07-07-2025
Sans argent public, le vélo en libre-service va dans le mur
Le service de location PubliBike n'est toujours pas rentable. Il coûte des centaines de milliers de francs par an à certaines villes. Publié aujourd'hui à 15h53
La location de vélo séduit mais coûte cher.
KEYSTONE
En bref:
Emprunter un vélo, l'utiliser pour un trajet, puis le reposer sans jamais le revoir: la location de vélo séduit. Si en Suisse romande, ce service a rencontré divers problèmes, comme à Lausanne où les actes de vandalisme sur les deux-roues se sont succédé, il est largement plébiscité en Suisse alémanique. Dans ce contexte, « Blick» rappelle que des services comme PubliBike dépendent de subventions publiques considérables pour exister.
«Sans argent public, un système de location de vélo ne peut pas couvrir l'ensemble des coûts», explique le patron de PubliBike, Markus Bacher au média. En Suisse alémanique, plusieurs villes ont ainsi noué des partenariats avec l'entreprise et prévoient d'y injecter des millions de francs. Partenariats coûteux pour les communes
D'après «Blick», ces partenariats pèsent lourd sur les finances publiques. Ainsi, dans le cadre d'un nouveau contrat valable jusqu'en 2033, la Ville de Berne versera 440'000 francs par an, soit un total de 3,5 millions répartis sur huit ans.
De son côté, Zurich a aussi renouvelé son partenariat avec PubliBike. Le nouveau contrat prévoit des subventions encore plus élevées: 13 millions de francs sur dix ans.
Pour rappel, notre enquête montrait qu'en 2022, l'entreprise (aujourd'hui indépendante, mais alors toujours une filiale de Carpostal) n'avait jamais été rentable.
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