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«J'ai arrêté les pâtes, les gâteaux, toutes les bonnes choses de la vie» : l'alimentation, dernier espoir des migraineux
«J'ai arrêté les pâtes, les gâteaux, toutes les bonnes choses de la vie» : l'alimentation, dernier espoir des migraineux

Le Figaro

time6 days ago

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«J'ai arrêté les pâtes, les gâteaux, toutes les bonnes choses de la vie» : l'alimentation, dernier espoir des migraineux

Réservé aux abonnés Faute de traitements efficaces, de nombreux migraineux se tournent vers l'alimentation pour soulager leurs douleurs. Régimes végétaux, anti-inflammatoires ou cétogènes séduisent. Mais sont-ils vraiment probants ? Sur son post Facebook, le message de Lila* prend des accents désespérés. «C'est un cauchemar», écrit l'utilisatrice sur un groupe Facebook intitulé «Les migraineux » qui rassemble près de 16.000 utilisateurs, «je suis migraineuse depuis 10 ans et aucun traitement de fond ne marche. Avez-vous des remèdes pour soulager la douleur ? » Une pléiade de réponses s'amoncelle sous son message. Mais si certains internautes suggèrent un traitement chimique spécifique ou de reprendre rendez-vous chez un neurologue, nombreux recommandent une toute autre voie : l'alimentation, solution miracle à leurs dires pour apaiser la douleur. Fanny, qui souffrait d'épisodes migraineux violents depuis 2014, abonde en ce sens. Plus de viande, plus de friture, plus de produit transformé : ainsi vit désormais la quadragénaire, qui prêche abondamment en faveur de l'alimentation végane : «Vous n'imaginez pas à quel point ça a changé ma vie», sourit-elle. Les conseils de l'ancienne cuisinière font…

«J'ai peur que mes collègues se disent 'il est fatigué ou en gueule de bois'» : le calvaire solitaire des migraineux au travail
«J'ai peur que mes collègues se disent 'il est fatigué ou en gueule de bois'» : le calvaire solitaire des migraineux au travail

Le Figaro

time23-07-2025

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«J'ai peur que mes collègues se disent 'il est fatigué ou en gueule de bois'» : le calvaire solitaire des migraineux au travail

Sans faire de bruit, la migraine sévère hache les carrières : deux tiers des malades s'en trouvent affectés dans leur travail. De peur d'être incompris ou mis au placard, de nombreux salariés gardent leur pathologie par-devers eux. «J'ai peur que mes collègues se disent 'il est fatigué ou en gueule de bois'» : le calvaire solitaire des migraineux au travail «J'ai peur que mes collègues se disent 'il est fatigué ou en gueule de bois'» : le calvaire solitaire des migraineux au travail «Sans cet endroit, je ne sais pas comment j'aurais fini» : un centre d'urgences pour maux de tête à Paris, bouffée d'espoir pour les malades Ils sont facilement rangés dans la catégorie fourre-tout de la «migraine», et l'on les soigne à grand renfort de paracétamol. Mais les maux de tête réservent leur lot de douleur et d'errance de diagnostic. Un tiers des Français sont concernés, et 60% d'entre eux les jugent «difficilement supportables». Est-ce psychologique ? Peut-on vivre avec ? Le Figaro a interrogé des médecins, des malades et leurs proches. «Crises de tête» : le quotidien des Français victimes de maux de tête En savoir plus sur notre série Lorsqu'elle passe la porte d'une nouvelle entreprise pour son tout premier jour de travail, Estelle* sait qu'elle n'a pas le choix. Passées les présentations d'usage, la découverte de son bureau et du mode d'emploi de la cafetière, il lui faudra rapidement aller à l'essentiel : «trouver une personne de confiance à qui m'adresser si je dois partir». Depuis qu'elle est adolescente, cette chargée d'évènementiel souffre de violentes migraines accompagnées de signes neurologiques appelés «aura». Une «bombe à retardement» régulièrement dégoupillée sans prévenir, notamment en période de stress, avec engourdissement d'un côté du visage, vomissements et perte de la parole – «je dis un mot pour un autre. Ça sort comme ça, sans que je m'en rende compte». Un véritable calvaire en terrain professionnel inconnu. «Dès que ça arrive, tout ce que je peux faire, c'est prendre un Triptan , et tout lâcher pour me plonger dans le noir. Cela peut durer jusqu'à 13, 14 heures», témoigne la jeune femme de 27 ans. En dépit de l'ampleur du problème, elle n'en a jamais parlé à aucun de ses employeurs. «Je me suis souvent dit 's'ils le découvrent, je vais avoir l'air folle'».

