5 days ago
Pyrénées-Orientales : dix médiateurs incendies sensibilisent les touristes et les locaux au risque de feu
Ils seront quatre « médiateurs incendies » sur le territoire du parc naturel régional Corbières-Fenouillèdes, quatre pour le parc naturel régional Pyrénées Catalanes et deux pour le pays Pyrénées-Méditerranée, au sud du département. Leur mission ? Comme lors de la première édition du dispositif, l'an passé, aller à la rencontre du public dans les lieux très fréquentés pendant la période estivale.
« Sur notre territoire, ils vont ainsi aller sur des lieux emblématiques, sur les marchés, au chalet de l'Albère, à Castelnou, sur le sentier du littoral sur la côte Vermeille, au Perthus… Avec pour objectif d'entamer le dialogue », explique Sandra Enaud, animatrice de la charte forestière du pays Pyrénées-Méditerranée.
Si la cible principale de cette action est le vacancier, qui n'est pas forcément au fait du contexte local et de
la sensibilité du territoire au risque incendie
, les locaux sont les bienvenus, souligne Sandra Enaud : « Ces discussions génèrent souvent des questions chez les personnes qui vivent ici, en particulier sur les obligations légales de débroussaillement des jardins pour limiter les risques de propagation des feux… »
Pour ceux qui profitent des Pyrénées-Orientales pendant l'été, le discours confine plus à la prévention, ne pas amener de feu en forêt dans les massifs, ne pas faire de barbecue hors des places autorisées, tous les comportements à risque sont listés.
« Ils sont aussi incités à se renseigner sur les conditions du moment. Quand on va à la plage, on jette un coup d'œil au drapeau pour connaître l'état de la mer, c'est pareil pour les incendies, certains massifs peuvent être fermés à la circulation, même pédestre, les jours de grand risque », poursuit-elle.
Un site, pas suffisamment connu mais mis à jour chaque soir,
, permet de s'informer sur les conditions du lendemain sur l'ensemble du département.
L'an passé, pour la première expérimentation de ce dispositif, les deux médiateurs ont ainsi pris contact avec 4 200 personnes au cours de la saison, durant l'équivalent de 36 jours pleins passés sur le terrain. Une somme, même « s'il n'est pas facile d'évaluer l'impact d'un tel dispositif », reconnaît Sandra Enaud. Le message sera en tout cas de nouveau transmis cet été.