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Le Parisien
a day ago
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Dermatose nodulaire contagieuse : un deuxième foyer détecté dans un élevage bovin en Savoie
L'infection se propage et l'inquiétude monte chez les éleveurs savoyards. Après la confirmation d' un premier foyer de dermatose nodulaire contagieuse (DNC) dans un élevage bovin en Savoie, la préfecture du département en a annoncé un deuxième ce vendredi 4 juillet. Il se trouve à « proximité immédiate du premier », relève-t-elle auprès d' Ici Pays de Savoie , précisant que de nouvelles bêtes ont été euthanasiées. Depuis le début de la semaine, trois autres foyers étaient dans le viseur des autorités. « Sur les trois suspicions (…) une s'est révélée négative et les deux autres sont toujours en cours d'analyse et, en fonction des résultats, feront l'objet des mesures appropriées », déclare-t-elle auprès de nos confrères. Dans cette zone de 50 km autour de la contamination, qui concerne la Savoie, la Haute-Savoie, l'Ain et l'Isère, les déplacements des bovins sont limités . La surveillance vétérinaire est accrue. Des cas de dermatose nodulaire contagieuse avaient été découverts en Italie au mois de juin, en Sardaigne puis en Lombardie. Cette maladie, qui a fait son apparition en Afrique du Nord en 2023, n'est pas transmissible à l'homme . Elle n'affecte que certains animaux (les bovins, les zébus et les buffles), mais les autres espèces, comme les ovins et les caprins, ne sont pas concernées, précisait le 29 juin dernier, le ministère de l'Agriculture. Le DNC, qui se transmet par piqûre d'insecte, est grave pour les ovins. En plus de la fièvre, elle cause des nodules sur la peau et dans les muqueuses internes et réduit la lactation. Classée par le ministère de l'Agriculture comme maladie de catégorie A, cette maladie « conduit à des pertes de production importantes », insistait le ministère. Pour éviter qu'elle ne se propage, le ministère avait annoncé, en se conformant au droit européen, que le premier foyer allait être « dépeuplé », c'est-à-dire euthanasié.


Le Figaro
2 days ago
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Lancement de la campagne de vaccination contre la fièvre catarrhale ovine
Le ministère de l'Agriculture a lancé vendredi une campagne de vaccination des ovins et des bovins contre les sérotypes 1 et 8 de la fièvre catarrhale ovine (FCO), financée par l'État à hauteur de 22 millions d'euros, un début un peu tardif selon les éleveurs. Les élevages ont subi des milliers d'euros de pertes l'été dernier causées par la «maladie de la langue bleue», non transmissible à l'homme et contractée par piqûre de moucheron, principalement dues au sérotype 8 dans le Sud et 3 dans le Nord et l'Est. Le sérotype 1 est présent en Espagne mais les éleveurs redoutent qu'il passe les Pyrénées. L'État veut mettre en place un «cordon sanitaire» en vaccinant dans huit départements «proches et frontaliers» avec une première livraison mi-juillet et une deuxième mi-août, indique le ministère dans un communiqué. En plus de la fièvre, des troubles respiratoires ou des avortements, la maladie affecte à plus long terme la fertilité et la production laitière des animaux. Publicité Un «pic des contaminations» qui arrive généralement en été Les doses commandées dans le cadre d'un marché public permettront de vacciner «un million d'ovins et 700.000 bovins contre la FCO 1 et sept millions d'ovins contre la FCO 8». La filière ovine, déjà fragile, est la cible principale de la vaccination contre la FCO 8, qui avait décimé de nombreux troupeaux l'année dernière. «On remercie le ministère pour la prise en considération de la filière ovine, qui a beaucoup souffert. Les quantités ont été bien calibrées, le problème c'est la saison», déclare à l'AFP Michèle Boudoin, éleveuse et présidente de la Fédération nationale ovine. Les animaux, conduits en montagne pour l'été, sont plus difficiles à rassembler. Des injections multiples en période de forte chaleur augmentent aussi les risques d'infection, ajoute-t-elle. «J'avais vacciné avant, à ma charge, mais je vais quand même aller chercher mes doses gratuites pour les rappels et les stocks. J'espère vraiment que les éleveurs vont se mobiliser, il faut les convaincre que l'opération en plein été est quand même bénéfique», dit-elle encore, la vaccination n'étant pas obligatoire. La situation sanitaire s'est stabilisée début 2025 mais «le pic des contaminations» arrive en général au milieu de l'été, rappelle Patrick Bénézit, président de la Fédération nationale bovine, qui espère une «mise à disposition rapide» puisque «quelques semaines sont nécessaires pour construire l'immunité». Un fonds d'indemnisation des pertes de 75 millions d'euros a été mis en place en 2024 pour les victimes des sérotypes 3 et 8. L'État avait aussi financé 13,7 millions de doses de vaccins pour 38 millions d'euros.