Dernières actualités avec #manifestation


Le Parisien
20 hours ago
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Manifestation contre l'autoroute A69 : fête et incidents à proximité du chantier
Un rassemblement festif pour célébrer la suspension de l'autoroute controversée de l'A69 décidée le 27 février. Malgré la reprise des travaux accordée le 28 mai par la justice, près de 1 000 opposants à cette liaison autoroutière entre Toulouse (Haute-Garonne) et Castres (Tarn), selon la préfecture, se sont réunis, ce samedi 5 juillet, au château de Scopont , à Maurens-Scopont (Tarn), lieu emblématique où le tracé passe à moins de 300 m. C'est sur ce terrain privé que des centaines de personnes ont convergé dès vendredi pour cette manifestation baptisée « TurboTeuf » et interdite par la préfecture .


Le HuffPost France
a day ago
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« Turboteuf » contre l'A69 : des incidents après une journée dans le calme entre gendarmes et militants
FRANCE - Jusqu'ici, la journée était plutôt calme. Des manifestants anti- A69, rassemblés dans le parc d'un château, ont commencé ce samedi 5 juillet dans l'après-midi à défiler vers le chantier de l'autoroute contestée, où ils ont lancé des pierres sur les forces de l'ordre, qui ont répondu par le tir de grenades lacrymogènes, ont constaté des journalistes de l'AFP. « Force doit rester à la loi », a écrit Emmanuel Macron sur compte X sur lequel il a apporté son « soutien à nos forces de l'ordre qui, mobilisées sur le chantier de l'A69 ce week-end, font face à des manifestants violents ». Lire aussi Avant l'examen du texte sur l'A69, un militant écologiste s'installe dans un platane face à l'Assemblée Plusieurs centaines de manifestants, parmi lesquels une cinquantaine de protestataires masqués et vêtus de noir, sont sortis du périmètre privé du château, bloquant une route nationale proche avec des troncs d'arbres et des branches, en scandant « no macadam ». Le préfet du Tarn publie des photos des saisies Interdite par la préfecture, la nouvelle mobilisation de collectifs écologistes contre l'autoroute A69 Toulouse-Castres s'est d'abord déroulée dans une ambiance bon enfant ce samedi devant un château à Maurens-Scopont (Tarn). « On va tout fêter ! », proclamait une banderole à l'entrée du château où un millier de participants se sont réunis pour dire « non à l'A69 et à son monde ». Cette mobilisation baptisée « Turboteuf » était annoncée comme « festive », mais la préfecture avait relevé la « présence importante » de personnes encagoulées ou masquées. Au pied du château délabré de Scopont où ils étaient accueillis, les organisateurs avaient annoncé à la tribune leur intention de défiler en « carnaval » à partir de 17h en dehors du parc privé sur le chantier de l'A69 où 1500 gendarmes ont été déployés en raison des risques de trouble à l'ordre public. De nombreux gendarmes, fourgons et véhicules blindés d'intervention étaient positionnés autour du château et sur une base d'engins de chantier à proximité, a constaté l'AFP. Le préfet du Tarn Laurent Buchaillat a annoncé, photos à l'appui, qu'ont été saisis 55 « dispositifs hostiles » pouvant « constituer des armes par destination ». « Nous ne laisserons rien passer, a martelé aussi sur X le ministre de l'Intérieur Bruno Retailleau. Quand, au nom de l'écologie, on mobilise des dizaines de militants d'ultra-gauche encagoulés et dangereux, dont une cinquantaine de fichés S, qui ne veulent que détruire ou casser du flic, alors c'est qu'on a basculé dans la sédition et l'ultra-violence ». « S'il faut cramer des machines… » Auparavant, les manifestants, masqués ou portant des chapeaux de paille, ont écouté de la musique et les prises de parole des organisateurs, assis dans l'herbe. « On a une justice qui devient hallucinante et qui dit qu'on peut reprendre le chantier d'une autoroute déclarée illégale par le tribunal », a notamment déclaré Jean Olivier, coprésident des Amis de la Terre Midi-Pyrénées. « S'il faut aller au-delà de la loi, on le fera, a déclaré Amalia, membre d'Extinction Rebellion Toulouse, aux nombreux médias présents. S'il faut cramer des machines, bloquer une route on le fera, parce qu'il est absolument nécessaire de s'opposer à ce projet inutile imposé et écocidaire. » Même si le chantier est considérablement avancé - arbres abattus, ponts construits, terrassement en cours - les opposants comptent empêcher la finalisation de cette infrastructure, dont la construction a débuté en 2023 et qui doit être achevée au second semestre 2026. Aline, du collectif la Voie est Libre, estime que « l'autoroute est plus faite au service des marchandises que des habitants, or nous, nous souhaitons un territoire exemplaire en matière environnemental ». Depuis le printemps 2023, la contestation a pris différentes formes : manifestations, grèves de la faim, occupations d'arbres au cœur de Zones à défendre (ZAD). Mais c'est sur le terrain juridique que les opposants ont réussi à stopper les pelles mécaniques, avec une interruption des travaux ordonnée par le tribunal administratif de Toulouse fin février. Mais avant l'examen du dossier au fond prévu à la fin de l'année, la cour administrative d'appel de Toulouse a autorisé fin mai une reprise du chantier.


