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Les correcteurs du bac ont-ils été trop sympas ? Borne demande plus d'« exigence »
Les correcteurs du bac ont-ils été trop sympas ? Borne demande plus d'« exigence »

Le HuffPost France

timea day ago

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Les correcteurs du bac ont-ils été trop sympas ? Borne demande plus d'« exigence »

ÉDUCATION - La ministre de l'Éducation nationale Élisabeth Borne a annoncé ce dimanche 13 juillet sur Radio J l'envoi d'une circulaire sur les consignes de correction du baccalauréat, pour qu'il n'y ait pas de « suspicion » sur le niveau de l'examen. « J'ai vu dans la presse des consignes de bienveillance excessive qui pouvaient être données dans les corrections », mais « elles ne viennent pas de la rue de Grenelle », où est installé le ministère de l'Éducation, a-t-elle assuré. C'est pourquoi « j'adresserai une instruction à la rentrée sur les consignes qui sont données aux correcteurs », car « c'est très important qu'on n'ait pas une suspicion sur le niveau du bac », a ajouté l'ancienne cheffe du gouvernement. Le cru 2025 du baccalauréat affiche un taux de réussite de 91,8 %, en hausse de 0,4 point, selon le ministère de l'Éducation nationale. Élisabeth Borne a affirmé qu' « il faut être exigeant sur le niveau des élèves » et ce sera « le sens des consignes qui seront données », car « c'est vraiment un mauvais service qu'on rend aux bacheliers en donnant l'impression qu'on peut avoir une mauvaise copie et une bonne note ». Il faut en effet « absolument garantir » que le bac « reconnaît un niveau de compétence et de connaissances qu'on doit acquérir en terminale », a-t-elle expliqué. Et comme « c'est aussi le sésame pour aller dans l'enseignement supérieur, il faut qu'on s'assure que les jeunes qui ont le bac ont toutes les chances de réussir dans l'enseignement supérieur ». Tout en félicitant « les 680 000 nouveaux bacheliers et les 725 000 collégiens qui ont obtenu leur brevet cette année », la ministre a martelé qu' « on ne donne pas le bac à tout le monde et on ne doit pas donner le bac à tout le monde ». Pendant le Covid, « le taux de réussite au bac a augmenté et est resté depuis élevé » donc « j'ai demandé à mes services de trouver les raisons de ces augmentations et le cas échéant, on prendra les mesures nécessaires », a-t-elle affirmé.

« Des consignes de bienveillance excessive » : Élisabeth Borne va envoyer une instruction sur la correction du bac
« Des consignes de bienveillance excessive » : Élisabeth Borne va envoyer une instruction sur la correction du bac

Le Parisien

timea day ago

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« Des consignes de bienveillance excessive » : Élisabeth Borne va envoyer une instruction sur la correction du bac

Des correcteurs trop gentils ? La ministre de l'Éducation nationale Élisabeth Borne a annoncé dimanche sur Radio J qu'elle allait envoyer une circulaire sur les consignes de correction du baccalauréat , pour qu'il n'y ait pas de « suspicion » sur le niveau de l'examen. « J'ai vu dans la presse des consignes de bienveillance excessive qui pouvaient être données dans les corrections », mais « elles ne viennent pas de la rue de Grenelle », où est installé le ministère de l'Éducation, a-t-elle assuré. C'est pourquoi « j'adresserai une instruction à la rentrée sur les consignes qui sont données aux correcteurs », car « c'est très important qu'on n'ait pas une suspicion sur le niveau du bac », a ajouté l'ancienne cheffe du gouvernement. Le cru 2025 du baccalauréat affiche un taux de réussite de 91,8 %, en hausse de 0,4 point , selon le ministère de l'Éducation nationale. Élisabeth Borne a affirmé qu'« il faut être exigeant sur le niveau des élèves » et ce sera « le sens des consignes qui seront données », car « c'est vraiment un mauvais service qu'on rend aux bacheliers en donnant l'impression qu'on peut avoir une mauvaise copie et une bonne note ». Il faut en effet « absolument garantir » que le bac « reconnaît un niveau de compétence et de connaissances qu'on doit acquérir en terminale », a-t-elle expliqué. Et comme « c'est aussi le sésame pour aller dans l'enseignement supérieur, il faut qu'on s'assure que les jeunes qui ont le bac ont toutes les chances de réussir dans l'enseignement supérieur ». Tout en félicitant « les 680 000 nouveaux bacheliers et les 725 000 collégiens qui ont obtenu leur brevet cette année », Élisabeth Borne a martelé qu'« on ne donne pas le bac à tout le monde et on ne doit pas donner le bac à tout le monde ». Pendant le Covid, « le taux de réussite au bac a augmenté et est resté depuis élevé » donc « j'ai demandé à mes services de trouver les raisons de ces augmentations et le cas échéant, on prendra les mesures nécessaires », a-t-elle affirmé.

