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« Intervilles » n'a pas eu besoin de ses vachettes pour faire un carton sur France 2
TÉLÉVISION - Décor en carton, et vachettes rangées à l'étable… Si le retour d' Intervilles sur France 2 n'a semble-t-il pas convaincu tous les téléspectateurs, d'après leurs remarques acides sur les réseaux sociaux, ils se sont tout de même retrouvés en très grand nombre devant leur télévision, ce jeudi 3 juillet, selon les audiences.
De retour après douze ans d'absence, le jeu culte des étés français depuis 1962 a réuni 3,35 millions de curieux entre 21 h 07 et 23 h 22, d'après les chiffres de Médiamétrie relayés par Puremédias. Cela équivaut à une part d'audience de 22,0 %, précise le site d'info spécialisé qui rappelle que le dernier numéro diffusé en 2013 avait fait un tout petit peu plus (3,8 millions de téléspectateurs).
Le premier épisode du jeu, qui voyait s'affronter Beauvais (Oise) et Coulanges-lès-Nevers (Nièvre), s'est ainsi classé en première position, devant Le dîner de cons sur TF1 (2,94 millions), la rediffusion d'un épisode de la série de France 3 La doc et le véto (2,26 millions) et un numéro inédit d' Arnaques ! avec Julien Courbet sur M6 (999 000 en première partie).
Modernisé et piloté par Nagui, Intervilles 2025 est un pari pour France Télévisions, qui a plusieurs fois repoussé le projet, notamment à cause de la pandémie de Covid-19. Interrompu au bout de 10 ans, le jeu a fait un premier retour en 1985 sur FR3, avant de basculer sur TF1 de 1986 à 1991, toujours avec le trio originel, puis de 1995 à 1999 avec Jean-Pierre Foucault aux commandes.
Adieu les vachettes, bonjour Topa
Par la suite, le jeu, créé par Guy Lux qui le coprésentait avec Léon Zitrone et Simone Garnier initialement, a fait plusieurs retours sporadiques, avec d'autres présentateurs dont, déjà, Nagui. Il n'est plus diffusé sous une forme pérenne depuis 2009.
Contrairement à la version originelle, il n'y a pas de vachettes pour corser les épreuves. Elles ont été remplacées par Topa, mascotte à l'effigie d'une vache conçue par le dessinateur Zep, père de Titeuf. Une décision qui a courroucé les villes taurines de Bayonne, Dax et Mont-de-Marsan. Elles ont décidé de ne pas participer à cette édition 2025.
Qu'en sera-t-il du public ? Les bonnes audiences sont-elles le fruit d'un effet de curiosité ou d'un véritable intérêt pour le programme ? La réponse à l'issue de la prochaine soirée prévue le 10 juillet, la deuxième d'une série de quatre numéros qui doivent se conclure par la grande finale, le 24 juillet à Wallers-Arenberg.