Dernières actualités avec #ministèreSanté


Le HuffPost France
19 hours ago
- Politics
- Le HuffPost France
Pourquoi le gouvernement incite à faire la sieste, à l'école et même au travail
POLITIQUE - Enfants comme adultes, tout le monde devrait pouvoir faire la sieste. C'est, en substance, ce qu'a déclaré Yannick Neuder. Lors de la présentation d'une feuille de route interministérielle ce mardi 22 juillet, le ministre de la Santé s'est dit « très favorable à la sieste d'une façon générale, qu'elle soit dans le milieu professionnel ou à l'école », avant d'ajouter qu'il était « en faveur d'un sommeil de qualité ». Et si les siestes trop longues étaient mauvaises pour la santé ? « Il faut faire en sorte qu'il puisse y avoir ces temps de repos pour l'enfance, car ils sont extrêmement importants, et c'est valable aussi au niveau des entreprises », a-t-il estimé devant la presse. Une dégradation du sommeil des Français Si le ministre de la Santé tient à ce que les Français puissent se reposer aussi sur leur lieu de travail, c'est parce que les chiffres mis en avant par la feuille de route font état d' un tableau assez dégradé du sommeil des Français, obscurci encore un peu plus ces dernières années avec l'omniprésence des écrans et l'impact déstructurant de la crise sanitaire du Covid-19. La durée de sommeil de la population s'est ainsi réduite d'une heure et demie depuis 50 ans en France, pour se stabiliser à 7 heures pour un adulte. Un Français sur cinq dort moins de six heures par nuit, et il est estimé que respectivement 30 et 70 % des enfants et des adolescents manquent de sommeil. Ce qui n'est pas sans conséquence sur la santé. Plusieurs études ont démontré que la dégradation du sommeil favorise l'apparition de nombreuses pathologies, dont certaines mentales ou cardio-vasculaires. Inciter les entreprises à aménager des espaces de pause La feuille de route présentée par le ministre prévoit notamment de renforcer les efforts de sensibilisation pour un bon sommeil dans la communication grand public, sur le site ou via l'application Jardin Mental, développée par le ministère de la Santé. Elle prévoit aussi d'accroître la sensibilisation auprès des professionnels de l'enfance et du monde du travail, et d'améliorer le repérage des troubles du sommeil dans la population en formant et outillant mieux les professionnels. Yannick Neuder a cependant tenu à préciser qu' « il n'y aura pas de recommandation proprement dite du ministère de la Santé vis-à-vis des employeurs ». « Mais effectivement, on peut dire que dans la mesure du possible », il est souhaitable « d'aménager comme beaucoup d'entreprises le font déjà spontanément des espaces de pause, des espaces calmes qui permettent aux salariés de faire des microsiestes ». « Il ne s'agit pas d'imposer des mesures qui seraient irréalisables dans certaines entreprises, mais je crois que dans le cadre de la RSE (responsabilité sociétale des entreprises), du bien-être au travail, beaucoup d'entreprises ont déjà réfléchi à ces questions-là et le proposent », a-t-il encore indiqué.