La phase d'admission principale sur Parcoursup s'achève aujourd'hui
La phase d'admission principale sur Parcoursup s'achève aujourd'hui

Le Figaro

time4 days ago

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La phase d'admission principale sur Parcoursup s'achève aujourd'hui

Alors que les résultats du bac 2025 ont été dévoilés vendredi 4 juillet dernier en France métropolitaine, 574.850 bacheliers et 141.796 étudiants ont reçu au moins une proposition d'admission sur Parcoursup, a dévoilé le ministère de l'Éducation nationale aujourd'hui dans un communiqué. Cette année, ils ont été 35.000 candidats de plus à s'inscrire sur Parcoursup par rapport à l'an dernier. Parmi eux, 5000 lycéens et 14.000 étudiants en réorientation. Au total, ils sont donc 649.647 lycéens et 183.012 étudiants à avoir candidaté sur la plateforme cette année. Le ministère relève ainsi que près de 9 lycéens sur 10 ont déjà obtenu au moins une réponse à leurs vœux de poursuite d'études supérieures et que près de 8 étudiants sur 10 ont eu au moins une réponse à leurs vœux de réorientation. Dès le premier jour de la phase d'admission, 2,67 millions de propositions ont été envoyées aux candidats, contre 2,39 millions en 2024. De plus, 66 % des lycéens ont eu au moins une proposition dès le premier jour, et plus de 80 % d'entre eux avaient déjà reçu au moins une proposition d'admission une semaine après le début de Parcoursup. Nouveauté cette année, des outils ont été mis en place par la plateforme pour réduire le stress des candidats. Il s'agit d'un simulateur pour estimer leurs chances d'admission dans les formations, et d'un site d'entraînement permettant aux candidats de tester la manière dont ils allaient répondre aux formations pour mieux les préparer. Le premier a été consulté 14,5 millions de fois, et le second a été utilisé par 219.000 candidats, indique le ministère. 103 000 candidats sont encore en attente d'une proposition d'admission Ceux qui ont accepté une proposition d'admission peuvent bénéficier d'informations régulières sur les aides financières, les bourses et les conditions d'accès au logement étudiant. Pour ce qui est des lycéens boursiers qui changent d'académie, le CNOUS (ayant pour mission de piloter le réseau des Crous) et Parcoursup proposent une aide à la mobilité d'une valeur de 500 euros. Pour les candidats les plus malheureux, qui n'ont toujours pas reçu de proposition d'admission à ce stade, un autre type d'accompagnement est possible : celui des CAES (Commissions d'Accès à l'Enseignement Supérieur). Il s'agit de commissions qui accompagnent individuellement les lycéens et étudiants qui les sollicitent, et ce jusqu'à la fin de la procédure, le 11 septembre. Concrètement, elles peuvent mobiliser les places de formations vacantes. Elles peuvent aussi encourager l'accompagnement personnalisé des partenaires locaux de l'orientation et de l'insertion professionnelle, ou encore le parcours vers l'emploi proposé en lycée dans le cadre de la réforme des lycées professionnels. Cette année, 4 147 bacheliers et 382 étudiants ont déjà sollicité l'accompagnement personnalisé de la CAES de leur académie. Mais comme chaque année, certains lycéens inscrits sur Parcoursup ont finalement choisi de ne pas intégrer une formation via la plateforme. Ils sont 158.000 dans ce cas en 2025. À la place, ils ont préféré s'inscrire dans une formation hors Parcoursup, aller étudier à l'étranger, faire un service civique ou encore entrer dans le monde du travail. Ainsi, une fois leur projet confirmé, ils peuvent se désinscrire de Parcoursup. Il en est de même pour les étudiants de première année en réorientation qui avaient fait des «vœux de précaution» en attendant leurs résultats. Pour l'heure, plus de 103.000 candidats sont encore en attente d'une proposition. À titre de comparaison, ils étaient 85.000 dans ce cas l'année dernière.

