Dernières actualités avec #mémoire


Le HuffPost France
6 days ago
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Joaquin Phoenix n'a jamais oublié cette interview, « l'une des pires soirées » de sa vie
PEOPLE - Il est des souvenirs que Joaquin Phoenix a dû mal à rayer de sa mémoire. Son interview pour David Letterman, en 2009, est de celles-ci. Invité du late-night show de Stephen Colbert, ce mardi 15 juillet, l'acteur américain actuellement à l'affiche du dernier film d'Ari Aster Eddington est revenu sur cet épisode, « l'une des pires soirées » de sa vie. « C'était tellement inconfortable. Je le regrette, je ne le referai jamais. Je suis vraiment désolé », souffle-t-il d'un air malicieux à la télévision américaine. « Je ne sais pas si David Letterman (qui est parti à la retraite en 2015, ndlr) nous regarde », lui rétorque son hôte. « Il se pourrait, espère Joaquin Phoenix. Et je dois juste lui dire que je suis désolé. » Retour en arrière. Nous sommes à la fin des années 2000, et le comédien, déjà auréolé du Golden Globe du meilleur pour son interprétation de Johnny Cash dans Walk The Line de James Mangold, est bien installé dans le paysage hollywoodien. Et pourtant, sans crier gare, celui-ci révèle vouloir tout abandonner pour se consacrer à la musique. L'information est confirmée par le Hollywood Reporter, qui précise que son premier album serait produit par P. Diddy. Des mois plus tard, Joaquin Phoenix débarque alors chez David Letterman. Grosse barbe, cheveux ébouriffés et lunettes de soleil sur le nez… Le look débraillé de l'homme surprend. Ses propos égarés, aussi. La séquence est lunaire, et pousse à croire qu'il serait en pleine dépression. Évidemment, rien de tout ça n'était vrai. La scène avait été en réalité pensée pour les besoins d'un faux documentaire baptisé I'm Still Here, une parodie réalisée par Casey Affleck proposant de suivre avec humour le début de carrière de Joaquin Phoenix dans le hip-hop. Ce dont, toutefois, David Letterman n'était pas officiellement au courant. « Je veux que Dave me lacère » « Quand j'ai participé à cette émission avec Dave, se souvient-il, toujours au micro de Stephen Colbert, j'ai d'abord fait la pré-interview dans mon personnage, et je me suis rendu compte que c'était un peu ridicule. Alors, j'ai rappelé les équipes, et leur ai dit : 'Écoutez, je vais le faire. […] Je veux juste que Dave me lacère. Je veux que ce soit vraiment dangereux.' » Plus laconique que dangereuse, la séquence l'a marquée. Mais ce n'est pas la première fois qu'il revient dessus. À peine un an après les faits, il s'en était déjà excusé auprès du principal intéressé sur le même plateau, espérant « ne pas l'avoir offensé ». « Tu as interviewé de très nombreuses personnes, et je pensais que tu saurais faire la différence entre un personnage et une personne réelle », lui avait-il exposé. Fin de l'histoire ? Pas vraiment. Des années plus tard, David Letterman avait pour sa part reconnu un fait notoire : il était au courant de ce qui se tramait en avance. Il n'empêche. « J'ai adoré ce moment, parce que c'était comme s'entraîner sur un sac de musculation, a-t-il confié au podcast d'Howard Stern, en 2017. C'était simple. C'était juste un entraînement à la batte. »

Le Soir
15-07-2025
- Entertainment
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« Super Happy Forever » : un film japonais et rohmérien ***
Cinq ans après sa rencontre avec Nagi dans une station balnéaire, Sando, ne se remettant pas du décès de celle qui est devenue sa femme, revient sur les lieux en espérant y retrouver plus qu'un souvenir. Pour parler du deuil, ce film japonais très rohmérien flotte entre passé et présent, mémoire et avec délicatesse, humour, nostalgie. De Kohei Igarashi, avec Hiroki Sano, Yoshinori Miyata, Nairu Yamamoto, 94 mn. On pense inévitablement aux Contes d'été d'Eric Rohmer en voyant Super Happy Forever, l'histoire de Sano, de retour à Izu, au bord de la mer, là où cinq ans plus tôt, il avait rencontré la belle Nagi. Mais Nagi est morte et Sano ne s'en remet pas. Flanqué d'un ami, il revient dans l'hôtel où il avait croisé celle qui était devenue sa femme et cherche obstinément la casquette rouge qu'elle avait perdue alors. Il est en quête d'un signe, d'une trace, de quelque chose qui pourrait attester de l'événement heureux survenu ici, en réincarner le souvenir. Un souvenir d'amour…


