Dernières actualités avec #médaillé


L'Équipe
01-08-2025
- Sport
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Yohann Ndoye-Brouard, médaillé de bronze sur 200 m dos aux Mondiaux : « Je suis content mais... »
Déjà médaillé sur 100 m dos aux Mondiaux de Singapour, Yohann Ndoye-Brouard a décroché une nouvelle breloque en terminant 3e de la finale du 200 m dos ce vendredi. Le Français s'est dit satisfait, même s'il reconnaît avoir manqué de confiance en milieu de course. Yohann Ndoye-Brouard, médaillé de bronze sur le 200 m dos aux Mondiaux de Singapour : « Je pensais en avoir un peu plus dans le dernier 50, ils ont fini vite aussi. Je suis content, j'ai pris du plaisir. C'est ma première finale mondiale en 200 avec un premier podium, c'est super cool. Je suis content d'avoir fait les 3 tours, j'ai encore fait 1'54'', c'est top. Il me manque un peu de confiance sur le 100 m du milieu, y aller un peu plus. Là, je suis un peu trop sur la réserve pour essayer d'en mettre dans le dernier 50 et ils sont déjà trop loin. Deux médailles, c'est top. »


Le Figaro
01-08-2025
- Sport
- Le Figaro
Mondiaux de natation : «Je l'aime plus qu'avant ce 200m dos», savoure Yohann Ndoye-Brouard après sa médaille de bronze
De nouveau médaillé de bronze à Singapour après le 100m dos mardi, le Français se réjouissait de ne pas avoir abandonné cette discipline «qui fait très mal». Yohann, deuxième finale sur ces Mondiaux à Singapour et deuxième médaille de bronze. Quelle est votre analyse, à chaud, de votre performance ? Yohann Ndoye-Brouard : «C'est parti plus vite que ce que je pensais. Au dernier virage, j'ai vu que les deux premiers étaient loin, mais j'ai essayé de tout donner et je ne sais pas ce que cela a donné au dernier 50. Sinon, j'ai peut-être un peu mal géré ma course à mi-parcours pour essayer de jouer la gagne. Maintenant, cela reste un podium pour ma première finale mondiale sur un 200m dos. Je suis très content d'y être, et surtout d'avoir pris du plaisir. L'émotion est-elle la même que mardi, pour votre 3e place du 100m dos ? Non, pas du tout. Justement, ce podium m'avait poussé à revoir mes ambitions à la hausse. Après le bronze, logiquement, j'espérais faire encore un peu mieux. À lire aussi Mondiaux de natation : Yohann Ndoye-Brouard, l'éloge de la patience Publicité Que vous inspire le fait d'être double médaillé mondial ? Cela m'inspire que j'ai enfin réussi à faire le 100 et le 200m dos à un bon niveau lors de la même compétition. Je suis très fier de moi. Vous avez une sorte de rapport amour-haine avec cette distance du 200m dos, que vous aviez même failli arrêter… C'est une épreuve qui fait très mal. Maintenant, dans mon appréhension de la course, je suis bien mieux. Je me souviens encore de la qualification olympique pour Paris à Chartres. Cela avait été la pire journée de ma vie. J'avais envie de pleurer toute la journée. C'est fou ce que cela peut nous procurer comme émotions. Mais tout le travail que j'ai effectué à l'entraînement m'a forgé une belle confiance. La concurrence française m'a aussi permis de progresser plus vite, de rester toujours très exigeant. Et du coup, vous l'aimez ce 200m dos ? Je l'aime plus qu'avant, oui (sourire). Il vous reste une discipline sur ces Mondiaux… Oui, le relais 4x100m 4 nages dimanche. Cela va être cool. Il y a des grosses nations qui vont s'aligner, ce qui promet une belle bagarre. Mais ce sera super pour bien terminer ces Mondiaux.


