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«Ce courant existe dans la société, donc nécessairement à l'université» : Borne recadre le ministre de l'Enseignement supérieur sur l'islamo-gauchisme
«Ce courant existe dans la société, donc nécessairement à l'université» : Borne recadre le ministre de l'Enseignement supérieur sur l'islamo-gauchisme

Le Figaro

timea day ago

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«Ce courant existe dans la société, donc nécessairement à l'université» : Borne recadre le ministre de l'Enseignement supérieur sur l'islamo-gauchisme

Lundi sur LCP, Philippe Baptiste avait estimé que «ce terme n'existe pas en tant que terme universitaire, il n'est même pas bien défini, donc cette notion n'existe pas». La ministre de l'Éducation nationale Élisabeth Borne a recadré ce dimanche dernier son collègue chargé de l'Enseignement supérieur Philippe Baptiste pour avoir estimé que l'«islamo-gauchisme» est une notion qui «n'existe pas». «Ce courant existe dans la société, donc nécessairement à l'université», a affirmé Élisabeth Borne sur radio J. Lundi sur LCP, Philippe Baptiste avait estimé que «ce terme n'existe pas en tant que terme universitaire, il n'est même pas bien défini, donc cette notion n'existe pas». Il y a certes «des abus» mais «se dire qu'il y a un mouvement islamo-gauchiste qui serait là à vouloir prendre le pouvoir au sein de telle ou telle université, non, je ne crois pas que ce soit la réalité», avait-il ajouté. Interrogée dimanche sur sa définition du terme, Élisabeth Borne a estimé que «ce sont des gens d'extrême gauche qui considèrent que les musulmans sont une force électorale, qui les courtisent en encourageant le communautarisme et en banalisant l'islamisme radical». À lire aussi Le ministre Philippe Baptiste maintient que l'islamo-gauchisme «n'existe pas au sens intellectuel du terme» à l'université Publicité «Jouer le jeu de l'entrisme» «Il y a à la fois des personnalités et des partis politiques, je pense notamment à LFI, qui portent une idéologie d'extrême gauche qui instrumentalise l'islam, qui banalise l'islamisme radical, et qui encourage le communautarisme», a affirmé la ministre de l'Éducation. «Ça fait partie des combats que mènent LFI, notamment pour faire entrer ces idéologies au sein de l'université et ils ne s'en cachent pas» puisqu''«ils font le tour pour certains d'entre eux de toutes les universités de France, donc je pense que leur combat est assez clair», a-t-elle ajouté. Les déclarations de Philippe Baptiste avaient suscité de vives réactions à droite. «Nier la présence de l'islamo-gauchisme dans les universités, c'est jouer le jeu de l'entrisme à un moment où nous devons être intraitables face à ce fléau», avait ainsi affirmé le secrétaire général de LR Othman Nasrou. «Dire que l'islamo-gauchisme n'existe pas, c'est un peu comme dire que la Terre n'est pas ronde», avait estimé l'ancien ministre de l'Éducation Jean-Michel Blanquer. La position de Philippe Baptiste contraste avec celle de ses prédécesseurs: en 2021 la ministre de l'Enseignement supérieur Frédérique Vidal avait voulu demander une enquête sur «l'islamo-gauchisme» à l'université, suscitant une polémique.

Sur l'« islamo-gauchisme », Élisabeth Borne tape sur les doigts du ministre de l'Enseignement supérieur
Sur l'« islamo-gauchisme », Élisabeth Borne tape sur les doigts du ministre de l'Enseignement supérieur

Le HuffPost France

time3 days ago

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Sur l'« islamo-gauchisme », Élisabeth Borne tape sur les doigts du ministre de l'Enseignement supérieur