Le Parisien
14-07-2025
- Politics
- Le Parisien
Défilé du 14 Juillet : avions, soldats, Légion étrangère, chute de cheval… la parade militaire sur les Champs-Élysées en 12 photos
Le défilé du 14 Juillet , grand rendez-vous républicain sur les Champs-Élysées, a mis cette année à l'honneur trois grands thèmes : la mémoire, la solidarité stratégique et l' engagement de la jeunesse . Comme chaque année, plusieurs nations étrangères ont paradé sur les Champs-Élysées aux côtés des Français. Ce lundi , l'Indonésie était la « nation invitée d'honneur » pour le « 75e anniversaire des relations diplomatiques » avec Jakarta. La Finlande, la Suisse, l'Allemagne ou encore le Royaume-Uni ont défilé aussi aux côtés des Français. Retour en images sur le défilé. À bord d'un véhicule militaire, le président Emmanuel Macron a passé les troupes en revue de l'arc de Triomphe jusqu'à la Concorde. Plus de 7 000 femmes et hommes ont défilé pour la fête nationale. Comme le veut la tradition, c'est la Patrouille de France qui a ouvert la marche pour le défilé aérien. Au total, 60 avions français et 5 étrangers ont traversé le ciel parisien. Le président indonésien Prabowo Subianto est venu assister aux festivités à l'occasion du « 75e anniversaire des relations diplomatiques » avec Jakarta. Pour l'occasion, 450 militaires, musiciens compris, des forces armées indonésiennes ont ouvert le défilé sur les Champs-Élysées. Avec une allure singulière, plus lente que le reste des troupes défilantes , ainsi que sa propre musique, les soldats de la Légion étrangère ont clôturé, comme tous les ans, le défilé des troupes à pied. Pour le centenaire du comité de la Flamme, chargé de veiller au ravivage quotidien de la flamme du soldat inconnu, Emmanuel Macron a remis un nouveau glaive. L'École polytechnique, Saint-Cyr, l'académie militaire de la gendarmerie nationale, l'école navale, ou encore l'école de l'air et de l'espace ont fait défiler leurs étudiants. Ce week-end, un soldat de la promotion de l'École militaire interarmes (EMIA) est mort en chutant d'un pont dans le quartier de Montmartre . Le défilé sur les Champs-Élysées a connu quelques incidents mineurs. Parmi eux, la chute d'un cavalier et de son cheval devant la tribune présidentielle. Chars Leclerc rénovés, blindés Griffon, les canons Caesar, motos de la police et de la douane… Au total c'est 155 véhicules et 92 motos qui ont participé cette année au défilé. Ce symbole de solidarité avec les anciens combattants et les victimes de guerre fête cette année son centenaire. Un Bleuet humain et une musique originale intitulée « Le Souffle du Bleuet », ont rendu hommage à l'engagement et au souvenir. La clôture du défilé du 14 juillet s'est faite en musique avec Eloïz et Yvard, accompagnés de la musique des troupes de marine et du chœur de l'armée française. Ils ont interprété un titre écrit par Jean-Jacques Goldman, « On sera là ».


