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« Ce n'est pas un brassard qui va définir les causes qu'on veut défendre » : Griedge Mbock, capitaine des Bleues

Interrogée sur le fait qu'elle ne porte pas le brassard arc-en-ciel, la capitaine des Bleues Griedge Mbock, qui n'a pas encore joué dans cet Euro, estime que celui portant la mention « Respect » correspond davantage aux convictions et causes défendues dans cette sélection. Elle n'a pas encore joué avec les Bleues dans cette Euro, mais Griedge Mbock reste la nouvelle capitaine de l'équipe de France. Ce lundi, au lendemain du succès des Tricolores face aux Pays-Bas (5-2), la défenseuse a été interrogée sur le fait que ses vice-capitaines, Sakina Karchaoui, au premier match, Grace Geyoro, au suivant, et Sandie Toletti, au troisième, n'ont pas porté le brassard arc-en-ciel, alors que l'UEFA a donné la possibilité aux capitaines de le faire. Samedi, en veille de match, Laurent Bonadei, le sélectionneur, avait annoncé une concertation entre joueuses sur le sujet. « On a un groupe qui représente vraiment toutes les causes possibles : il est multiculturel, multireligieux, avec des orientations sexuelles différentes, ce n'est pas un brassard qui va définir les causes qu'on veut défendre », a ainsi répondu Mbock. Comme le sélectionneur, elle estime que le brassard que portent actuellement la capitaine ou ses vice-capitaines « avec le mot ''respect'' est celui qui représente vraiment l'ensemble de notre groupe et les différentes causes qu'on veut défendre », ajoutant par ailleurs que l'équipe de France possédait le « groupe avec le plus de diversité » en Europe et dans le monde, et qu'« il est uni ». Cette initiative de l'UEFA a été « un oubli » « Tout le monde peut représenter la cause qu'elle veut individuellement, on a énormément de respect entre nous, a ajouté la joueuse du PSG. Il faut faire en sorte que tout le monde soit représenté et pas forcément mettre en avant une cause plus qu'une autre, car ce serait exclure les autres ». Pour rappel, la FFF, interrogée par l'AFP, avait indiqué qu'elle n'avait pas eu l'information à ce sujet avant le début de la compétition. « Nous n'étions pas au courant de cette initiative de l'UEFA, c'est un oubli et nous l'avons appris seulement ce samedi », a assuré Bonadei.