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Le Parisien
21-07-2025
- Science
- Le Parisien
Voici comment il faut absolument réagir si vous trouvez une couleuvre dans votre jardin
On les redoute autant qu'on les méconnaît. Les serpents font partie de la faune sauvage que l'on peut croiser au jardin, surtout en été, lorsqu'ils viennent chercher un peu de chaleur ou un coin tranquille à l'abri des regards. Et si la simple vue d'un serpent dans un massif peut provoquer un mouvement de recul, il est pourtant rare qu'il représente un réel danger. Encore faut-il savoir faire la différence entre une couleuvre inoffensive… et une vipère . Avant toute chose, il est essentiel de savoir à qui l'on a affaire. En France, les serpents que l'on croise sont le plus souvent des couleuvres (totalement inoffensives) ou, plus rarement, des vipères. Voici quelques repères pour ne pas les confondre : À noter que les vipères sont venimeuses, mais rarement mortelles : en France, on compte environ 2 000 morsures par an pour moins d'un décès. Elles ne mordent que par peur, lorsqu'elles se sentent acculées. Les couleuvres cherchent des abris discrets, chauds et secs. Elles affectionnent particulièrement les coins tranquilles du jardin :sous les pierres, les tas de bois, les bâches ou les murets, mais aussi dans les haies épaisses, les broussailles ou les terriers abandonnés. Elles apprécient aussi les points d'eau comme les bassins, fontaines ou piscines, car elles s'y rafraîchissent. Leur présence dépend souvent de la disponibilité de nourriture (rongeurs, grenouilles, insectes) et de recoins pour dormir ou pondre. La couleuvre est u n serpent non venimeux, considéré comme un véritable allié du jardinier. Elle régule naturellement les populations de mulots, campagnols, limaces et autres petits nuisibles. Elle ne mord que si elle se sent acculée, et ses morsures ne sont ni dangereuses ni venimeuses. Autre point important : la couleuvre, comme la vipère, est une espèce protégée. Il est strictement interdit de la capturer, de la blesser ou de la tuer. Face à un serpent, la règle d'or est simple : ne pas paniquer. Il est recommandé de garder ses distances , de ne pas tenter de l'approcher ni de la faire fuir. En général, elle s'éloigne d'elle-même dès qu'elle le peut. Il ne faut jamais chercher à la manipuler, même si elle semble immobile ou inoffensive. Et surtout, ne tentez pas de la déplacer à mains nues. Certains réflexes peuvent aggraver la situation ou nuire à la faune. Il ne faut en aucun cas essayer de tuer le serpent ou de l'arroser pour le faire fuir. De même, poser des pièges ou bloquer ses issues de sortie est fortement déconseillé. Ces comportements peuvent mettre l'animal en danger… et vous exposer à des amendes. Pour les jardiniers qui préfèrent éviter leur passage, quelques astuces naturelles permettent de rendre le jardin moins attractif sans nuire à ces reptiles utiles. Certaines plantes comme la menthe poivrée, le thym ou la lavande dégagent des odeurs que les serpents n'apprécient pas. On peut également pulvériser une infusion à base d'ail ou d'oignon, ou encore disperser du soufre en poudre autour des zones de refuge potentielles. L'entretien régulier du jardin reste la meilleure prévention : débroussailler les haies, tondre les herbes hautes, retirer les tas de bois inutiles… Cela limite les abris naturels.


Le Parisien
13-07-2025
- Science
- Le Parisien
Morsures de vipères : où se cachent les serpents dans votre jardin et que faire ?
Chaque année, l'Agence nationale de sécurité sanitaire de l'alimentation, de l'environnement et du travail (Anses) enregistre la majorité des signalements de morsures de vipères durant l'été. Et pour cause : c'est durant cette période que ces reptiles viennent le plus souvent se cacher près de nos habitations. Lors des périodes de forte chaleur, particulièrement quand le mercure dépasse les 25 °C, ces serpents vont rechercher des abris leur offrant : ombre, fraîcheur et nourriture. Or, les jardins regorgent de cachettes idéales pour les vipères, à commencer par les simples tas de bois. Cette installation, souvent improvisée dans le jardin, offre le microclimat parfait pour les vipères : il reste frais et humide même en pleine canicule. Ces cachettes attirent également les rongeurs, proie favorite de ces reptiles. Problème : on installe souvent sans réfléchir ce tas de bois près de la maison, de la piscine, de la terrasse ou du barbecue. Cela augmente le risque de rencontre avec une vipère , et donc de morsure. Ces animaux ne menacent pas et ne préviennent pas avant d'attaquer. Ainsi, les centres antipoison de France recensent chaque année une hausse drastique des appels en lien avec des morsures de vipères dans des jardins privés. Mais le tas de bois n'est pas le seul abri qu'une vipère peut trouver dans un jardin. Les composteurs, les haies épaisses, les murets en pierre et les terrasses en bois combinent également tous les éléments qui attirent les serpents. En été, ils représentent donc des zones à risque. Pour minimiser le risque de morsures douloureuses et dangereuses, il est donc conseillé d'éloigner vos tas de bois de la maison et des zones de vie, et de les surélever sur des palettes ou des parpaings. En tondant régulièrement, en taillant les haies et en plantant des végétaux répulsifs pour les vipères (lavande, romarin, menthe), on limite également les risques. Enfin, hiver comme été, n'oubliez jamais de jardiner avec des gants et des chaussures fermées.