à sa distribution. Selon Fadi Haidar, d'autres éléments pourraient réduire son utilisation: les contraintes liées aux médicaments antirejet, le fait que le produit n'a pour l'heure été développé que pour des patients appartenant au groupe A ou que les indications seront certainement basées sur les essais menés avec des personnes gravement atteintes. La distribution du produit dépendra aussi de la politique menée par Vertex. Mais les recherches se poursuivent, et Fadi Haidar se montre optimiste. «Ce produit a déjà un nom commercial, cela donne tout de même une idée de l'avancée du projet.» Il conclut que les choses peuvent parfois aller vite, comme cela a par exemple été le cas avec le Trikafta, un médicament qui a révolutionné la vie de nombreuses personnes atteintes de mucoviscidose . Également commercialisé par Vertex, ce traitement a été autorisé pour la première fois en 2019 aux États-Unis, puis en décembre 2020 en Suisse . Depuis, les indications ont été étendues. Or, ces décisions étaient basées sur deux études publiées à l'automne 2019. Le Dr Haidar espère que l'histoire se répétera, et que la médecine régénérative offrira bel et bien une plus grande liberté aux diabétiques. Les deux principaux types de diabète Le diabète de type 1, ou diabète insulinodépendant, est une maladie auto-immune. Elle se déclare en général durant l'enfance , l'adolescence ou au début de l'âge adulte. Le pancréas ne fabrique plus d'insuline, une hormone vitale, et les cellules ne parviennent plus à utiliser correctement le sucre présent dans le sang. Plus de 8 millions de personnes souffrent de cette maladie dans le monde. Le diabète de type 2, qui est beaucoup plus fréquent, apparaît généralement à l'âge adulte. Dans ce deuxième cas, le problème est lié au fait que les cellules de l'organisme deviennent résistantes à l'insuline – un problème aggravé en cas de surpoids ou d'obésité. Dans un premier temps, le pancréas augmente la production d'insuline mais, par la suite, il se fatigue et ne peut plus sécréter assez d'insuline. En lire plus sur le diabète Caroline Zuercher est journaliste à la rubrique Suisse depuis 2005. Elle couvre en particulier les sujets liés à la santé et à la politique de santé. Auparavant, elle a travaillé pour Swissinfo et Le Matin. Plus d'infos Vous avez trouvé une erreur?Merci de nous la signaler.

Des cellules souches auraient « guéri » le diabète de type 1
Des cellules souches auraient « guéri » le diabète de type 1

La Presse

time04-07-2025

  • Science
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Des cellules souches auraient « guéri » le diabète de type 1

