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Nigeria : des membres de gangs criminels tuent 33 otages malgré le paiement d'une rançon
Nigeria : des membres de gangs criminels tuent 33 otages malgré le paiement d'une rançon

Le Figaro

timea day ago

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Nigeria : des membres de gangs criminels tuent 33 otages malgré le paiement d'une rançon

Des gangs criminels appelés «bandits» par les autorités locales ont massacré 33 otages parmi 51 personnes enlevées dans un village du nord-ouest du Nigeria en février. Trois nouveau-nés sont aussi morts en captivité. Des «bandits», membres de gangs criminels dans le nord-ouest du Nigeria, ont massacré 33 personnes qui avaient été enlevées en février, malgré le paiement d'une rançon de plus de 30.000 dollars, ont déclaré ce lundi 28 juillet des responsables locaux et des habitants. «Les bandits n'ont libéré que 18 des 51 personnes qu'ils avaient kidnappées dans notre village et lorsque nous avons demandé (aux otages libérés) où étaient les 33 autres, ils ont dit qu'elles avaient été massacrées par leurs ravisseurs», a déclaré à l'AFP Kasimu Ibrahim, un habitant du village de Banga, dans l'État de Zamfara. Publicité Terreur des gangs criminels Zamfara fait partie des États du centre et du nord-ouest du Nigeria qui, depuis des années, sont terrorisés par des gangs criminels, appelés «bandits » par les autorités, qui mènent des raids meurtriers dans les villages, enlèvent des personnes contre rançon et incendient des maisons après les avoir pillées. Cette violence, qui était à l'origine liée à des conflits pour les droits à la terre et à l'eau entre éleveurs et agriculteurs, s'est transformée en crime organisé, avec des gangs prenant le contrôle de communautés rurales où le gouvernement est peu ou pas présent. En février, des bandits à moto avaient envahi le village de Banga, enlevant 51 habitants, dont trois femmes enceintes, après en avoir tué deux autres, ont rapporté des résidents. Les bandits ont ensuite réclamé une rançon de 50 millions de nairas (environ 33.000 dollars) pour libérer les otages. Les habitants ont payé la rançon en deux fois. Mais vendredi, seuls 18 otages sont revenus à Banga. Et ils ont affirmé que les 33 autres otages avaient été tués par leurs ravisseurs malgré le paiement de la rançon. «Ils (les bandits) ont pris l'argent que nous avons durement collecté, tué 33 des captifs et renvoyé les 18 restants», a déclaré Altine Bawa, un autre habitant. Trois nouveau-nés morts par manque de soins Parmi les otages tués figuraient 29 hommes et quatre femmes, a précisé Kasimu Ibrahim. Les trois femmes enceintes enlevées ont accouché en captivité et les trois nouveau-nés sont morts par manque de soins appropriés, a ajouté Altine Bawa. «Au total, nous avons perdu 38 vies, y compris les deux personnes tuées lors du raid et les trois nourrissons morts entre les mains des bandits», a-t-il souligné. Aminu Sani Jaji, député fédéral dans le district de Kaura Namoda, s'est dit «profondément attristé par l'attaque récente des bandits contre les habitants de Banga» dans un message publié sur X dimanche. Il a exprimé «ses sincères condoléances aux familles des victimes et a prié pour un prompt rétablissement des blessés». «Je m'excuse pour toute lacune perçue dans la garantie de la sécurité et de la sûreté de notre communauté», a-t-il déclaré, promettant de travailler avec les autorités concernées pour «renforcer les mesures de sécurité et prévenir» la répétition de tels événements. Coopération croissante entre gangs et djihadistes Les violences des bandes criminelles ont persisté malgré le déploiement de l'armée par les autorités fédérales et le recrutement de groupes de vigilance et de milices rémunérées par les gouvernements des États pour combattre les gangs, qui ont repoussé plusieurs offres d'amnistie faites par les autorités locales. La coopération croissante entre les gangs criminels, motivés par des gains financiers, et les djihadistes du groupe Boko Haram menant depuis 16 ans une insurrection armée pour un califat dans le Nord-Est, a aggravé la situation et intensifié les attaques. Publicité L'émergence récente du groupe djihadiste Lakurawa dans le Nord-Ouest a encore exacerbé la violence dans la région, contraignant les gouvernements des États concernés à recruter des milices antidjihadistes.