Le Figaro
a day ago
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- Le Figaro
A69 : Bruno Retailleau accuse les opposants de «sédition et l'ultraviolence»
Le ministre de l'Intérieur a dénoncé samedi la présence d'une «cinquantaine de fichés S» et de militants d'ultra-gauche parmi les opposants à l'A69. Plusieurs manifestants étaient par ailleurs armés de «catapultes», de boules de pétanque ou de haches. «Catapultes», des boules de pétanques ou encore des haches : le ministre de l'Intérieur a dénoncé samedi la présence d'armements de fortune retrouvés sur des manifestants contre le projet d'A69. Bruno Retailleau a accusé «l'ultragauche» de défier la justice et l'État, et de «basculer dans la sédition et l'ultraviolence», tandis que son collègue des Transports Philippe Tabarot a fustigé «des activistes, soi-disant écologistes». Dans un message posté sur X, Bruno Retailleau, également président de LR, a estimé que «quand, au nom de l'écologie, on prépare une manifestation avec des armes comme des catapultes, des boules de pétanque ou des haches; quand, au nom de l'écologie, on mobilise des dizaines de militants d'ultra-gauche encagoulés et dangereux, dont une cinquantaine de fichés S, qui ne veulent que détruire ou casser du flic, alors c'est qu'on a basculé dans la sédition et l'ultra-violence». Publicité Accompagnant son post de photos de bassines remplies de cailloux, de haches et d'une catapulte artisanale, Bruno Retailleau a jugé que les forces de l'ordre déployées sur le site faisaient face à des «groupes de barbares sans limite qui veulent créer le chaos». Lors de manifestations violentes contre les «bassines» dans les Deux-Sèvres, son prédécesseur, Gérald Darmanin, avait déjà dénoncé «l'écoterrorisme» de certains militants écologistes. Rappelant que la manifestation avait été interdite par arrêté préfectoral, Philippe Tabarot a dénoncé, également dans un message posté sur X, une «violence préparée». «L'ultra-gauche défie la justice et l'État sur le chantier de l'A69. Ces activistes, soi-disant écologistes, bloquent un projet soutenu par les élus et les habitants et la reprise d'un chantier autorisée par la justice», a ajouté le ministre des Transports. Et de promettre: «L'État ne pliera pas devant des professionnels de la contestation qui ne respectent pas la loi». Un rassemblement de collectifs écologistes a débuté samedi à Maurens-Scopont (Tarn) pour protester contre la construction de l'autoroute A69 Toulouse-Castres. Cette mobilisation baptisée «Turboteuf» est annoncée par ses organisateurs comme «festive» mais les pouvoirs publics craignent des débordements avec la présence de personnes encagoulées ou masquées parmi les manifestants.