POLITIQUE - Elle fustige « l'un des combats que mène LFI ». La ministre de l'Éducation nationale, Élisabeth Borne a recadré ce dimanche 13 juillet son collègue chargé de l'Enseignement supérieur, Philippe Baptiste, pour avoir estimé que l' « islamo-gauchisme » est une notion qui « n'existe pas ». « Ce courant existe dans la société, donc nécessairement à l'université », a, elle, affirmé Élisabeth Borne sur radio J. Lundi sur LCP, Philippe Baptiste avait estimé que « ce terme n'existe pas en tant que terme universitaire, il n'est même pas bien défini, donc cette notion n'existe pas ». Il y a certes « des abus » mais « se dire qu'il y a un mouvement islamo-gauchiste qui serait là à vouloir prendre le pouvoir au sein de telle ou telle université, non, je ne crois pas que ce soit la réalité », avait-il ajouté. Interrogée dimanche sur sa définition du terme, Élisabeth Borne a estimé que « ce sont des gens d'extrême gauche qui considèrent que les musulmans sont une force électorale, qui les courtisent en encourageant le communautarisme et en banalisant l'islamisme radical ». Vives réactions à droite « Il y a à la fois des personnalités et des partis politiques, je pense notamment à LFI, qui portent une idéologie d'extrême gauche qui instrumentalise l'islam, qui banalise l'islamisme radical, et qui encourage le communautarisme », a affirmé la ministre de l'Éducation. « Ça fait partie des combats que mènent LFI, notamment pour faire entrer ces idéologies au sein de l'université et ils ne s'en cachent pas » puisqu'' « ils font le tour pour certains d'entre eux de toutes les universités de France, donc je pense que leur combat est assez clair », a-t-elle ajouté. Les déclarations de Philippe Baptiste avaient suscité de vives réactions à droite. « Nier la présence de l'islamo-gauchisme dans les universités, c'est jouer le jeu de l'entrisme à un moment où nous devons être intraitables face à ce fléau », avait ainsi affirmé le secrétaire général de LR Othman Nasrou. « Dire que l'islamo-gauchisme n'existe pas, c'est un peu comme dire que la Terre n'est pas ronde », avait estimé l'ancien ministre de l'Éducation Jean-Michel Blanquer. La position de Philippe Baptiste contraste avec celle de ses prédécesseurs : en 2021 la ministre de l'Enseignement supérieur Frédérique Vidal avait voulu demander une enquête sur « l'islamo-gauchisme » à l'université, suscitant une polémique.

« Islamo-gauchisme » à l'université : Borne recadre le ministre de l'Enseignement supérieur et affirme l'existence du courant
« Islamo-gauchisme » à l'université : Borne recadre le ministre de l'Enseignement supérieur et affirme l'existence du courant

Le Parisien

time3 days ago

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« Islamo-gauchisme » à l'université : Borne recadre le ministre de l'Enseignement supérieur et affirme l'existence du courant

Une divergence de plus au sein du gouvernement. La ministre de l'Éducation nationale Élisabeth Borne a recadré dimanche son collègue chargé de l'Enseignement supérieur Philippe Baptiste pour avoir estimé que l'« islamo-gauchisme » est une notion qui « n'existe pas ». « Ce courant existe dans la société, donc nécessairement à l'université », a affirmé Élisabeth Borne sur radio J. Lundi sur LCP, Philippe Baptiste avait estimé que « ce terme n'existe pas en tant que terme universitaire, il n'est même pas bien défini, donc cette notion n'existe pas ». Il y a certes « des abus » mais « se dire qu'il y a un mouvement islamo-gauchiste qui serait là à vouloir prendre le pouvoir au sein de telle ou telle université, non, je ne crois pas que ce soit la réalité ». Interrogée dimanche sur sa définition du terme, Élisabeth Borne a estimé que « ce sont des gens d'extrême gauche qui considèrent que les musulmans sont une force électorale, qui les courtisent en encourageant le communautarisme et en banalisant l'islamisme radical ». « Il y a à la fois des personnalités et des partis politiques, je pense notamment à LFI, qui portent une idéologie d'extrême gauche qui instrumentalise l'islam, qui banalise l'islamisme radical, et qui encourage le communautarisme », a affirmé la ministre de l'Éducation. « Ça fait partie des combats que mènent LFI, notamment pour faire entrer ces idéologies au sein de l'université et ils ne s'en cachent pas » puisqu'« ils font le tour pour certains d'entre eux de toutes les universités de France, donc je pense que leur combat est assez clair », a-t-elle ajouté. Les déclarations de Philippe Baptiste avaient suscité de vives réactions à droite. « Nier la présence de l 'islamo-gauchisme dans les universités , c'est jouer le jeu de l'entrisme à un moment où nous devons être intraitables face à ce fléau », avait ainsi affirmé le secrétaire général de LR Othman Nasrou. « Dire que l'islamo-gauchisme n'existe pas, c'est un peu comme dire que la Terre n'est pas ronde », avait estimé l'ancien ministre de l'Éducation Jean-Michel Blanquer. La position de Philippe Baptiste contraste avec celle de ses prédécesseurs : en 2021 la ministre de l'Enseignement supérieur Frédérique Vidal avait voulu demander une enquête sur « l'islamo-gauchisme » à l'université, suscitant une polémique .