Euphorie après la libération des trois hommes piégés dans une mine
Euphorie après la libération des trois hommes piégés dans une mine

La Presse

time4 days ago

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Euphorie après la libération des trois hommes piégés dans une mine

Euphorie après la libération des trois hommes piégés dans une mine (Iskut) C'était un moment d'euphorie lorsque trois travailleurs d'une entreprise de forage ont été mis en sécurité après avoir passé plus de 60 heures coincés sous terre dans une mine située dans une région isolée du nord-ouest de la Colombie-Britannique, a déclaré leur employeur vendredi. Brenna Owen et Ashley Joannou La Presse Canadienne Les travailleurs, qui s'étaient abrités dans un refuge en acier à 284 mètres de profondeur, ont émergé après une mission de sauvetage complexe et à enjeux élevés, impliquant des drones, une pelle télécommandée et un véhicule de sauvetage spécialement protégé. Dwayne Ross, de Hy-Tech Drilling, a remercié toutes les personnes impliquées dans l'opération de sauvetage à la mine Red Chris, où les travailleurs ont fait surface vers 22 h 40 jeudi. Il a expliqué lors d'un point de presse que les hommes – Kevin Coumbs, Darien Maduke et Jesse Chubaty – seraient bientôt de retour à Smithers, en Colombie-Britannique, où Hy-Tech est basée. PHOTO HY-TECH DRILLING, FOURNIE PAR LA PRESSE CANADIENNE Au centre la photo, Kevin Coumbs, Jesse Chubaty et Darien Maduke. À droite se trouve Dwayne Ross, de Hy-Tech Drilling. Ils sont photographiés devant l'hélicoptère qui les ramène chez eux après leur retour sain et sauf à la surface après l'éboulement de la mine Red Chris. Bernard Wessels, responsable mondial de la sécurité de l'exploitant de la mine, Newmont Corp., a expliqué que l'évacuation des entrepreneurs de la mine d'or et de cuivre, située à environ 500 kilomètres au nord-ouest de Terrace, en Colombie-Britannique, avait suscité « la chair de poule et le bonheur ». Les hommes « ont gardé espoir et force à chaque instant », a-t-il dit lors de la conférence de presse. Ils devaient retrouver leurs familles vendredi, a précisé M. Wessels. Un communiqué de Newmont indiquait que les travailleurs étaient en « bonne condition physique et mentale » lorsqu'ils ont été retrouvés. « Par mesure de précaution, ils ont été emmenés pour des examens médicaux et ont bénéficié d'un accès à des services de soutien psychologique », a-t-il précisé, ajoutant que la priorité immédiate était de réunir les travailleurs avec leurs familles. Le trio avait été piégé par deux « éboulis » qui bloquaient un tunnel d'accès. M. Wessels a décrit la machine télécommandée utilisée lors de l'opération comme « un très gros engin », la pelle dégageant un passage pour permettre au véhicule de secours de franchir un obstacle d'environ 20 mètres de long. « Une fois la zone stabilisée, l'équipe d'intervention d'urgence a progressé à travers la zone touchée à l'aide d'équipements munis d'un système de protection contre les chutes d'objets », a-t-il dit, faisant référence à un dispositif de protection installé sur un véhicule utilisé dans les zones dangereuses. « En arrivant au refuge, l'équipe a trouvé Kevin, Darien et Jesse dans un état stable. Accompagnés de l'équipe d'intervention d'urgence, ils sont remontés à la surface avec le même équipement de protection », a-t-il ajouté. Il a précisé que les hommes ont marché seuls jusqu'au véhicule de secours et qu'ils ont été évacués un par un. Selon Bernard Wessels, l'intervention a démontré l'efficacité des protocoles de sécurité, ajoutant que les hommes ont fait « exactement ce pour quoi ils avaient été formés ». Coincés à 700 mètres du lieu des éboulements Le premier éboulement s'est produit mardi à 7 h 47, obligeant les hommes à se replier vers le refuge, équipé d'air, de nourriture et d'eau, avant le deuxième éboulement, plus important, vers 10 h 30. M. Wessels a précisé que le refuge se trouvait à environ 700 mètres du lieu des deux éboulements. Il a indiqué que les hommes avaient été retrouvés en pleine forme et qu'ils avaient réussi à rattraper leur sommeil. Newmont, basée à Denver, dans le Colorado, a déclaré dans un communiqué que ce résultat était le fruit d'une collaboration inlassable, d'une expertise technique et, surtout, de la sécurité et de l'attention portées à la sécurité. « Nous exprimons notre plus sincère gratitude aux équipes de secours et à toutes les personnes