Dernières actualités avec #menaces


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2 days ago
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L'ancien compagnon de ben Laden plaiderait coupable
L'homme de 51 ans qui aurait déclaré à un employé de la Mission Old Brewery vouloir fabriquer des bombes et les faire exploser dans les transports en commun a renoncé à son enquête sur remise en liberté, lundi au palais de justice de Montréal. Pierre Saint-Arnaud La Presse Canadienne Mohamed Abdullah Warsame comparaissait par visioconférence depuis le centre de détention Rivière-des-Pariries, à Montréal. Son avocat, Me Vincent Petit, lui a demandé s'il reconnaissait que s'il y avait une enquête sur le cautionnement, avec les garanties qu'il était en mesure d'offrir à la Couronne, le tribunal en viendrait à la conclusion que sa détention est nécessaire jusqu'à la conclusion des procédures ou une révision de son cautionnement. Le quinquagénaire a répondu par l'affirmative et la juge Joëlle Roy a aussitôt ordonné sa détention. « Probabilité réaliste » qu'il plaide coupable Me Petit a ensuite invité son client à être présent devant le tribunal pour la suite des procédures, le 1er octobre prochain, faisant valoir qu'il y avait « une probabilité réaliste que M. Warsame plaide coupable » à ce moment, mais celui-ci a refusé, disant préférer comparaître depuis la prison par visioconférence. Mohammed Abdullah Warsame est accusé d'avoir proféré des menaces, une accusation pouvant mener à une peine maximale de cinq ans d'emprisonnement, mais le procureur fédéral au dossier, Me Samuel Monfette-Tessier, a déposé un avis d'aggravation de la peine qui pourrait le faire condamner à la prison à perpétuité. Première au Québec Cet avis d'aggravation de la peine, une première au Québec, ne change pas la nature de l'accusation, mais bien de la peine en vertu de l'article 83.27 du Code criminel qui permet de déterminer qu'un acte criminel « constitue également une activité terroriste », ce qui entraîne automatiquement la prison à perpétuité. Mohamed Abdullah Warsame a été arrêté le 5 juin et mis en accusation après que l'employé du refuge pour sans-abri eut signalé les intentions du quinquagénaire aux policiers. Warsame a subi une évaluation psychologique après son arrestation, et les résultats ont été scellés à la demande de la défense. Liens avec Al-Qaïda La Gendarmerie royale du Canada (GRC) a révélé que Warsame avait plaidé coupable au Minnesota en 2009 pour avoir fourni un soutien matériel à l'organisation terroriste Al-Qaïda. Selon les éléments de ce dossier, le Canadien d'origine somalienne s'est rendu en Afghanistan en 2000 pour participer à des camps d'entraînement d'Al-Qaïda, où il a rencontré le fondateur de l'organisation, Oussama ben Laden. Il a ensuite envoyé de l'argent à l'un des commandants du camp d'entraînement terroriste. Warsame a ensuite déménagé à Minneapolis, où il a continué à fournir des informations à des associés d'Al-Qaïda en 2002 et 2003. Il a été arrêté en décembre 2003 et a passé cinq ans et demi en isolement avant de plaider coupable. En 2009, Warsame a été condamné à 92 mois de prison fédérale, avec déduction du temps déjà passé en détention. Déporté au Canada en 2010, il n'avait pas de domicile fixe au moment de sa dernière arrestation.


