Dernières actualités avec #maltraitanceanimale


Le Figaro
a day ago
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Seine-Saint-Denis : après la découverte de chiens «au bord de la mort», un homme bientôt jugé pour actes de cruauté
Les animaux étaient recouverts de plaies sanglantes et d'hématomes. Leur propriétaire, un jeune père de 25 ans, a été placé en détention provisoire dans l'attente de son procès, prévu le 5 septembre prochain au tribunal de Bobigny. «Monsieur est spécialisé dans la maltraitance animale.» Mercredi après-midi, le parquet de Bobigny a requis, et obtenu, le placement en détention provisoire d'un homme de 25 ans jusqu'à son procès qui aura lieu le 5 septembre prochain. Le prévenu, à la carrure imposante, est suspecté d'avoir infligé de graves sévices à ses deux chiens. Lundi, vers 13h30, ses voisins de Pierrefitte-sur-Seine, en Seine-Saint-Denis, ont découvert un American Staffordshire terrier errant dans les parties communes de leur immeuble. L'animal est dans un piteux état : il est recouvert «de plaies saignantes et d'hématomes au niveau de la gueule», indique une source policière au Figaro. «Son œil gauche était si gonflé qu'il en était devenu invisible», ajoute l'association Action protection animale (APA) présente sur place. Derrière la porte d'un logement, des jappements se font entendre. Sur ordre du parquet, les policiers forcent l'entrée et libèrent un second animal, une femelle croisée Dogue et Staff, présentant «un œdème au niveau du crâne». Dans l'appartement, souillé de nombreuses traces de sang, les agents découvrent «un bâton en bois avec des clous et recouvert de sang». Publicité «Au bord de la mort» Ils mettent également la main sur le carnet de santé d'un troisième chien pris en charge début juillet par l'APA «dans un état de dénutrition avancé et au bord de la mort», souligne le parquet. «On l'avait retrouvé errant dans le même quartier mais on n'avait pas réussi à savoir qui était son propriétaire», nous explique l'administrateur de l'association, Arnold Lhomme, qui suspecte des violences de longue date. «Des voisins ont enregistré des audios sur lesquels on entend les chiens crier de douleurs. Mais ils ne les avaient pas fait parvenir à la police, sûrement par crainte de cet individu violent», s'avance-t-il. Après avoir passé 24 heures en garde à vue, le jeune père d'une petite fille issue d'une première union, et sans emploi, ne peut être jugé lors de la session de comparutions immédiates de ce mercredi, surchargée de dossiers. Le tribunal renvoie l'audience au 5 septembre prochain mais doit encore trancher : dans ce laps de temps, le prévenu doit-il être laissé libre ou placé en détention provisoire ? Pour le parquet, la seconde solution s'impose au regard, notamment, de ses antécédents judiciaires. L'habitant de Pierrefitte originaire de Guyane a déjà été condamné pour du trafic de stupéfiants, un vol à main armée et des violences sur la mère de sa fille. «Une personnalité inquiétante» Une agressivité qu'il semble reproduire sur sa compagne actuelle au vu, par exemple, des textos récemment envoyés : «Sur la Bible je vais te tuer», entre autres insultes et menaces. Or, c'est chez cette jeune femme - qui a déjà déposé plainte contre lui pour harcèlement - qu'il serait hébergé s'il était laissé libre. «Ce serait lui faire courir le risque d'être victime de violences en attendant le procès», souligne la procureure qui pointe également la possible réitération d'actes de cruauté sur les animaux : «On a retrouvé dans le téléphone de Monsieur 64 annonces auxquelles il a répondu pour acheter des chiens. Il a une personnalité très inquiétante.» Après en avoir délibéré, le tribunal a donc ordonné son placement en maison d'arrêt. Les chiens ont quant à eux été pris en charge par l'APA. Le mâle, âgé d'à peine un an, a été opéré. Le risque vital a été écarté mais il est possible qu'il perde la vue de son œil gauche. La femelle a reçu les soins nécessaires à ses plaies.


Le Parisien
19-07-2025
- Entertainment
- Le Parisien
Concert d'Alonzo au Vélodrome : le rappeur et son comparse Soprano débarquent sur scène à cheval
Il a voulu marquer le coup. Alonzo , rappeur emblématique de la scène urbaine marseillaise, a fait son entrée sur un cheval lors de son concert au stade Vélodrome samedi soir. Une apparition inédite qui a déjà été visionnée des dizaines de milliers de fois sur les réseaux sociaux... et qui a dérangé quelques internautes. « Maltraitance animale », « pauvre bête », regrettent par exemple plusieurs utilisateurs de X. Plus tard dans la soirée, c'est Soprano , qui a fait ses débuts dans la musique aux côtés d'Alonzo dans le groupe phocéen Psy 4 de la Rime, qui a lui aussi débarqué sur scène assis sur un cheval. Pour la première fois de sa longue carrière à succès, Alonzo s'est produit ce samedi soir dans l'enceinte de l' Olympique de Marseille , niché au coeur de la cité phocéenne. 59 000 personnes se trouvaient dans les gradins et la fosse pour vivre cette consécration pour l'artiste. Alonzo n'est pas le seul rappeur marseillais à avoir réussi cette performance. SCH, Soprano ou l'inévitable Jul ont déjà réussi à remplir le Stade Vélodrome à plusieurs reprises.