Cette étude, si elle est loin d'être parfaite, nous rapproche quand même un peu plus du jour où ces patients n'auront plus besoin de doses d'insuline pour contrôler leur glycémie, a commenté le docteur Rémi Rabasa-Lhoret, un expert de cette maladie à l'Institut de recherches cliniques de Montréal. Une thérapie de cellules souches a permis de rétablir la production d'insuline chez une dizaine de patients atteints d'un diabète de type 1, révèle une étude publiée par le prestigieux New England Journal of Medicine. Jean-Benoit Legault La Presse Canadienne Cette étude, si elle est loin d'être parfaite, nous rapproche quand même un peu plus du jour où ces patients n'auront plus besoin de doses d'insuline pour contrôler leur glycémie, a commenté le docteur Rémi Rabasa-Lhoret, un expert de cette maladie à l'Institut de recherches cliniques de Montréal qui est passé à un cheveu de participer à ces travaux. « C'est un grand pas dans la bonne direction », a-t-il dit. Quatorze patients ont été recrutés aux fins de cette étude. Deux sont morts en cours de route, l'un d'une méningite cryptococcale et l'autre d'une démence préexistante. Le besoin d'insuline exogène a été réduit ou éliminé chez les 12 sujets restants, au point où 83 % d'entre eux n'avaient plus besoin d'insuline 12 mois après le début du traitement. « Bien que l'élimination du besoin d'insuline exogène soit souhaitable, les résultats de cette étude montrent les avantages cliniques de la restauration de la fonction des îlots pancréatiques, même en l'absence d'élimination complète du traitement à l'insuline », écrivent les auteurs. On a aussi constaté une absence complète d'évènements hypoglycémiques graves chez les 12 participants qui ont reçu une dose complète de la thérapie et complété un suivi d'au moins 12 mois. On garde toujours cet espoir, a dit le docteur Rabasa-Lhoret, « de réussir à guérir le diabète de type 1 en permettant aux gens de retrouver les cellules qui produisent l'insuline ». Pour le moment, cette option n'est accessible qu'à un nombre infime de patients chaque année et implique une greffe soit du pancréas en entier, soit des cellules productrices d'insuline ― ce qui nécessite, bien évidemment, le décès récent d'un donneur compatible. Le patient devra ensuite s'astreindre à un régime d'immunosuppression pour empêcher son système immunitaire de rejeter la greffe. La nouvelle étude se heurte au même obstacle, puisque les cellules souches utilisées provenaient de donneurs étrangers et non du patient lui-même. À ce sujet, la plupart des effets secondaires constatés ont été légers ou modérés, assurent les auteurs de l'étude, et étaient essentiellement attribuables à la thérapie immunosuppressive requise. « Le principal inconvénient [de la thérapie de cellules souches] est qu'on doit encore prendre un traitement antirejet, a dit le docteur Rabasa-Lhoret. Et pour le diabète de type 1, on a d'autres solutions. » Il faut garder à l'esprit, a-t-il rappelé, qu'un traitement d'immunosuppression n'a rien de banal puisqu'il comporte un risque non négligeable de certaines infections et même de certains cancers. Ainsi, même si cela n'est pas évoqué dans l'étude, on ne peut pas exclure que la méningite cryptococcale qui a emporté un des participants soit associée à cette immunosuppression, a ajouté le docteur Rabasa-Lhoret. Cela étant dit, la nouvelle étude franchit « une étape absolument indispensable pour aller vers quelque chose sans immunosuppression », a-t-il souligné. Un éventuel traitement sans immunosuppression impliquera la transformation de cellules souches prélevées chez le patient en cellules capables de produire de l'insuline. C'est toutefois plus facile à dire qu'à faire, a prévenu le docteur Rabasa-Lhoret, et l'exploit n'a à présent été réalisé que chez un seul patient, dans le cadre d'une étude dont les résultats n'ont pas encore été publiés. Quand on prend les cellules souches d'un patient pour les retransformer en cellules qui produisent de l'insuline, a-t-il expliqué, « on peut introduire des petites différences qui feront que l'organisme pourrait commencer à ne pas les reconnaître », ce qui provoquerait une réaction immunitaire indésirable et potentiellement dangereuse. On devra aussi s'assurer que ces cellules souches ne causent pas d'autres problèmes à moyen ou à long terme, par exemple en se transformant en cellules cancéreuses, a-t-il dit. « Le Saint-Graal que les patients recherchent, c'est une guérison », a rappelé le docteur Rabasa-Lhoret. Mais avec les solutions dont on dispose en ce moment pour gérer le diabète de type 1, a-t-il poursuivi, les inconvénients de l'immunosuppression deviennent « pas mal moins intéressants ». Il y aura forcément des gens qui n'arriveront pas à prendre leur insuline ou qui auront d'autres problèmes, a rappelé le docteur Rabasa-Lhoret, « et il y aura un petit marché chez ces gens-là, mais la prochaine étape est vraiment l'absence d'immunosuppression ». « On sait maintenant que c'est faisable, a-t-il conclu. Ce n'est pas chez la souris, ce n'est pas chez le rat, ce n'est pas chez le cochon, c'est chez l'humain. On sait que c'est faisable de greffer des cellules et de produire l'insuline chez les patients, ce qui est assez magique quand même. » Le traitement mis à l'essai dans le cadre de cette étude de phase 1/2 a été développé par l'entreprise de biotechnologie Vertex, qui a déjà fait parler d'elle après avoir mis sur le marché un traitement ― également à base de cellules souches ― contre la fibrose kystique et qui, pour une première fois, s'attaquait aux causes profondes de la maladie et non uniquement à ses symptômes.

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