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Comment l'ex-directeur des SIG a favorisé l'embauche d'une proche
Une enquête administrative sur l'engagement de la belle-fille de Christian Brunier avait conclu à l'absence d'irrégularités. Or, des documents montrent une réelle insistance de la part du patron de la régie, qui a, depuis, démissionné. Publié aujourd'hui à 18h36 Christian Brunier a démissioné en 2024, après plusieurs affaires révélées par la presse locale. LAURENT GUIRAUD/TAMEDIA En bref: Les articles ABO sont réservés aux abonnés. S'abonner Déjà enregistré.e ou abonné.e? Se connecter

Le Figaro
10-07-2025
- Politics
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Parlement européen : le RN et ses alliés visés par une enquête
Avec ses partenaires de l'ex-groupe Identité et Démocratie (ID), le RN est suspecté par le parquet européen d'avoir «indûment dépensé» plus de 4,3 millions d'euros entre 2019 et 2024. Le ciel judiciaire s'assombrit à nouveau pour le Rassemblement national (RN). Le parquet européen a en effet annoncé mardi 8 juillet avoir ouvert une enquête sur le parti de Marine Le Pen et Jordan Bardella, ainsi que sur leurs alliés nationalistes à Bruxelles, soupçonnés de diverses irrégularités financières. «Le parquet européen a ouvert une enquête», a indiqué sa porte-parole à l'AFP, sans donner davantage de détails «afin de ne pas compromettre les résultats de l'enquête». Avec ses partenaires de l'ex-groupe Identité et Démocratie (ID), ce parti français est suspecté d'avoir «indûment dépensé» plus de 4,3 millions d'euros entre 2019 et 2024, selon un rapport de la direction des affaires financières de l'institution bruxelloise, révélé par plusieurs médias début juillet. Publicité La majeure partie de cette somme a bénéficié à deux sociétés liées à des proches de Marine Le Pen Si la formation française n'a exercé, durant cette période, ni la présidence ni le secrétariat général de cette coalition (à l'époque dominée par la Ligue du Nord italienne), la majeure partie de cette somme a bénéficié à deux sociétés liées à des proches de Marine Le Pen : son ancien conseiller Frédéric Chatillon et son épouse Sighild Blanc. D'après ce document, dévoilé par Le Monde ainsi que par l'émission de télévision allemande Kontraste, le magazine allemand Die Zeit et l'hebdomadaire autrichien Falter, l'agence de communication e-Politic a ainsi perçu 1,7 million d'euros après un appel d'offres «purement formel» et entaché de «graves problèmes de conformité» selon les inspecteurs bruxellois, qui estiment par conséquent que «toutes ces dépenses (...) sont irrégulières». Même chose pour l'entreprise Unanime, qui a empoché plus de 1,4 million d'euros pour des travaux d'impression, de surcroît sous-traités à moindre coût, avec une marge évaluée à 260.000 euros. Marine Le Pen a été condamnée en France dans une affaire distincte, dite des assistants parlementaires européens. Elle lui a valu fin mars une condamnation la rendant inéligible à toute élection présidentielle ou législative au moins jusqu'à son procès en appel prévu d'ici l'été 2026. «Une nouvelle opération de harcèlement de la part de l'administration du Parlement européen» Jordan Bardella a dénoncé mardi «une nouvelle opération de harcèlement de la part de l'administration du Parlement européen ». «J'y vois le signe d'une nouvelle opération de harcèlement de la part de l'administration du Parlement européen qui, de manière extrêmement inquiétante, a pris la responsabilité de diffuser des correspondances internes dans le cadre même d'une procédure contradictoire», a déclaré lors d'une conférence de presse à Strasbourg le président du RN, qui préside aujourd'hui le groupe Patriotes pour l'Europe au Parlement européen. «Je pense que personne n'est dupe de ce type d'opération», a-t-il ajouté. Publicité Marine Le Pen saisit la Cour européenne des droits de l'Homme pour contester son inéligibilité Marine Le Pen a annoncé ce mardi 8 juillet avoir saisi la Cour européenne des droits de l'Homme (CEDH) pour contester la peine d'inéligibilité avec effet immédiat à laquelle elle a été condamnée le 31 mars par le tribunal correctionnel de Paris. La leader de la droite nationaliste française «a transmis ce jour à la CEDH une requête demandant la levée en urgence de la mesure d'exécution provisoire», c'est-à-dire immédiate, «et une requête demandant à la Cour de constater la violation des droits garantis par la Convention européenne de sauvegarde des droits de l'Homme», a-t-elle indiqué dans un communiqué. Si la CEDH ne peut théoriquement être saisie par les justiciables qu'après épuisement des voies de recours internes, la triple candidate malheureuse à la présidentielle fait valoir «l'absence de recours effectif devant nos juridictions nationales permettant de contester l'exécution provisoire» avant le procès en appel pour justifier sa requête. Marine Le Pen estime que cette situation judiciaire «viole plusieurs droits garantis», notamment celui «à la présomption d'innocence » ou «à un double degré de juridiction».