Le Parisien
a day ago
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- Le Parisien
Incidents aux abords du chantier de l'A69 : tirs de lacrymogène et jets de pierre entre manifestants et forces de l'ordre
La situation proche de dégénérer ? Manifestants et forces de l'ordre ont échangé ce samedi tirs de lacrymogènes et jets de pierre lors de cette nouvelle mobilisation de collectifs écologistes contre l'autoroute A69 Toulouse-Castres, a constaté un journaliste de l'AFP sur place. L'événement se déroulait jusque la dans une ambiance bon enfant devant un château à Maurens-Scopont (Tarn). Les organisateurs avaient ensuite annoncé un défilé à l'extérieur, en présence des forces de l'ordre. De nombreux gendarmes, fourgons et véhicules blindés d'intervention étaient positionnés autour du château et sur une base d'engins de chantier à proximité. Le préfet du Tarn Laurent Buchaillat a annoncé, photos à l'appui, qu'ont été saisis 55 « dispositifs hostiles » pouvant « constituer des armes par destination ». > Plus d'informations à suivre sur


24 Heures
a day ago
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Appel à de nouvelles manifestations contre le pouvoir au Togo
Des blogueurs et artistes togolais invitent la population à manifester après les protestations de juin, violemment réprimées et qui ont fait sept morts. Publié aujourd'hui à 11h04 Des éléments de la gendarmerie togolaise déployés lors des manifestations le 6 juin dernier dans la capitale. AFP Un nouvel appel à manifester contre le pouvoir au Togo a été lancé par les organisateurs des manifestations de juin, qui ont fait plusieurs morts. Les manifestants protestaient en juin contre les arrestations de personnalités critiques du gouvernement, la hausse du prix de l'électricité ou encore la réforme constitutionnelle de 2024 permettant au président Faure Gnassingbé de consolider son pouvoir. «Les 16 et 17 juillet, on reprend les manifestations», disent les blogueurs et artistes qui avaient appelé aux manifestations de juin, dans une vidéo diffusée sur TikTok vendredi soir. Le 17 juillet sont prévues des élections municipales, dont plusieurs importants partis d'opposition et des membres de la société civile ont demandé le report vendredi. «Ils sont morts pour une cause noble» «Nous demandons à toute la population de sortir massivement les 16 et 17 juillet. Les sept qui sont morts pour la Nation, nous leur rendons hommage. Ils sont morts pour une cause noble», ont ajouté les organisateurs de ce «Mouvement du 6 Juin (M66)». Lors des manifestations de fin juin – d'autres avaient eu lieu au début du mois – sept personnes sont mortes, des dizaines ont été blessées et plus de 60 interpellées, selon des organisations de la société civile. Les autorités n'ont pas donné de bilan chiffré mais ont fait état de morts «par noyade», deux selon la gendarmerie. L'opposition impute les sept morts aux forces de l'ordre. Amnesty International réclame l'ouverture d'enquêtes L'Assemblée nationale a annoncé qu'elle se «pencherait sur les réelles circonstances» de ces violences. L'ONG Amnesty International a elle demandé l'ouverture d'enquêtes «indépendantes et transparentes». À ce stade, vous trouverez des contenus externes supplémentaires. Si vous acceptez que des cookies soient placés par des fournisseurs externes et que des données personnelles soient ainsi transmises à ces derniers, vous devez autoriser tous les cookies et afficher directement le contenu externe. Vendredi, le ministre de l'Enseignement technique Isaac Tchiakpè a décrit à la presse «une situation de calme et de stabilité» dans le pays. «Les activités se déroulent normalement, les examens nationaux se déroulent à la perfection, les commerces ouvrent, l'administration est ouverte. On n'a pas un pays en tension», a-t-il dit. Le parti au pouvoir a annulé sa marche prévue samedi en soutien à Faure Gnassingbé, sans préciser les motifs, a appris l'AFP de sources proches du parti. Davantage sur la situation au Togo Newsletter «Dernières nouvelles» Vous voulez rester au top de l'info? «24 heures» vous propose deux rendez-vous par jour, pour ne rien rater de ce qui se passe dans votre Canton, en Suisse ou dans le monde. Autres newsletters AFP Vous avez trouvé une erreur?Merci de nous la signaler.