Jean-Michel Blanquer : «Dire que l'islamo-gauchisme n'existe pas, c'est comme dire que la Terre n'est pas ronde»
Jean-Michel Blanquer : «Dire que l'islamo-gauchisme n'existe pas, c'est comme dire que la Terre n'est pas ronde»

Le Figaro

time5 days ago

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Jean-Michel Blanquer : «Dire que l'islamo-gauchisme n'existe pas, c'est comme dire que la Terre n'est pas ronde»

«Islamo-gauchisme, gauchismo-islamisme, peu importe le mot choisi, la chose existe», estime l'ancien ministre de l'Éducation nationale auprès du Figaro TV. La déclaration du ministre de l'Enseignement supérieur sur l'islamo-gauchisme lundi sur LCP avait fait grand bruit. «Ce terme-là n'existe pas en tant que terme universitaire, il n'est même pas bien défini. Donc cette notion n'existe pas, assurait alors Philippe Baptiste. Autant il y a des abus et il faut être extrêmement vigilant, autant se dire qu'il y a un mouvement islamo-gauchiste qui serait là, en train de vouloir prendre le pouvoir au sein de telle ou telle université, non, je ne crois pas que ce soit la réalité.» De son côté, si Jean-Michel Blanquer ne veut pas «recréer de la polémique» et tient à souligner que, selon lui, Philippe Baptiste admet tout de même que le phénomène existe, l'ancien ministre ne mâche pas ses mots sur le plateau de «Points de Vue» (Le Figaro TV). «Dire que l'islamo-gauchisme n'existe pas, c'est un peu comme dire que la Terre n'est pas ronde. Il y a des islamistes, il y a des gauchistes à l'extrême gauche. Et même les principaux concernés ne le nient pas, il y a des convergences qui peuvent exister entre les deux. Après, vous appelez ça «gauchismo-islamisme» vous choisissez le mot que vous voulez, la chose est là», souligne Jean-Michel Blanquer. Qui tient à rappeler «qu'il y a tout de même un enracinement intellectuel du sujet. Par ailleurs, le mot m'importe beaucoup moins que la chose. On l'a vu, ce peut être extrêmement brutal, souvenez-vous de l'agression subie par Fabrice Balanche», évoquant là le cas du spécialiste de la Syrie et maître de conférences en géographie, intimidé en plein cours à Lyon II aux cris de «Sioniste, raciste !» et qui avait d'ailleurs témoigné en exclusivité sur le plateau de cette même émission. Publicité Par ailleurs, le désormais président du «Laboratoire de la République» est un fervent défenseur de la cause de Boualem Sansal, au sein du Comité de soutien de l'écrivain. Le 28 janvier dernier, Jean-Michel Blanquer et 30 écrivains sud-américains avaient écrit une lettre ouverte publiée par Le Figaro appelant à rendre la cause de Boualem Sansal «universelle». Depuis, l'auteur de 2084 se trouve toujours otage dans les geôles d'Alger et a décidé de ne pas se pourvoir en cassation. L'ancien ministre de l'Éducation nationale évoque désormais comme moyens d'action la possible remise en cause de l'accord entre l'Union européenne et l'Algérie, ainsi que la question plus «nationale» des visas et des avoirs en France pour les proches du régime de Tebboune.

