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Jeux de guerre : sept jours en immersion dans un sous-marin nucléaire en pleine simulation
Jeux de guerre : sept jours en immersion dans un sous-marin nucléaire en pleine simulation

Le Figaro

time2 days ago

  • Le Figaro

Jeux de guerre : sept jours en immersion dans un sous-marin nucléaire en pleine simulation

REPORTAGE - Le Figaro Magazine s'est immergé une semaine avec l'équipage d'un sous-marin nucléaire d'attaque, puis sur une frégate multimission, à l'occasion des grandes manœuvres conduites dans l'Atlantique par la France et les alliés européens. Tôt le matin, nous embarquons depuis la rade de Brest dans un hélicoptère Caïman Marine, fleuron des forces de l'Otan, avec un photographe de la Royale et l'enseigne de vaisseau qui me chaperonne. Il file à vive allure dans le grondement de son rotor pendant une heure au-dessus des flots, puis se rapproche de la surface. Un sous-marin sort de l'eau au point GPS convenu. Le vaisseau magnifique s'ébroue dans l'océan bleu gris. Le « ballet » du contact commence. Un militaire acrobate déroule un filin pour relier la carlingue de l'hélico au kiosque du bâtiment. C'est ainsi qu'on appelle l'espèce de nageoire dorsale de ce cachalot géant. Deux de nos passagers glissent jusqu'à l'ouverture étroite, où trois membres d'équipage les empoignent. On ne nous fait pas signe de descendre. Il s'agit d'un sous-marin nucléaire d'attaque (SNA), sorti de sa discrétion légendaire pour accueillir deux invités. « On est encore dans les eaux françaises, on fait ce qu'on veut ici », nous explique un officier…

Vous avez les dents sensibles ? C'est peut-être la faute d'un poisson venu du fond des âges
Vous avez les dents sensibles ? C'est peut-être la faute d'un poisson venu du fond des âges

Le Figaro

time4 days ago

  • Science
  • Le Figaro

Vous avez les dents sensibles ? C'est peut-être la faute d'un poisson venu du fond des âges

Réservé aux abonnés Chez les plus anciens vertébrés, les dents ne servaient pas à mâcher mais à « ressentir » le monde environnant. Un simple contact avec une brosse à dents ou une glace suffit parfois à provoquer une vive douleur aux dents. Malgré leur apparente robustesse, nos dents abritent en effet un réseau nerveux très sensible aux moindres variations de température ou de pression dans sa couche interne, appelée « dentine ». Mais si ce système sensoriel complexe est devenu un atout pour la mastication au fil de notre évolution, il s'est à l'origine développé pour une tout autre raison, a démontré récemment une équipe de chercheurs américains. Pour le comprendre, il faut remonter plus de 450 millions d'années en arrière, au cours de la période géologique de l'Ordovicien. Pendant cette période, la vie marine connaît une formidable diversification. Certains poissons vertébrés primitifs possédaient déjà alors de la dentine innervée, mais celle-ci n'était pas localisée spécifiquement au niveau de la bouche. Elle faisait essentiellement partie de la composition de structures solides entourant le corps, l'exosquelette…

Face à une compétition accrue sous la mer, la marine française se modernise
Face à une compétition accrue sous la mer, la marine française se modernise

Le Figaro

time04-07-2025

  • Politics
  • Le Figaro

Face à une compétition accrue sous la mer, la marine française se modernise

Réservé aux abonnés DÉCRYPTAGE - Alors que la rivalité entre puissances pour la maîtrise des fonds marins s'intensifie, le troisième sous-marin nucléaire d'attaque de la classe Suffren a été admis au service actif. Le Tourville est à l'eau. Le troisième sous-marin nucléaire d'attaque (SNA) de la classe Suffren a été admis au service actif vendredi. La marine en attend six au total, livrés jusqu'en 2030, pour remplacer les sous-marins vieillissants de la classe Rubis. Les nouveaux SNA sont « plus rapides, plus endurants, plus polyvalents », assure l'état-major. Et surtout plus discrets. Durant l'année écoulée, le Tourville a mené ses essais en mer dans les eaux froides de l'Atlantique Nord, y compris sous les glaces. Ses deux prédécesseurs, le Suffren et le Duguay-Trouin, avaient navigué aussi dans les mers chaudes de la Méditerranée et de la Caraïbe, confie-t-on au sein de la marine. Avec le programme Barracuda, la marine française entend rester dans le peloton de tête des armées capables d'opérer sous le dioptre - sous la surface de l'eau. Les puissances navales s'arment et s'observent autant qu'elles le peuvent en s'efforçant de percer l'opacité du milieu. À découvrir PODCAST - Écoutez le club Le Figaro International La compétition entre discrétion et…

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