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Tour de France femmes : «Le risque est réel», alerte la lauréate de l'édition 2023 à propos de la maigreur dans le peloton
Tour de France femmes : «Le risque est réel», alerte la lauréate de l'édition 2023 à propos de la maigreur dans le peloton

Le Figaro

time3 days ago

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Tour de France femmes : «Le risque est réel», alerte la lauréate de l'édition 2023 à propos de la maigreur dans le peloton

Demi Vollering s'inquiète des conséquences que pourrait avoir la course à la maigreur sur la santé et le bien-être des athlètes. Déjà observé dans le passé au sein du peloton masculin, notamment lorsque Chris Froome dominait les débats, le phénomène de la maigreur inquiète désormais chez les femmes. Coureuse au sein de la formation EF Education-Oatly mais aussi diplômée en diététique, Cédrine Kerbaol avait alerté sur cette dérive lors du récent Tour de France remporté par Pauline Ferrand-Prévot. «On est dans un moment dangereux. Il y a beaucoup de personnes qui ont gagné de grandes courses avec un poids très léger et, indirectement, les jeunes filles qui essaient de performer vont les prendre pour exemple», avait-elle déclaré dans les colonnes de l'Humanité le 30 juillet dernier. Un «moment dangereux» dans le vélo féminin Ciblant notamment des dysfonctionnements possibles au niveau des règles, des problèmes de fertilité, au niveau des os ou des risques décuplés de blessures, la Bretonne avait alimenté le débat abordé par d'autres coureuses comme Demi Vollering, la vainqueur du Tour de France femmes en 2023. Publicité La Néerlandaise a pris une position forte sur le sujet en refusant de rentrer dans cette course à la maigreur qui n'a qu'un objectif : permettre à l'athlète de bénéficier d'un poids embarqué sur le vélo le plus efficace possible en privilégiant la masse maigre, qui est musculaire, à la masse grasse, qui est l'énergie dont n'a pas forcément besoin l'individu lors d'efforts de longue durée. Je ne veux pas forcer mon corps à devenir quelque chose qu'il n'est pas Demi Vollering «Je prends et continuerai de prendre toutes les décisions de ma carrière en privilégiant ma santé. Toujours. La vérité est que je ne suis pas fait pour être le coureur le plus léger du peloton. Et je ne veux pas forcer mon corps à devenir quelque chose qu'il n'est pas», indique-t-elle sur son compte Facebook, s'inquiétant du fait que 80% des questions qui lui ont été posées lors de la conférence de presse d'après Tour de France avaient concerné la maigreur dans le peloton. Perdre du poids n'est pas la solution ultime. Pour moi, la performance est bien plus que ça. Demi Vollering «Perdre du poids n'est pas la solution ultime. Pour moi, la performance est bien plus que ça. C'est une question de force, d'équilibre, de bien s'alimenter, de se sentir fort mentalement et de récupérer plus vite que les autres», insiste la coureuse de 28 ans qui mesure 1.72 m pour 57 kilos. «Je sais que ce n'est pas 100% sain. Mais nous avions un bon plan avec le nutritionniste de l'équipe et tout est sous contrôle. Je n'ai pas fait d'excès et j'avais encore de l'énergie après neuf jours de course», avait reconnu Pauline Ferrand-Prévot sur ce sujet sensible. La championne olympique avait perdu plusieurs kilos pour se préparer de manière optimale pour le Tour de France. Une responsabilité face à la jeune génération Vollering a tenu à s'exprimer une nouvelle fois sur ce sujet parce que «les jeunes filles nous regardent.» Un devoir de responsabilité, selon elle, face aux jeunes générations. «Ils remarquent ce que nous disons et ce que nous ne disons pas. Ce que nous montrons. Ce qui est célébré comme "la voie" vers la réussite. Parfois, ce qu'ils voient plante discrètement une graine. Ils n'en parleront peut-être pas, ou ne réaliseront même pas que cela devient dangereux.» À VOIR AUSSI - Mercato : Heung-min Son explique son choix de rejoindre le Los Angeles FC

Zara forcé de retirer des pubs montrant une maigreur jugée excessive
Zara forcé de retirer des pubs montrant une maigreur jugée excessive