«Islamo-gauchisme» : Wauquiez demande à Bayrou une «clarification» après les propos controversés de l'un de ses ministres
«Islamo-gauchisme» : Wauquiez demande à Bayrou une «clarification» après les propos controversés de l'un de ses ministres

Le Figaro

time6 days ago

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«Islamo-gauchisme» : Wauquiez demande à Bayrou une «clarification» après les propos controversés de l'un de ses ministres

Le ministre chargé de l'Enseignement supérieur s'est attiré les foudres des LR et de la droite nationaliste en affirmant, en début de semaine, que le terme «islamo-gauchisme» «n'existait pas» en tant que terme universitaire. À nouveau, de la friture sur la ligne au sein de la coalition parlementaire, réunissant les groupes macronistes et Les Républicains (LR) - qui soutient le gouvernement. Trois jours après les déclarations controversées du ministre chargé de l'Enseignement supérieur Philippe Baptiste, affirmant que le terme «islamo-gauchisme» - souvent invoqué pour dénoncer la complaisance supposée d'une partie de la gauche envers l'islam radical à des fins électorales - «n'existait pas» dans le monde universitaire, Laurent Wauquiez monte au créneau. Emboîtant ainsi le pas aux cadres de son parti et du RN, qui ont condamné ces propos. Le membre du gouvernement a beau tenter de jouer les équilibristes dans les colonnes du Figaro ce jeudi, maintenant que «l'islamo-gauchisme n'est pas une réalité unanimement acceptée par (la) communauté scientifique», tout en fustigeant la «vision communautaire de la société» portée par LFI, qu'il accuse d'«agiter ses réseaux dans l'université pour tenter d'y mettre le feu», le chef des députés LR a décidé d'adresser, le même jour, une lettre à François Bayrou. Une missive dans laquelle il lui demande au premier ministre de «clarifier la position de (son) gouvernement et de lui confirmer (son) plus ferme engagement à défendre nos universités et nos principes républicains». Publicité Fort d'avoir poussé les feux pour la création d'une commission d'enquête à l'Assemblée nationale sur les liens entre partis politiques et islamisme - une manière de viser indirectement les mélenchonistes -, Laurent Wauquiez fait part de sa «consternation» face aux déclarations de Philippe Baptiste. Si l'ancien patron de la région Auvergne-Rhône-Alpes ne prétend pas réconcilier «des divergences d'opinions et de sensibilités» entre la droite et le bloc central sur «bien des sujets», il insiste : il y a «des questions qu'il n'est plus possible d'éluder par le déni et le relativisme». En tête : «La laïcité, l'autorité de l'État et la défense des valeurs de la République». À lire aussi La coalition de François Bayrou minée par les divisions et les ambitions Pour étayer son argumentaire, le député de Haute-Loire s'appuie d'abord sur le rapport des renseignements généraux concernant les Frères musulmans. Malgré cette «menace croissance d'entrisme par des réseaux islamistes» qui planerait sur «notre pays», cingle-t-il, le ministre de l'Enseignement supérieur «nous invite à nous détourner de ce qui ne serait à ses yeux qu'une vue de l'esprit, une regrettable erreur d'appréciations de la part d'étudiants et d'enseignants qui la subissent et la combattent pourtant quotidiennement.» Et d'évoquer, à dessein, le cas du professeur à l'université Lyon-II Fabrice Balance, vivement pris à partie fin avril, en plein cours, par des militants le taxant de «raciste» et «sioniste». Une agression qui avait conduit l'enseignement à quitter la salle de cours et à ensuite multiplier les interviews pour dénoncer l'«islamo-gauchisme» qui, selon lui, règne dans l'université lyonnaise - l'affaire avait alors entraîné la colère de la région Auvergne-Rhône-Alpes, qui avait suspendu ses subventions à destination de l'établissement. Un tableau sombre de la progression de l'islamisme, face auquel Laurent Wauquiez enjoint François Bayrou à ne faire preuve d'«aucune complaisance, aucun aveuglement, aucune faiblesse».

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