Le Figaro
2 days ago
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Face au risque de déclassement militaire, les promesses d'Emmanuel Macron
Réservé aux abonnés DÉCRYPTAGE - Les annonces du chef de l'État sur l'augmentation du budget de la défense ont laissé dubitatif. Ils ont écouté attentivement le président. Dimanche soir, le chef de l'État, Emmanuel Macron, a décrit un basculement du monde devant un parterre d'invités de haut rang. Il a promis de tirer les conclusions de cette aggravation des menaces avec une augmentation des crédits alloués à la défense. À l'issue de son propos, quelques-uns ont applaudi de façon incertaine. D'autres ont haussé les épaules. La menace russe, la violence accrue, le désengagement américain : nous le savions déjà. L'accélération de la loi de programmation militaire qui sera achevée en 2027 et non plus en 2030 : le format des armées ne va pas changer, dit-on. Les industriels, appelés au « patriotisme », ont regardé leurs comptes : les commandes ont fait défaut en ce début d'année, les sous-traitants ne parviennent pas à encaisser le choc et des goulets d'étranglement empêchent la montée en puissance des cadences. « Nos PME et nos industriels ont subi les retards provoqués par la censure votée par les…


La Presse
3 days ago
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Emmanuel Macron accélère la hausse des dépenses de défense face à une « liberté menacée »
Emmanuel Macron accélère la hausse des dépenses de défense face à une « liberté menacée » (Paris) Malgré des finances publiques au plus mal, le président Emmanuel Macron a annoncé dimanche une accélération de la hausse des dépenses de défense de la France dans les deux prochaines années face à « un monde plus brutal » et l'aggravation des menaces, émanant notamment de la Russie. Mathieu RABECHAULT Agence France-Presse « Jamais depuis 1945 la liberté n'avait été si menacée », a affirmé le chef de l'État devant un parterre de hauts gradés lors de sa traditionnelle allocution aux armées à la veille de la fête nationale dans les jardins du ministère des Armées, à l'Hôtel de Brienne. L'Europe est « mise en danger au moment où la guerre a été portée sur notre sol avec l'invasion de l'Ukraine, alors que les États-Unis ont ajouté une forme d'incertitude » quant à la pérennité de leur soutien, a exposé M. Macron et « notre Europe se trouve placée à la lisière d'un vaste arc de crises ». En conséquence, Emmanuel Macron a annoncé vouloir renforcer l'effort budgétaire pour la défense déjà engagé, en ajoutant des dépenses de 3,5 milliards d'euros en 2026 puis à nouveau 3 milliards de plus en 2027, de sorte que le budget de la défense aura quasiment doublé en dix ans sous ses deux mandats, pour atteindre près de 64 milliards d'euros à cet horizon. Il a aussi annoncé vouloir donner « un nouveau cadre » à la jeunesse pour se former militairement et servir sous les drapeaux. Le budget défense de la France est déjà passé entre 2017 et 2025 de 32,2 à 50,5 milliards d'euros. « Une actualisation de la loi de programmation militaire » pour 2024-2030, qui prévoit en l'état 413 milliards d'euros pour les armées, « sera présentée à l'automne », a dit le chef de l'État. Il a toutefois affirmé « refuser » que cet « effort nouveau et historique » soit financé par « l'endettement », à l'heure où le gouvernement français cherche des économies pour redresser les comptes publics. « Notre indépendance militaire est indissociable de notre indépendance financière, il sera donc financé par plus d'activité et plus de production », a-t-il plaidé. « Face à un monde plus brutal, la Nation doit être plus forte », car « pour être libre dans ce monde, il faut être craint, pour être craint, il faut être puissant », a insisté le président. Or « nous avons une avance, mais demain, au même rythme, nous serions dépassés ». Efforts européens Le président français a notamment évoqué « la permanence d'une menace russe, aux frontières de l'Europe […], une menace préparée, organisée, durable, et à laquelle nous devrons être capables de faire face », mais aussi la désinformation, la lutte contre le terrorisme ou encore les ruptures technologiques qu'il faut pouvoir suivre, sur la base des conclusions d'une Revue nationale stratégique qui sera finalement publiée lundi. Les ressources supplémentaires annoncées doivent selon lui aider à « combler nos zones de fragilité » : stocks de munitions, « armes de saturation et armes de précision », drones, « capacités spatiales », mais aussi les « équipements nécessaires au quotidien pour que les opérations soient menées ». Ces fonds serviront également à renforcer les moyens de défense sol-air, de guerre électroniques, dont la guerre en Ukraine a montré le rôle essentiel. D'autres pays européens n'ont pas attendu l'objectif fixé par les pays membres de l'OTAN en juin de consacrer 5 % de leur PIB à leur sécurité (3,5 % pour les seules dépenses militaires) d'ici 2035 pour rehausser leurs ambitions. Londres veut porter son budget de défense à 2,5 % d'ici 2027, puis à 3 % après 2029. L'Allemagne compte atteindre un budget de défense de 162 milliards d'euros en 2029, soit 3,5 % de son PIB, et la Pologne y consacre déjà 4,7 % de sa richesse nationale. M. Macron a par ailleurs de nouveau évoqué dimanche la dimension européenne de la dissuasion nucléaire française, en soulignant avoir « mandaté le ministre des Armées pour engager un dialogue stratégique avec nos partenaires européens qui y sont prêts ». « Je reviendrai plus précisément, à la fin de cette année, sur les évolutions que cela emporte », a-t-il assuré. Le président Macron a enfin abordé également la question de la mobilisation de la jeunesse, à qui il faut donner « l'occasion de servir », selon l'Élysée. « Je crois aussi que l'on doit donner à la jeunesse un nouveau cadre pour servir, selon d'autres modalités, au sein de nos armées », a-t-il affirmé en annonçant qu'il donnerait des orientations « à l'automne ». Un service militaire volontaire « rénové » pourrait être créé pour proposer aux jeunes Français de recevoir une formation militaire susceptible de déboucher sur leur engagement dans les armées, a confié une source proche du dossier à l'AFP.