Est-ce « ésotérique » de parler de coupes en éducation ?
Est-ce « ésotérique » de parler de coupes en éducation ?

La Presse

time05-07-2025

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Est-ce « ésotérique » de parler de coupes en éducation ?

Le réseau scolaire a dépensé près de 1 milliard de dollars de plus que prévu l'an dernier. Est-ce « ésotérique » de parler de coupes en éducation ? Le gouvernement refuse de dire qu'il fait des coupes dans les écoles. La semaine dernière, le premier ministre François Legault a même affirmé qu'il trouvait « un peu ésotériques » ceux qui parlaient de compressions. Qu'en est-il vraiment ? La commande passée par Québec aux écoles de réduire leurs dépenses de 570 millions de dollars a suscité une levée de boucliers dans le réseau scolaire. Directions, enseignants et parents font front commun contre ce qu'ils qualifient de « coupes » dévastatrices en éducation. Mais le gouvernement refuse d'employer ce terme, préférant parler d'« effort budgétaire » ou encore de « mesure d'économie ». Techniquement, il est vrai qu'il n'a pas diminué le budget du ministère de l'Éducation. Les sommes allouées ont augmenté de 5 % par rapport à l'an dernier. Pour arriver à ce chiffre, le gouvernement a comparé le budget de mars dernier pour l'année 2025-26, soit 23,5 milliards de dollars, à celui de mars 2024 pour l'année 2024-25, soit 22,4 milliards de dollars. Mais dans les faits, il s'est dépensé beaucoup plus que prévu en 2024-2025. Selon un rapport du ministère des Finances publié la semaine dernière, les dépenses réelles en éducation ont atteint 23,4 milliards de dollars l'an dernier. C'est un milliard de plus que ce qui avait été prévu. En considérant ce qui a été réellement dépensé en éducation en l'an dernier (23,4 milliards) et le budget prévu cette année (23,5 milliards), on obtiendrait donc une hausse budgétaire bien moindre que 5 %. Certes, les dépenses réelles de l'an dernier incluaient des sommes non récurrentes (par exemple, le programme d'aide aux élèves touchés par les grèves), qui nuisent à la comparaison. En retranchant ces dépenses non récurrentes, qui représenteraient 400 millions de dollars, selon Québec, la hausse nette avoisinerait 2,5 %. Quand même, cela donne une idée de la hauteur du défi imposé au réseau. Depuis 2018, les cibles budgétaires sont « presque systématiquement » dépassées, souligne le cabinet du ministre de l'Éducation, Bernard Drainville. « On ne peut plus accepter ça », fait-il valoir. C'est précisément le message qu'il a transmis aux centres de services scolaires il y a quelques semaines. Pour respecter leur budget, ils devront trouver une façon de réduire leurs dépenses. Car si elles continuaient d'augmenter au même rythme, Québec projetait un dépassement des dépenses de 570 millions de dollars en 2025-2026. Et il a bien prévenu le réseau scolaire : dans le contexte financier difficile, aucun déficit ne sera autorisé. Choix difficiles En leur demandant de réduire leurs dépenses, Québec place les centres de services scolaires devant des choix difficiles. Après avoir payé les augmentations salariales, il reste peu de gras puisque les salaires représentent la majorité de l'enveloppe budgétaire. Conséquence : on mentionne des coupes dans les postes d'éducatrices spécialisées, de psychologues et d'orthophonistes, dans les activités parascolaires, l'aide alimentaire et les cours d'été. « Il n'y a pas d'autre façon de faire, il faut couper dans les services », affirme Ève-Lyne Couturier, chercheuse à l'Institut de recherche et d'informations socioéconomiques (IRIS), qui analyse les politiques publiques et l'économie du Québec. Le moment où l'annonce a été faite n'a pas aidé non plus. Les centres de services scolaires ont reçu leurs règles budgétaires quelques jours avant les vacances scolaires. « Il n'était pas minuit moins une, il était 2 h du matin », illustre Natalie Huchette, directrice de l'école secondaire Ozias-Leduc, à Mont-Saint-Hilaire. Pris par surprise, des membres de son personnel ont fondu en larmes en apprenant la mauvaise nouvelle. « Promettre des investissements pour ensuite annoncer des compressions, sans stratégie claire ni dialogue avec les leaders du réseau, témoigne d'un déficit de planification préoccupant », affirme Mme Huchette. Visions opposées Alors, est-ce ésotérique de parler de coupes ? Ça dépend de qui parle et de ce qu'on considère. Le gouvernement se défend en disant avoir augmenté les investissements en éducation chaque année, y compris cette année. Et il affirme que le nombre d'enseignants a augmenté plus vite (+21 %) que le nombre d'élèves (+8 %) depuis 5 ans. « Une augmentation moyenne du budget de plus de 7 % [annuellement] depuis qu'on est au gouvernement, c'est majeur et c'est surtout factuel », souligne le cabinet de Bernard Drainville. Mais sur le terrain, ce n'est pas ce qu'on ressent. Quand des écoles n'ont plus les moyens de leurs engagements financiers, on est « loin de l'ésotérisme », estime Nathalie Huchette. Avec la collaboration de Francis Vailles, La Presse