L'Équipe
26-07-2025
- Sport
- L'Équipe
« J'ai vraiment changé de braquet » : la nouvelle dimension de Jean-Philippe Patrice, vice-champion du monde et nouveau numéro 1 mondial
Encore remplaçant olympique l'été dernier, le sabreur Jean-Philippe Patrice a totalement changé de dimension cette saison, désormais vice-champion du monde avec sa médaille d'argent décrochée vendredi à Tbilissi (Géorgie) et un nouveau statut de numéro 1 mondial. Les confettis volaient encore près du podium et le clan français attendait patiemment pour la photo collective, collé serré, tout content de célébrer deux nouvelles médailles mondiales. Mais il manquait les deux frangins Patrice. Enlacés, émus, les deux Marseillais étaient inséparables pendant de longues secondes vendredi soir. Le cadet Sébastien, numéro 1 mondial et favori au titre, passé à côté de son rendez-vous mondial à Tbilissi, glissant à l'oreille de son aîné Jean-Philippe sa fierté de le voir tout frais vice-champion du monde. L'heure de Sébastien finira sûrement par arriver. Mais cette fois, c'est bien Jean-Philippe qui a saisi l'occasion en allant chercher une médaille d'argent paradoxale, aussi attendue cette saison que totalement inattendue il y a tout juste un an, mais sans l'ombre d'un doute totalement méritée au regard de la toute nouvelle dimension prise par le sabreur de 28 ans depuis que la médaille de bronze olympique par équipes à Paris lui a servi de déclic mental. Jean-Philippe Patrice médaillé d'argent Une saison exceptionnelle de régularité Numéro 4 mondial en arrivant en Géorgie, fort de deux premiers succès en Coupe du monde et d'une médaille de bronze européenne, Patrice est passé en l'espace d'un an du statut de remplaçant olympique - dont la présence a fait beaucoup parler - à un prétendant au titre mondial, libéré d'un poids et sûr de son escrime. « J'ai vraiment changé de braquet, je le fais pour moi maintenant, je ne me préoccupe plus du regard des autres, racontait-il une fois la médaille d'argent autour du cou. À ceux qui ne croyaient pas en moi, finalement je les remercie, ça m'a rendu plus fort. J'ai vécu une préparation difficile mentalement, parce que c'était, mine de rien, mes premiers Mondiaux et c'est bizarre d'être favori sur tes premiers Mondiaux. C'est l'aboutissement d'une saison, c'est quelque chose d'incroyable pour moi. Je suis vice-champion du monde et je passe numéro 1 mondial. Je ne pouvais pas rêver mieux, enfin si bien sûr d'être champion du monde, mais ça viendra. » La marche était encore un peu trop haute en finale face au héros local Sandro Bazadze (9-15), mais si le cap mental est évident, c'est aussi et surtout sur la piste que Patrice a changé de dimension, montrant un sang-froid terrible dans les moments chauds, comme en quarts de finale quand son coéquipier Rémi Garrigue menait 14-11 et semblait filer vers le dernier carré. Mais sans s'affoler, stratège et fidèle à son profil de défenseur, quatre touches ont suivi, sans broncher, en patron. Pas le plus impressionnant physiquement, sans bondir partout comme son frère ou envoyer des sacoches comme Maxime Pianfetti, Patrice se détache par son sens tactique et une capacité d'adaptation qui collent à sa personnalité, posée et réfléchie. « Il a une telle sérénité sur la piste, explique son coach Vincent Anstett. Il ne renonce jamais, il a cette capacité d'analyse et d'adaptation, c'est une vraie force. Il peut être très fier de lui parce que c'est un vrai bosseur. Il ne se cache pas, il s'engage à 100 %. Il peut se regarder dans la glace et dire qu'il a tout fait pour y arriver. » « Il est totalement décomplexé. Il y a de l'ambition, mais c'est fait assez sainement parce qu'il se donne les moyens de ses ambitions, il fait tout ce qu'il faut » Vincent Anstett, manager général du sabre hommes Sûr de lui et de son projet, l'aîné des Patrice s'est débarrassé du moindre complexe, n'hésitant pas à assumer son ambition dès le début de saison, comme le raconte Anstett. « En sortant des Jeux, il devait être autour de la 30e place mondiale à peu près, et puis il me dit "je veux rentrer dans le top 16 rapidement", qui est la barrière pour rentrer directement dans les tableaux principaux. Je lui avais répondu "oui c'est très bien, mais tu n'as pas de points aux Jeux et mathématiquement ça va être compliqué, le gap est quand même assez important". Et tout de suite il m'a sorti : "Il suffit de gagner un Grand Prix et puis c'est bon". Oui, c'est sûr, il suffit de gagner un Grand Prix ! Il n'avait pas encore fait de podium en Coupe du Monde à ce moment-là mais dès la deuxième compétition de l'année, il gagne le Grand Prix d'Orléans. On sort d'Orléans et il me dit "J'aimerais bien gagner à Padoue, ma femme est Italienne". Oui c'est bien, tu en as déjà gagné une, ça va aller. Padoue, il gagne... » « Il est totalement décomplexé, conclut Anstett. Il y a de l'ambition, mais c'est fait assez sainement parce qu'il se donne les moyens de ses ambitions, il fait tout ce qu'il faut pour s'entraîner, pour avoir une bonne nutrition, la préparation mentale et physique. Il y a eu plein de facteurs qui ont fait que ça a explosé. Mais on ne pouvait pas forcément s'attendre à ça non plus. » « C'est à son image, elle ne lâche jamais » : Pauline Ranvier, une vice-championne du monde qui a rebondi après l'échec olympique