Le Parisien
3 days ago
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« Un déclin sur le plan militaire est inacceptable » : le ministre des Armées appelle à un « effort nouveau »
Malgré des finances publiques au plus mal, le président français Emmanuel Macron s'exprimera dimanche soir sur les « efforts de défense » à consentir face à l'aggravation des menaces et un ordre mondial déliquescent. Son ministre des Armées l'a précédé : dans La Tribune Dimanche , publiée samedi, Sébastien Lecornu a insisté sur la hausse nécessaire de moyens en faveur de l'armée et du secteur de la défense, s'inquiétant que l'industrie française puisse « décrocher ». « Nous sommes à un moment de vérité de notre modèle, comme celui du choix de l'atome dans les années 1960 », a-t-il déclaré solennellement. Le ministre appelle à ce que la France investisse dans le spatial, l'intelligence artificielle, le quantique, la furtivité ou l'hyper-vélocité. « Ce qui m'inquiète, c'est que si on ne s'accroche pas dans les années qui viennent sur tous les secteurs technologiques que j'ai mentionnés, on pourrait décrocher. » Sébastien Lecornu appelle ainsi à un « effort nouveau » pour garantir l'indépendance de l'armée française. Un effort aussi budgétaire « qu'intellectuel, moral et industriel ». Il doit être fourni à la fois par les industriels, qui doivent se résoudre à « faire des efforts sur fonds propres », et par l'État, qui doit « procéder à des financements de programmes nouveaux ». Selon lui, « un déclin sur le plan militaire est inacceptable, car il entraînerait un déclin global du pays qui serait sans doute irréversible. Nous le refusons. » Le ministre s'est également exprimé sur la question du retour du service militaire. S'il estime que la « professionnalisation de nos armées ne doit pas être remise en question », Sébastien Lecornu estime que la France a « besoin d'avoir un format d'armée plus important ». Lors de sa traditionnelle allocution aux armées ce dimanche, à la veille de la fête nationale, Emmanuel Macron fera des « annonces majeures », selon l'Élysée. Pour préparer les esprits, le chef d'état-major des armées, le général Thierry Burkhard, a brossé vendredi un sombre tableau des menaces dans une rare conférence de presse , quelques jours après une autre intervention inédite à la télévision du patron de la DGSE, le service de renseignement extérieur, Nicolas Lerner .