Le candidat de 8 ans a-t-il eu son bac cette année ?
Le candidat de 8 ans a-t-il eu son bac cette année ?

Le Figaro

time04-07-2025

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Le candidat de 8 ans a-t-il eu son bac cette année ?

C'est un chiffre qui suscite tous les ans le même étonnement. Quel âge a donc le plus jeune candidat au bac ? En 2025, le record a été battu : le benjamin de l'examen avait huit ans. Mais qu'est-il devenu ? Alors que les résultats du bac sont tombés ce matin, on se demande si cet enfant est déjà bachelier. Faute d'informations, des rumeurs circulent et le doute s'installe. Ce candidat existe-t-il ? Oui nous assure le ministère de l'enseignement supérieur. La rue de Grenelle écarte donc l'hypothèse d'une fausse candidature ou d'une mauvaise saisie de l'année de naissance émise par nos confrères du Parisien. En âge d'être scolarisé en CE1 ou CE2, il était inscrit en candidat libre, avait précisé le ministère en marge d'une conférence de presse sur la présentation du bac. Préservation de l'anonymat oblige, aucun détail supplémentaire n'avait été donné, notamment son académie d'origine. Et puis la nouvelle est tombée. Ce candidat ne s'est finalement pas présenté aux examens, selon une information du Parisien confirmée au Figaro Étudiant par le ministère de l'Éducation nationale. Ce candidat mystère retentera-t-il sa chance l'année prochaine ? L'an dernier, la plus jeune candidate, élève de l'académie de Strasbourg, avait 9 ans et avait échoué à l'examen. Aujourd'hui, le détenteur du record est toujours Arthur Ramiandrisoa, plus jeune bachelier de l'histoire de France en 1989, à tout juste 11 ans et 11 mois. Depuis, aucun élève n'a fait mieux. Ce record, il l'avait obtenu sans jamais avoir mis les pieds dans une salle de classe : sa scolarité, ce sont ses parents qui l'ont assurée à domicile, avec une méthode que son père a décrite en 1993 dans un livre intitulé La méthode Arthur (éditions Fixot).

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