24 Heures

time5 days ago

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Zara forcé de retirer des pubs montrant une maigreur jugée excessive

Le géant de la fast fashion a dû retirer des clichés publicitaires. En cause: la maigreur trop prononcée de ses mannequins. Publié aujourd'hui à 17h27 Voici le cliché publicitaire que la marque espagnole a dû retirer sous décision de l'ASA. BBC / Zara Une «maigreur malsaine»: voilà les termes choisis par l'Autorité britannique des normes publicitaires (ASA) pour justifier sa décision d'interdire deux publicités de la marque de mode Zara, explique la BBC . Selon l'organisme de régulation, les ombres et la coiffure donnaient à l'une des mannequins une apparence «émaciée». Sur une autre image, ce sont les clavicules trop «saillantes» du mannequin qui ne passent pas. L'ASA a qualifié ces publicités d'irresponsables, et exigé qu'elles ne soient plus diffusées. Zara, de son côté, s'est exécuté: elle a retiré les images incriminées. L'enseigne espagnole affirme toutefois que les mannequins concernés disposaient de certificats médicaux attestant d'une bonne santé au moment des prises de vues – une pratique encouragée par le British Fashion Council depuis 2007. Voici les autres clichés que la marque espagnole a dû retirer. BBC / Zara Cet épisode s'inscrit dans un contexte particulier. Un peu à bas bruit, la maigreur extrême regagne le cœur de l'industrie de la mode, du luxe à la fast fashion. Au moment de la rédaction de cet article, le site de Zara présente d'ailleurs une multitude de silhouettes analogues à celles qui ont suscité l'ire de l'ASA. Une valorisation de la minceur également présente hors des podiums, comme le prouve la tendance #SkinnyTok qui a inondé les réseaux sociaux des adolescentes ces derniers mois. La maigreur valorisée dans les publicités Newsletter «Dernières nouvelles» Vous voulez rester au top de l'info? «24 heures» vous propose deux rendez-vous par jour, pour ne rien rater de ce qui se passe dans votre Canton, en Suisse ou dans le monde. Autres newsletters Vous avez trouvé une erreur?Merci de nous la signaler.

« Je sais que ce n'est pas sain à 100 % » : Pauline Ferrand-Prévôt comprend les critiques sur son poids mais assume sa préparation
« Je sais que ce n'est pas sain à 100 % » : Pauline Ferrand-Prévôt comprend les critiques sur son poids mais assume sa préparation

L'Équipe

time6 days ago

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« Je sais que ce n'est pas sain à 100 % » : Pauline Ferrand-Prévôt comprend les critiques sur son poids mais assume sa préparation

Plusieurs coureuses ont pointé les risques de la maigreur extrême dans le peloton en marge du Tour de France femmes avec Zwift. Pauline Ferrand-Prévôt (33 ans), qui s'est imposé une préparation exigeante pour gagner, a répondu aux critiques sur son poids dans un entretien accordé à Rouleur Magazine. Victorieuse du Tour de France femmes dimanche, Pauline Ferrand-Prévôt est au coeur d'un débat sur la maigreur extrême dans le peloton, depuis l'alerte lancée par Cédrine Kerbaol dans L'Humanité. Dans une interview accordée à Rouleur Magazine, qu'elle a elle-même relayée sur son compte Instagram, la championne olympique a assumé sa préparation ciblée, qui lui a fait perdre quatre kilos : « Chacune se prépare comme elle l'entend. Pour Roubaix, j'étais beaucoup plus lourde parce que je savais que j'avais besoin d'être plus lourde pour avoir de la puissance sur les plats. » À l'inverse, elle explique avoir visé un poids plus léger pour affronter l'ascension du col de la Madeleine sur la 8e étape : « Je sais aussi que cette forme que j'ai maintenant, je ne la garderai pas éternellement. C'est juste pour le Tour de France. » En conférence de presse au soir de la dernière étape, Demi Vollering, deuxième du Tour, avait partagé l'inquiétude de Kerbaol sur le sujet : « Il ne faut pas être super maigre pour gagner. Je suis fière de mon poids. J'espère qu'à l'avenir, je pourrai à nouveau gagner grâce à mon poids et montrer aux filles qu'il n'est pas nécessaire d'avoir la peau sur les os pour gagner. » « Tout le monde doit comprendre que c'est aussi notre travail d'être les meilleures possible » Pauline Ferrand-Prévôt à Rouleur Magazine Des critiques que Ferrand-Prévôt comprend : « Je ne veux pas rester comme ça, je sais que ce n'est pas sain à 100 %, admet-elle. Mais nous avions aussi un bon plan avec le nutritionniste de l'équipe et tout est sous contrôle. Je n'ai rien fait d'extrême et j'avais encore de l'énergie après neuf jours de course. C'est un sujet délicat parce qu'il faut trouver la limite, mais je sais aussi que je ne peux pas rester comme ça éternellement. C'est le choix que j'ai fait. » Et maintenant, quels objectifs pour PFP ? La Française de 33 ans confie également avoir « reçu pas mal de plaintes sur Instagram à ce sujet, les gens disant [qu'elle n'était] pas un bon exemple pour les jeunes ». Mais elle considère que cela demande avant tout un travail de sensibilisation des spectateurs : « Les parents devraient éduquer leurs enfants et leur dire :"Pauline est comme ça parce qu'elle se prépare pour le Tour de France - ce n'est pas éternel". Tout le monde doit comprendre que c'est aussi notre travail d'être les meilleures possible. »