Le Figaro
13-07-2025
- Sport
- Le Figaro
Premier League : pour son retour sur les terrains, le vibrant hommage de Liverpool à Diogo Jota
Les Reds ont honoré la mémoire de leur ancien joueur, l'occasion d'un match amical contre Preston. L'équipe de Liverpool a rendu hommage à son «champion» Diogo Jota, décédé début juillet dans un accident de la route, lors de son retour sur les terrains à l'occasion d'un match amical contre Preston samedi. L'entraîneur des Reds, Arne Slot, a salué Jota comme «un champion» alors que le stade entonnait l'hymne de Liverpool «You'll never walk alone» («Tu ne marcheras jamais seul»). Jota, qui était âgé de 28 ans, s'est tué au volant de sa Lamborghini avec son frère André dans la nuit du 3 juillet sur une autoroute espagnole. Le joueur portugais était père de trois enfants et venait d'épouser leur mère, Rute Cardoso, 11 jours avant sa mort. Le match avait lieu à Deepdale, le stade de l'équipe de Preston qui évolue en 2e division anglaise. Son capitaine Ben Whiteman a déposé une couronne mortuaire devant la tribune occupée par les supporters de Liverpool. Une minute de silence a été observée par les deux équipes dont les joueurs portaient des brassards noirs. Publicité «Rien ne semble important quand on pense à ce qui est arrivé. C'est très difficile de trouver les mots justes» «Je me réconforte en pensant que lors du dernier mois de sa vie, il était champion dans tout», a déclaré Slot lors d'une interview avant le coup d'envoi. «Un champion pour sa famille, ce qui est le plus important, parce qu'il s'est marié. Un champion pour son pays car il a gagné la Ligue des Nations avec un pays auquel il tenait beaucoup car il en arborait le drapeau lorsque nous célébrions quelque chose». «Et, bien entendu, un champion avec nous en remportant le championnat d'Angleterre», la saison passée, a poursuivi l'entraîneur. Les supporteurs de Liverpool ont également chanté d'autres chansons en mémoire du joueur portugais en agitant des drapeaux «pour toujours notre numéro 20». Le club a annoncé vendredi qu'il n'attribuerait plus ce numéro en mémoire de Jota. «Rien ne semble important quand on pense à ce qui est arrivé. C'est très difficile de trouver les mots justes car nous nous demandons sans cesse quels sont ceux qui sont appropriés. Je leur ai dit (aux joueurs) que la meilleure chose que nous pouvions faire est d'affronter tout cela comme l'aurait fait Jota. Ce que je veux dire par là est qu'il était toujours lui-même. Qu'il s'adressait à moi, à ses coéquipiers ou à l'encadrement, il était toujours lui-même, donc nous devons essayer d'être nous-mêmes aussi», a affirmé Arne Slot.


L'Équipe
13-07-2025
- Sport
- L'Équipe
« On ne t'oubliera jamais » : une minute de silence en mémoire de Diogo Jota avant le match amical de Liverpool
Une minute de silence a été observée en mémoire de Diogo Jota, décédé le 3 juillet, dimanche après-midi à Deepdale avant le match amical de Liverpool contre Preston. Les joueurs portaient un brassard noir et un « You'll never walk alone » a été chanté. C'est au Deepdale Stadium, à Preston, que Liverpool disputait dimanche son premier match depuis le décès de Diogo Jota dans un accident de voiture le 3 juillet. Les Reds lançaient leur campagne de préparation pour la prochaine saison face à Preston North End, club de Championship. Dans le stade, 6 000 spectateurs sont venus avec photos, pancartes et écharpes en mémoire du Portugais. Après l'hymne de Preston a été chanté celui de Liverpool, « You'll never walk alone », pendant que le capitaine des Lilywhites, Ben Whiteman, déposait une couronne. « We'll never forget you » (on ne t'oubliera jamais), a écrit le club sur X. Puis une minute de silence a été observée par les joueurs qui portaient des brassards noirs. Elle a été conclue par des applaudissements. « Je leur ai dit que la meilleure chose à faire était peut-être de gérer cette situation comme le faisait Jota » Arne Slot, entraîneur de Liverpool Dans une interview pour le club, l'entraîneur néerlandais Arne Slot a déclaré : « J'ai dit aux joueurs qu'il était très difficile de trouver les mots justes, car nous débattons constamment de ce qui est approprié. Qu'est-ce qui est approprié dans nos actions ? Qu'est-ce qui est approprié dans ce que nous avons à dire ? Pouvons-nous nous entraîner à nouveau ? Pouvons-nous rire à nouveau ? Pouvons-nous être en colère en cas de mauvaise décision ? » Il a ajouté : « Et je leur ai dit que la meilleure chose à faire était peut-être de gérer cette situation comme le faisait Jota. Il était toujours lui-même, peu importe s'il s'adressait à moi, à ses coéquipiers, au staff, il était toujours lui-même. Alors essayons d'être nous-mêmes aussi. Si nous voulons rire, nous rions ; si nous voulons pleurer, nous pleurons. »Le numéro 20, porté par Jota, a été retiré vendredi par le club.