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Le HuffPost France
10 hours ago
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En Russie, les Nord-Coréens ne se sont pas seulement envoyés dans l'armée
CORÉE DU NORD - Une nouvelle illustration des liens étroits entre Moscou et Pyongyang. Selon une longue enquête de la BBC, la Corée du Nord envoie des hommes en Russie non seulement dans l'armée, comme les autorités des deux pays ont fini par le reconnaître, mais aussi comme travailleurs pour combler les pénuries de main-d'œuvre causées par la guerre en Ukraine. Selon cette enquête – qui s'appuie notamment sur des entretiens avec six travailleurs nord-coréens ayant fui la Russie –, plus de 50 000 citoyens sont employés dans des conditions « épouvantables ». La plupart d'entre eux travaillent dans le bâtiment, pour des constructions de grande envergure, mais certains sont aussi employés dans des usines de vêtement ou des centres informatiques. Les six Nord-coréens interrogés témoignent de conditions d'esclavage moderne. Réveillés à 6h du matin, leurs journées de travail s'étendaient jusqu'à 2h le lendemain, avec seulement deux jours de congé par an. « Certains quittaient leur poste pour dormir pendant la journée ou s'endormaient debout, mais les superviseurs les trouvaient et les battaient », raconte l'un d'eux. « J'avais l'impression d'être dans un camp de travail, une prison sans barreaux », confie un autre. D'après la BBC, les ouvriers dorment sur les chantiers où ils travaillent, dans des conteneurs sales, surpeuplés et infestés d'insectes. Ils sont également exposés à des conditions de travail dangereuses. Sous haute surveillance En mai dernier, le Wall Street Journal faisait déjà état de Nord-Coréens employés par la Russie. Ces emplois sont très convoités par les Nord-Coréens, car ils promettent une meilleure rémunération. En réalité, l'essentiel des revenus de ces travailleurs est versé à l'État et les travailleurs ne peuvent y avoir accès qu'à leur retour. Ce mode de rémunération permet d'éviter la fuite des citoyens envoyés en Russie. Pour cela, les travailleurs sont également particulièrement surveillés et limités dans leurs déplacements. Depuis 2019, l'ONU interdit pourtant le recours à la main-d'œuvre nord-coréenne à l'étranger, afin de ne pas financer le régime de Kim Jong Un. Ces nouvelles révélations interviennent quelques mois après la confirmation par la Corée du Nord de l'envoi de soldats aux côtés des forces russes en Ukraine.


La Presse
25-07-2025
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Des infirmières espèrent que le nouveau sentiment d'unité favorisera la mobilité
Dans une déclaration à la fin de leur réunion de mercredi, les premiers ministres ont déclaré qu'ils travailleraient à « faciliter davantage la mobilité de la main-d'œuvre dans le domaine de la santé », le cas échéant. (Ottawa) L'Association des infirmières et infirmiers du Canada (AIIC) espère que la nouvelle approche « Équipe Canada unie » au sein du Conseil de la fédération mènera à l'harmonisation des permis d'exercice des infirmières et infirmiers à l'échelle du pays. Sarah Ritchie La Presse Canadienne L'association était parmi les nombreux groupes de défense des droits des infirmières et infirmiers présents à la récente réunion annuelle des premiers ministres du Canada. Si les soins de santé ont tendance à occuper une place centrale lors des réunions des premiers ministres, la réunion de cette année avec le premier ministre Carney a été dominée par les discussions sur la guerre commerciale mondiale menée par le président américain, Donald Trump. L'AIIC et l'Association médicale canadienne (AMC) exhortent depuis longtemps les provinces et les territoires à veiller à ce que les permis d'exercice des médecins et des infirmières soient reconnus partout au pays. Dans une déclaration à la fin de leur réunion de mercredi, les premiers ministres ont déclaré qu'ils travailleraient à « faciliter davantage la mobilité de la main-d'œuvre dans le domaine de la santé », le cas échéant. Mais Katherine Fierlbeck, politologue à l'Université Dalhousie spécialisée en politique de santé, affirme que les provinces se sont contentées de se débaucher mutuellement des travailleurs de la santé, ce qui pourrait les rendre réticentes à faciliter la mobilité des personnes.