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Comment contrôler les limaces cet été pour éviter leur retour en septembre ?
Comment contrôler les limaces cet été pour éviter leur retour en septembre ?

Le Parisien

time05-08-2025

  • Science
  • Le Parisien

Comment contrôler les limaces cet été pour éviter leur retour en septembre ?

Accablés par la chaleur, les gastéropodes entament une longue pause régénératrice jusqu'aux premières rosées et pluies de septembre. C'est un véritable signal : les limaces reprennent doucement leur activité, accélèrent leur reproduction et les invasions nocturnes recommencent. Lentement mais sûrement, ce sont tous les semis et jeunes plants d'automne qui risquent de disparaître. Mâche, laitues, épinards… un régal pour les limaces ! Où se cachent les limaces en été ? Les limaces savent parfaitement survivre aux chaleurs estivales en désertant la surface au profit des zones les plus fraîches et humides du jardin. Elles se glissent sous les planches, les pierres, les pots retournés, les bordures plastiques ou les tunnels de culture, profitant du peu d'humidité stagnante. Les tas de paillage trop épais, les composts mal aérés ou les mottes de terre sèches mais creuses deviennent également de très bons abris. Les plus téméraires oseront même s'installer dans les arrosoirs posés au sol. Elles choisissent rapidement un recoin sombre dans lequel pondre tranquillement leurs œufs, pendant que le jardinier s'affaire à toute autre chose ! Passez à l'action en plein mois d'août ! Ne laissez pas de répit aux gastéropodes, délogez-les systématiquement en faisant le grand ménage. Cette année, cela se passera autrement n'est-ce pas ? Le grand débarquement n'aura pas lieu, vous connaissez désormais les cachettes et allez pouvoir débusquer l'ennemi avant qu'il n'attaque ! Ne laissez pas de répit aux gastéropodes, délogez-les systématiquement en faisant le grand ménage. Rangez les pots, bâches et tout ce qui pourrait servir d'abri. Retournez, déplacez ou relevez simplement régulièrement les planches et pierres pour assécher le sol au-dessous. Griffez quotidiennement les paillages afin d'exposer les œufs ou jeunes limaces à la lumière et à la sécheresse, cela suffit à interrompre leur développement. Répandez des cendres tamisées, coquilles d'œufs broyées ou bandes de cuivre autour de vos cultures sensibles. Ces répulsifs forment une barrière naturelle, freinant largement l'intrusion des gastéropodes. L'installation de multiples pièges ciblés vous permettra de capturer un grand nombre de limaces. C'est assez facile, posez une planche de bois, un carton humide ou un pot en terre cuite tapissé de mousse humide sur le sol. Les limaces vont s'y réfugier pendant la nuit. Au petit matin, vous n'aurez qu'à soulever et à ramasser ! De bons réflexes… et ceux à éviter Vidéo5 utilisations de la cendre de bois au jardin Connaître et appliquer de bonnes pratiques de jardinage permettent de lutter naturellement contre les nuisibles. Par exemple, s'il est tentant d'arroser le soir « à la fraîche », il s'agit pourtant d'un choix pourtant peu judicieux. L'humidité stagnerait toute la nuit, pour le plus grand plaisir des limaces ! Comme l'avenir, les récoltes appartiennent aux jardiniers qui se lèvent tôt pour un arrosage matinal. Les plantes ont ainsi le temps de se revigorer avant la chaleur. Le feuillage sèche assez rapidement pour limiter les maladies fongiques et les gastéropodes sont moins tentés de sortir. L'utilisation systématique de granulés anti-limaces est un autre réflexe contre-productif. La plupart empoisonnent au passage toute une partie de la faune auxiliaire. Les carabes, orvets, crapauds ou encore les hérissons sont pourtant des prédateurs naturels utiles pour réguler les populations de limaces et bien d'autres nuisibles.

Ce légume-racine est sous-estimé : il pousse sans eau ni engrais
Ce légume-racine est sous-estimé : il pousse sans eau ni engrais

Le Figaro

time05-08-2025

  • Science
  • Le Figaro

Ce légume-racine est sous-estimé : il pousse sans eau ni engrais

Si vous recherchez des légumes faciles à cultiver et nécessitant peu d'entretien, il existe une option originale, savoureuse et qui peut s'adapter à tous les potagers, quelle que soit la région. Explications. Qu'il s'agisse des pommes de terre, des carottes, des choux ou encore du radis, les légumes-racines sont omniprésents dans nos potagers. Cependant, de nombreux jardiniers débutants redoutent ces cultures, car elles nécessitent un sol spécifique, un respect du calendrier des semis et une rotation des cultures. Un légume boudé et pourtant facile à cultiver Malgré l'attention portée aux cultures, il arrive que les légumes-racines peinent à se développer, à cause de mauvaises conditions climatiques notamment. Néanmoins, il est possible d'obtenir de bonnes récoltes avec peu d'efforts, pour la plus grande joie des gourmands n'ayant pas la main verte. C'est notamment le cas avec le salsifis, un légume pourtant décrié. Publicité Rappelant de mauvais souvenirs de plats de cantine aux nostalgiques, le salsifis est pourtant bon pour la santé tout en étant assez simple à cultiver. Il est à la fois boudé par les insectes et les nuisibles, ce qui diminue drastiquement les risques de perte. Parfois, les limaces peuvent croquer ses feuilles, mais il est facile de les tenir éloignées avec des pièges. Le salsifis n'a qu'un seul défaut Ses besoins en eau sont également assez faibles : seule la terre dans laquelle il pousse doit rester fraîche pour garantir une croissance optimale. Étant un légume d'hiver, l'engrais n'est pas nécessaire à sa croissance. En revanche, installer un paillage est recommandé en vue de protéger le sol. Enfin, le salsifis n'est pas aussi sensible aux maladies que les autres plantes, à l'exception de l'oïdium. Son seul défaut a été résumé en une phrase par Éric Roy, maraîcher, interrogé en 2023 par France Info : «Ce n'est pas forcément très difficile à cultiver, mais c'est très long à préparer et à récolter.» À lire aussi Engrais chimiques au potager : qu'a-t-on le droit de faire ? Pour les gourmands désireux d'ajouter des salsifis à leurs menus d'automne, il sera impératif d'effectuer les premiers semis entre les mois de mars et d'avril. De cette manière, les premières récoltes pourront survenir au mois de novembre. Ensuite, il faut prévoir un peu de place au potager, car le salsifis a besoin d'espace. Déposez les graines dans un sol riche et ameubli en veillant à laisser au minimum 25 cm entre chaque rang. Une fois cette opération effectuée, les jardiniers doivent surveiller la terre et s'assurer que la plante ne donne pas de fleurs. Même si elles sont très élégantes avec leur belle teinte violacée, ces fleurs épuisent la racine. En les laissant, les salsifis n'auront pas les éléments nécessaires pour se développer et seront plus petits à la récolte. Il faut les éliminer dès qu'elles apparaissent pour éviter ce problème. Publicité Dès que l'automne est bien installé, les jardiniers peuvent utiliser une bêche pour sortir le légume-racine de terre. Idéalement, il doit être consommé dans les jours qui suivent ou mis en jauge.

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