24 Heures
4 days ago
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France: Macron va fixer de nouvelles ambitions de défense face aux menaces
Face aux menaces, le président français prendra la parole ce dimanche soir au sujet des «efforts de défense». Publié aujourd'hui à 06h14 Mis à jour il y a 2 minutes Le président Emmanuel Macron assis avec les mains jointes lors d'une réunion au palais de l'Élysée sur l'accord historique avec la Nouvelle-Calédonie annoncé le 12 juillet 2025. AFP Malgré des finances publiques au plus mal, le président français Emmanuel Macron s'exprimera dimanche soir sur les «efforts de défense» à consentir face à l'aggravation des menaces et un ordre mondial déliquescent. Lors de sa traditionnelle allocution aux armées à la veille de la fête nationale dans les jardins du ministère des Armées, à l'Hôtel de Brienne, le chef de l'État fera des «annonces majeures», selon l'Élysée. Pour préparer les esprits, le chef d'état-major des armées, le général Thierry Burkhard, a brossé vendredi un sombre tableau des menaces dans une rare conférence de presse, quelques jours après une autre intervention inédite à la télévision du patron de la DGSE, le Service de renseignement extérieur, Nicolas Lerner. La menace «durable» de la Russie Sur la base des conclusions de la Revue nationale stratégique qui doit être publiée ce dimanche, le plus haut gradé français a évoqué la menace «durable» de la Russie contre les pays européens, le désengagement américain, l'Ukraine où «se joue […] aussi la place des pays européens dans le monde de demain», la désinformation et les attaques hybrides ou encore la lutte contre le terrorisme. Face à cela, «faire le dos rond» ne résoudra rien, selon lui, «il faut qu'on intègre qu'on est bien face à un changement de référentiel stratégique». «Nous ne sommes pas là pour agiter les peurs ou les inquiétudes, nous sommes là pour les documenter et y apporter des réponses», a défendu le ministre des Armées Sébastien Lecornu auprès de La Tribune dimanche. Un effort «pas seulement budgétaire» Avec un modèle de défense autonome: «si on ne veut dépendre de personne, cela passe forcément par un effort nouveau, pas seulement budgétaire, mais aussi intellectuel, moral et industriel», selon lui. Ces «bascules» posent la question de l'adéquation des ressources militaires françaises, selon l'Élysée, qui rappelle que le budget défense est passé entre 2017 et 2025 de 32,2 à 50,5 milliards d'euros (30 à 47 milliards de francs suisses). En l'état, la Loi de programmation militaire française (LPM) prévoit 413 milliards d'euros pour les armées entre 2024 et 2030, avec des augmentations budgétaires annuelles d'un peu plus de 3 milliards d'euros (2,7 milliards de francs suisses) pour atteindre 67,4 milliards (53,7 milliards de francs suisses) en 2030. La charge de la dette menace de s'envoler La France peut-elle se contenter de revoir ses priorités à l'intérieur de l'enveloppe prévue ou ira-t-elle plus loin, alors même que le gouvernement fait la chasse aux économies budgétaires? La seule charge de la dette atteint cette année 62 milliards d'euros et menace de s'envoler, selon le premier ministre François Bayrou, qui doit dévoiler mardi ses orientations pour le budget 2026. Le chef du gouvernement a déjà sanctuarisé le budget de la défense, disant qu'il était «sacré». Certains pays européens n'ont pas attendu l'objectif fixé par les pays membres de l'Otan en juin de consacrer 5% de leur PIB à leur sécurité (3,5% pour les seules dépenses militaires) d'ici 2035 pour rehausser leurs ambitions. «Nous devons aujourd'hui réviser notre programmation et notre stratégie» Londres veut porter son budget de défense à 2,5% d'ici 2027, puis à 3% après 2029. L'Allemagne compte atteindre un budget de défense de 162 milliards d'euros (150 milliards de francs suisses) en 2029, soit 3,5% de son PIB, et la Pologne y consacre déjà 4,7% de sa richesse nationale. «Très clairement, nous devons aujourd'hui réviser notre programmation et notre stratégie, la réviser à la lumière de changement de la nature du risque», a admis jeudi Emmanuel Macron. Sébastien Lecornu avait estimé cet hiver «le poids de forme de l'armée française à un peu moins de 100 milliards d'euros». Début juillet devant les sénateurs, il a esquissé des pistes d'efforts: défense sol-air, munitions, moyens de guerre électronique ou encore le spatial, où l'Europe est en risque de «décrocher». La question de la mobilisation de la jeunesse «Ce qui nous préoccupe le plus et crée un besoin budgétaire nouveau, ce sont les ruptures technologiques» (IA, quantique, furtivité des avions…), a-t-il affirmé à la Tribune dimanche. Alors que la «cohésion nationale» constitue un «élément-clé de la résilience» du pays face aux crises, selon le général Burkhard, le président abordera également la question de la mobilisation de la jeunesse, à qui il faut donner «l'occasion de servir», selon l'Élysée. Newsletter «Dernières nouvelles» Vous voulez rester au top de l'info? «24 heures» vous propose deux rendez-vous par jour, pour ne rien rater de ce qui se passe dans votre Canton, en Suisse ou dans le monde. Autres newsletters AFP Vous avez trouvé une erreur?Merci de nous la signaler.