«Chez nous, c'était souvent noir et silencieux» : quand la migraine saccage le quotidien des proches
«Chez nous, c'était souvent noir et silencieux» : quand la migraine saccage le quotidien des proches

Le Figaro

time15-07-2025

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«Chez nous, c'était souvent noir et silencieux» : quand la migraine saccage le quotidien des proches

Ils sont facilement rangés dans la catégorie fourre-tout de la «migraine», et l'on les soigne à grand renfort de paracétamol. Mais les maux de tête réservent leur lot de douleur et d'errance de diagnostic. Un tiers des Français sont concernés, et 60% d'entre eux les jugent «difficilement supportables». Est-ce psychologique ? Peut-on vivre avec ? Le Figaro a interrogé des médecins, des malades et leurs proches. «Crises de tête» : le quotidien des Français victimes de maux de tête En savoir plus sur notre série CRISES DE TÊTE (2/4) - Cycliques et imprévisibles, les crises de maux de tête détestent la lumière et les bruits du quotidien. Autant de contraintes qui empoisonnent la vie de l'entourage des malades, forcés de composer avec un mal invisible. En plein milieu de sa phrase, Morgane s'interrompt brusquement. Ses sourcils se froncent. Elle tire la moue, affiche une mine déroutée. «Je suis perdue, qu'est-ce que j'étais en train de dire ? » Les secondes passent. Rien à faire, sa pensée ne lui revient pas. Son conjoint Fernando, qui se tenait jusque-là en retrait, avance sa chaise, lui souffle la fin de sa phrase comme on souffle une ligne au théâtre. Le regard de Morgane s'éclaire, elle retrouve le fil de la discussion, puis lâche dans un rire embarrassé : «Ça ne vous paraît rien, à vous. Mais ça m'arrive tout le temps en période de crise . Je passe mon temps à oublier ce que je suis en train de raconter.» Fernando opine du chef, habitué. Voilà six ans que «la Morgane qu'il a connue», rencontrée en 2011 sous les néons d'une boîte de nuit mexicaine ultra-bruyante, n'est «plus tout à fait la même». Deux ans après leur premier regard, la jeune femme a commencé à souffrir de crises de migraines aiguës, qui ont fait voler en éclat l'équilibre du couple. Aujourd'hui reconnue en affection longue durée (ALD), Morgane est en proie à des nausées et à des «vertiges spectaculaires» au moins quinze jours par mois, et ne supporte plus le moindre bruit, «les bébés qui pleurent, les voitures qui freinent, les sifflements et les grincements».

«Je me suis sentie folle, incomprise» : la douleur sans nom des Français victimes de maux de tête
«Je me suis sentie folle, incomprise» : la douleur sans nom des Français victimes de maux de tête

Le Figaro

time09-07-2025

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«Je me suis sentie folle, incomprise» : la douleur sans nom des Français victimes de maux de tête

ENQUÊTE - «Coup de poignard» dans l'œil, narine congestionnée, douleur unilatérale, mâchoire qui claque ou se bloque… Derrière ces symptômes anodins se cachent parfois des pathologies mal diagnostiquées. Et des années d'errance. «Je me suis sentie folle, incomprise» : la douleur sans nom des Français victimes de maux de tête «Je me suis sentie folle, incomprise» : la douleur sans nom des Français victimes de maux de tête Ils sont facilement rangés dans la catégorie fourre-tout de la «migraine», et l'on les soigne à grand renfort de paracétamol. Mais les maux de tête réservent leur lot de douleur et d'errance de diagnostic. Un tiers des Français sont concernés, et 60% d'entre eux les jugent «difficilement supportables». Est-ce psychologique ? Peut-on vivre avec ? Le Figaro a interrogé des médecins, des malades et leurs proches. «Crises de tête» : le quotidien des Français victimes de maux de tête En savoir plus sur notre série Le jour de sa première crise, Fanny* avait douze ans. L'âge où les jeunes filles restent pendues au téléphone avec leur meilleure copine ou supplient leurs parents d'acheter le dernier sac à la mode. Elle, se «tapait la tête contre les murs en espérant que ça fasse passer la douleur». Pendant plus de dix ans, la jeune femme a vécu avec un mal inconnu, lui foudroyant cycliquement l'œil d'un côté du visage des heures durant, sans que son médecin de famille n'en trouve jamais la cause ni le remède. «On m'a parlé de céphalée de tension, de stress, de fatigue chronique. À chaque rendez-vous, c'était un mot différent», se souvient la trentenaire, qu'aucune plaquette de paracétamol ne pouvait alors soulager, la poussant à envisager le pire. «Plusieurs fois, je me suis dit 'demain matin je serai morte'. Pas parce que j'avais envie de mourir, mais parce que la douleur était tellement insoutenable que ça me paraissait la seule issue». Il lui aura fallu attendre ses 22 ans et un déménagement pour obtenir enfin un diagnostic : Fanny est atteinte d'une…

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