« Il ne faut pas être super maigre pour gagner » : Demi Vollering, 2e du Tour de France femmes, alerte sur la perte de poids
« Il ne faut pas être super maigre pour gagner » : Demi Vollering, 2e du Tour de France femmes, alerte sur la perte de poids

L'Équipe

time7 days ago

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« Il ne faut pas être super maigre pour gagner » : Demi Vollering, 2e du Tour de France femmes, alerte sur la perte de poids

Demi Vollering (FDJ-Suez) a terminé 2e du Tour de France femmes avec Zwift derrière Pauline Ferrand-Prévôt, dimanche. La Néerlandaise de 28 ans veut se poser en exemple devant le risque de maigreur extrême dans le peloton. Deuxième du Tour de France femmes, Demi Vollering s'est mêlée au débat autour de la maigreur extrême qui a agité le peloton en marge de l'épreuve, depuis l'alerte lancée par la Bretonne Cédrine Kerbaol (EF Education-Oatly). En conférence de presse dimanche soir, il a été demandé à la star néerlandaise si elle pourrait perdre du poids pour rivaliser avec Pauline Ferrand-Prévôt, qui a surclassé toute la concurrence pour s'adjuger la victoire finale. « Il ne faut pas être super maigre pour gagner, a insisté la leader de FDJ-Suez. Je suis fière de mon poids. J'espère qu'à l'avenir, je pourrai à nouveau gagner grâce à mon poids et montrer aux filles qu'il n'est pas nécessaire d'avoir la peau sur les os pour gagner. » Red-S, la maladie qui ébranle le peloton en silence « PFP » s'est aussi exprimée sur la perte de poids Vollering (28 ans), lauréate de la Grande Boucle en 2023, a simplement concédé qu'elle ne serait « jamais aussi légère que Pauline ou Gigante ». Avant de renchérir : « J'ai plutôt le bon poids, je suis juste plus grande (1,72 m contre 1,65 m pour la Française et l'Australienne). » Pauline Ferrand-Prévôt avait déclaré, à l'issue du Tour, avoir perdu du poids avant le Grand Départ à Vannes. « Je sais que je ne peux pas être super mince toute la saison, et je ne trouve pas cela très sain, alors je préfère, quand j'ai un objectif, perdre du poids lentement, pour être au bon poids au bon moment », avait-elle expliqué. Et maintenant, quelles nouvelles conquêtes pour PFP ? Mercredi dernier, la grimpeuse Cédrine Kerbaol, également titulaire d'un BTS en diététique, avait mis en garde face aux risques inhérents à une trop grosse perte de poids dans les colonnes de L'Humanité : « Il y a beaucoup de personnes qui ont gagné de grandes courses avec un poids très léger et, indirectement, les jeunes filles qui essaient de performer vont les prendre pour exemple. »

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