Le Parisien
5 days ago
- Science
- Le Parisien
Transition de genre pour les majeurs : ce que préconise la Haute Autorité de santé
Le souhait de transition n'est pas « un confort mais un enjeu vital », a commenté Claire Compagnon, présidente de la commission des recommandations de la Haute Autorité de santé (HAS), ce vendredi, à l'annonce des résultats de ce groupe de travail. Face à des « professionnels » qui « manquent de repères », elle avait été saisie en 2021 par le ministère de la Santé pour élaborer des « recommandations » grâce à l'implication de 128 experts. La HAS insiste sur le fait que la transidentité ne doit pas être considérée comme une maladie, et qu'il faut donc répondre à toute demande de transition, regrettant une offre de soins « très hétérogène » sur le territoire français. Ces personnes « sont exposées à un risque de renoncement aux soins, d'automédication, de dépression ou encore de troubles anxieux pouvant aller jusqu'au suicide » précise-t-elle dans son communiqué. « La prescription d'hormones aux personnes qui la demandent peut contribuer à améliorer leur qualité de vie », affirme encore la Haute Autorité de santé en soulignant le besoin d'une évaluation personnalisée des bénéfices et des risques. L'HAS recommande aussi que le médecin généraliste soit « central tout au long de la prise de soins ». Ce professionnel de santé doit jouer le « accueillir » et « coordonner la prise en charge », précise le communiqué qui souligne « l'importance de l'entretien initial ». L'autorité publique préconise tout de même « une prise en charge global et pluriprofessionnelle », comprenant « un large panel », tels que des psychiatres, des endocrinologies et des urologues… Il est aussi nécessaire de « renforcer la formation initiale et continue des professionnels » et recommande à ces derniers d'accueillir « sans jugement ou idée préconçue » et d'utiliser « le pronom et le prénom demandés ». Dans le document, il est aussi évoqué « la nécessité de délivrer une information préopératoire claire, loyale et adaptée sur les modalités chirurgicales ». La HAS rappelle que les cliniciens peuvent « imposer un délai de réflexion raisonnable » avant toute intervention, notamment dans le cas d'effets irréversibles, et qu'il est nécessaire d'échanger sur les risques. « Un avis psychiatrique systématique n'est pas recommandé » mais « un soutien psychologique peut être apporté selon les besoins de la personne », a détaillé Claire Compagnon. « En l'absence de données suffisamment robustes et de consensus, la HAS fait le choix d'aborder séparément la question des moins de 18 ans », précise-t-elle dans un communiqué. Le travail, qui se poursuivra pendant des années, ne commencera pas avant début 2026. Cette décision a été prise sur fond de controverse quant aux travaux de la commission. La HAS a notamment déploré les « pressions » exercées sur le groupe de travail suite à des révélations du Figaro sur la composition de ce groupe. Elle avait aussi été saisie par une association, Juristes Pour l'Enfance, qui accusait la commission de pencher en faveur de « l'activisme » transgenre et réclamait la diffusion des noms des membres.


Le Figaro
11-07-2025
- Politics
- Le Figaro
Un véhicule contenant de nombreuses poches de sang à destination des hôpitaux volé en Haute-Garonne
L'Établissement français du sang, qui organisait une collecte dans une maison des associations, a déposé plainte afin de retrouver l'auteur des faits et le véhicule. L'Établissement français du sang dénonce un acte «inacceptable et indigne». Dans un communiqué, l'institution placée sous la tutelle du ministère de la Santé a dénoncé ce vendredi 11 juillet le vol d'un de ses véhicules, à Saint-Jory, en Haute-Garonne. Le camion contenait 64 poches de sang, issues d'une collecte de sang, qui devaient être mises à disposition d'hôpitaux. Les faits se sont produits vers 19h50, dans les environs de la maison des associations de la ville, située au 2 rue de Verdun, d'après nos confrères de la Dépêche du Midi. Une collecte de sang y était organisée toute la journée. Le vol aurait été commis en quelques minutes, alors que les équipes étaient en train de ranger le matériel. Publicité Dépôt de plainte «Cet acte profondément indigne prive des malades en situation critique de produits sanguins nécessaires à leur survie et porte une atteinte inacceptable aux donneurs qui ont accompli un geste citoyen et solidaire», déplore l'EFS. L'Établissement a déposé plainte afin de retrouver l'auteur des faits et le véhicule. Une enquête a été ouverte. «L'EFS remercie les donneurs et les bénévoles (...) et appelle au respect des malades et des moyens d'un service public essentiel à l'intérêt général», peut-on encore lire.


Le Figaro
11-07-2025
- Science
- Le Figaro
Autoconservation des ovocytes : une demande qui explose, une offre à la traîne
Réservé aux abonnés Trois ans après l'ouverture de la conservation d'ovocytes à toutes les femmes, les centres sont saturés. Délais à rallonge, parcours lourd, refus de prise en charge : seules un tiers des demandes aboutissent aujourd'hui. Alors que la natalité est au plus bas, Catherine Vautrin, ministre du Travail, de la Santé et des Solidarités, a annoncé il y a quelques semaines une série de mesures pour lutter contre l'infertilité, qui touche 3 millions de Françaises. Parmi elles, la création de 30 nouveaux centres de conservation ovocytaire, en plus des 42 centres déjà autorisés. Un développement d'envergure : à terme, chaque femme devrait pouvoir accéder à un centre à moins d'une heure de chez elle, selon la ministre. Une promesse qui résonne avec une demande exponentielle. Car si la loi de bioéthique de 2021 permet à toutes les femmes entre 29 et 37 ans - sans condition médicale - de conserver leurs ovocytes pour préserver leur fertilité, l'offre de soins, elle, peine à suivre. « En 2024, on a évalué la demande de rendez-vous à 15.550. Ce sont des estimations, parce que certains centres - comme le mien - sont incapables de les compter précisément. Certaines femmes font plusieurs demandes à la fois. Mais ce qu'on…