Le Figaro
09-07-2025
- Politics
- Le Figaro
Belgique : un homme traîne son chien mort derrière sa voiture, des internautes mettent le feu à sa maison
Une automobiliste a raconté sur Facebook avoir suivi un véhicule qui traînait le corps de son berger allemand sans vie sur plusieurs kilomètres. Des internautes sont parvenus à retrouver l'adresse du propriétaire de l'animal et à incendier son domicile, par vengeance. Alors qu'elle rentrait chez elle, Victoria a assisté à l'horreur. Ce vendredi 4 juillet, à 22 heures, sur la route reliant les communes de Dalhem et Visé en Belgique, l'automobiliste a constaté avec effroi qu'une laisse dépassait de la fenêtre d'une voiture qu'elle suivait, avec au bout un berger allemand mort, traîné sur plusieurs kilomètres. Sur Facebook, Victoria a publié une vidéo de la scène et raconte avoir «klaxonné à plusieurs reprises» pour pousser le conducteur à arrêter son 4x4 qui circulait à plus de 80 km/h. «Il a fini par immobiliser son véhicule et s'est approché de moi en me demandant si c'était bien moi qui klaxonnais», explique-t-elle. Avant d'ajouter : «Je lui ai alors demandé s'il trouvait ça normal de traiter son animal de cette manière. Sa réponse glaçante : 'Je fais ce que je veux, c'est mon chien'.» Publicité Par la suite, Victoria précise que l'homme a finalement détaché l'animal, prénommé Arès selon RTL Info, avant de le jeter dans son coffre et de repartir. La police a ensuite été prévenue de l'incident et la conductrice s'est rendue au commissariat pour déposer plainte pour maltraitance animale. Une enquête a été ouverte. Selon la législation belge, le propriétaire du chien mort risque 8 jours à 3 ans d'emprisonnement et/ou une amende de 800 à 8.000.000 euros, ainsi que le retrait du permis de détention d'un animal. Victoria a partagé des images et des détails de la scène d'horreur à laquelle elle a assisté sur la route. Capture d'écran Facebook Le conducteur plaide la thèse de «l'accident» Le propriétaire du chien, lui aussi s'est présenté à la police de la commune d'Hermalle le lendemain matin, indiquant qu'il s'agissait là d'un accident, précisent nos confrères belges. Il ne se serait pas rendu compte que le chien avait sauté par la fenêtre. «Monsieur précise dans son audition, s'être rendu le 4 juillet vers 19h dans un café situé à Dalhem. Il dit avoir laissé son chien dans son véhicule, et plus précisément, dans son coffre, attaché par sa laisse», indique le parquet de Liège. Le propriétaire de l'animal serait ensuite venu récupérer sa voiture à 22h, «sans prêter attention à la présence de son chien, pensant que celui-ci dormait dans le coffre». «Il dit avoir été averti de la situation par les appels de phares d'une conductrice. C'est à ce moment-là qu'il aurait réalisé que son chien était pendu à l'extérieur par la fenêtre arrière droite de son véhicule. Monsieur l'a détaché, l'a mis dans son coffre et est reparti», poursuit le parquet. «Tueur de chien» À la suite de la publication de Victoria sur les réseaux sociaux, de nombreux commentaires et partages ont fusé. Si la plaque d'immatriculation est cachée sur le post de la conductrice, certains internautes sont parvenus à l'identifier, remontant ainsi jusqu'à l'identité du propriétaire, et à son adresse. Son visage a été diffusé par des internautes, accompagné de commentaires tels que : «Voici le visage de l'homme qui a tiré son chien à l'arrière de sa voiture !» La police a alors rapidement prévenu l'homme, selon le média belge SudInfo, l'invitant à se retirer temporairement des réseaux sociaux et à quitter son domicile. Ce que le conducteur n'a pas respecté, et qui aurait pu lui coûter la vie. Dans la nuit de dimanche à lundi, vers 1h30, sa maison a été incendiée alors qu'il dormait à l'étage. Il a rapidement pu sortir. La porte de son garage a par la suite été taguée : «Tueur de chien». Publicité Le bourgmestre d'Oupeye Serge Fillot a ensuite tenté d'apaiser la situation. «J'appelle les citoyens à se calmer, à ne pas appeler au meurtre, à ne pas appeler à la violence. Le citoyen ne se fait pas justice soi-même», a-t-il déclaré. Avant de conclure : «Nous allons sécuriser les lieux et des mesures seront prises pour protéger cette personne, aussi bien sur son lieu de travail que sur son lieu de vie.»