5 days ago
« Grosse vache ! » : une jeune mariée accusée d'avoir insulté le maire et sa secrétaire finit en garde à vue
Une fin de mariage mémorable, mais pas pour les bonnes raisons. Une jeune femme de 25 ans
a terminé en garde à vue
ce mardi 15 juillet à Bart (Doubs) après une plainte du maire et de sa secrétaire pour insultes, rapporte l'
Est républicain
. Selon le quotidien, la mariée avait rendez-vous à 11 heures ce mardi pour rendre les clés de la salle municipale qu'elle avait loué avec son époux. Mais la secrétaire de mairie n'a trouvé personne sur place et est repartie après 20 minutes d'attente selon ses déclarations.
C'est après que les choses auraient dégénéré : la jeune mariée aurait débarqué à la mairie à 11h30, avec sa sœur, pour s'insurger de l'absence de la secrétaire sur les lieux. Le ton serait rapidement monté au point que la jeune femme aurait insulté son interlocutrice : « Ferme ta g*****, grosse vache ! » Alerté, le maire de la commune de 2000 habitants est intervenu, avant d'écoper d'un « bouffon » à son encontre.
Le premier édile et l'employée de mairie ont déposé plainte, et la mariée, domiciliée dans le Territoire de Belfort, a été
placée en garde à vue
pendant 24 heures au sein de la gendarmerie de Bavans. Auprès
de nos confrères
, elle a cependant réagi et nie une partie des faits : « J'admets avoir été trop loin envers elle, mais je conteste avoir insulté le maire », a-t-elle précisé ce jeudi.
Enceinte, elle affirme que sa grossesse à risque n'était pas compatible
avec une garde à vue
, ce que conteste l'examen médical effectué en marge de sa courte détention. Le procureur Paul-Édouard Lallois a balayé ces accusations et indique qu'elle a reçu à boire, à manger et a été accompagnée en extérieur pour fumer à plusieurs reprises.
La jeune épouse et future maman a été renvoyée devant un délégué du procureur de la République de Montbéliard en septembre pour « outrage envers une personne dépositaire de l'autorité publique » et « outrage envers une personne chargée d'une mission de service public ». Elle encourt 300 euros d'amende et un stage de citoyenneté, sans compter d'éventuels dommages et intérêts envers les victimes.