impliquées », a-t-il ajouté. Aucun éboulement ne s'était produit auparavant dans le tunnel où les hommes se sont retrouvés coincés, a expliqué l'entreprise, ajoutant que le tunnel avait fait l'objet d'inspections de routine. « Cet incident était très localisé et inattendu, a précisé le communiqué. Une enquête approfondie sera menée pour en déterminer la cause profonde et partager les enseignements avec l'ensemble du secteur. » M. Wessels a expliqué lors de la conférence de presse de vendredi que la mine n'avait pas d'antécédents d'instabilité géotechnique et que les éboulements se sont produits dans une « zone très localisée ». « Celui-ci nous a pris par surprise et nous devons aller le comprendre », a-t-il ajouté. La mine fait l'objet d'inspections quotidiennes et mensuelles, ainsi que d'inspections de « deuxième ligne de défense » par des observateurs externes, a expliqué M. Wessels. « Nous procéderons à une inspection et une enquête approfondies sur cet incident, et nous en partagerons les résultats afin d'en tirer des leçons. Mais ce n'est pas courant, et ce n'est pas courant pour cette exploitation », a-t-il déclaré. Il a néanmoins souligné que les éboulements constituent un risque pour l'ensemble de l'industrie minière. « C'est pourquoi nous avons mis en place des normes et des protocoles. » Le premier ministre de la Colombie-Britannique, David Eby, a salué le résultat et le « travail héroïque de l'équipe de sauvetage ». PHOTO DARRYL DYCK, ARCHIVES LA PRESSE CANADIENNE Le premier ministre de la Colombie-Britannique, David Eby « Les trois foreurs ont fait preuve d'un courage remarquable pendant plus de 60 heures passées coincés sous terre », a-t-il déclaré. Un communiqué du ministre des Mines, Jagrup Brar, publié plus tard vendredi, a déclaré que c'était un « jour de fierté » pour la province. « Nous poussons un soupir de soulagement collectif et exprimons nos plus sincères remerciements pour le sauvetage et le retour sains et saufs des trois travailleurs, a-t-il déclaré. À mesure que nous avançons, nous réfléchissons à l'impact de cet incident et aux leçons que nous pouvons en tirer. » Une enquête ouverte par le ministère des Mines Le ministre Brar a indiqué que l'inspecteur en chef du ministère avait ouvert une enquête sur l'incident, dont les résultats seraient rendus publics. Les trois travailleurs avaient été identifiés jeudi par Hy-Tech : Kevin Coumbs était originaire de l'Ontario, Darien Maduke de la Colombie-Britannique et Jesse Chubaty du Manitoba. L'enquête décrivait MM. Coumbs et Chubaty comme des foreurs et M. Maduke comme un aide-foreur. Un compte Facebook au nom de Jesse Chubaty a publié un message à 7 h 37 vendredi matin, soulignant que la semaine avait été mouvementée et remerciant les personnes qui l'avaient contacté. « Content d'être sorti ! pouvait-on lire. À tous mes frères mineurs, soyez prudents là-bas et tous les autres aussi ! » Newmont a indiqué que les opérations à ciel ouvert avaient repris à la mine Red Chris. Ces opérations sont distinctes du projet souterrain, a-t-elle précisé. « La zone souterraine où l'incident s'est produit demeure sécurisée. Aucun travail n'y reprendra tant qu'une enquête approfondie n'aura pas été menée et que la sécurité n'aura pas été réévaluée », a expliqué l'entreprise. Michael Goehring, président de l'Association minière de la Colombie-Britannique, a publié une déclaration vendredi pour remercier les sauveteurs et saluer le succès de l'opération. « L'opération de sauvetage de Newmont témoigne de l'engagement, de la compétence et de la disponibilité des équipes de sauvetage minier de toute la Colombie-Britannique qui, à tout moment, se mettent volontairement en danger pour assurer la sécurité des autres », a-t-il dit. L'opération a mobilisé des professionnels du sauvetage minier de Red Chris et de la mine Brucejack, dans la même région, a-t-il précisé. Avec des informations d'Ashley Joannou à Vancouver, La Presse Canadienne

« Bienvenue, Bryan » : Manchester United officialise l'arrivée de Mbeumo
« Bienvenue, Bryan » : Manchester United officialise l'arrivée de Mbeumo

Le Parisien

time21-07-2025

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« Bienvenue, Bryan » : Manchester United officialise l'arrivée de Mbeumo

Officiel pour Bryan Mbeumo. Manchester United a poursuivi lundi la reconstruction de son attaque, défaillante la saison dernière, en officialisant le recrutement du Franco-Camerounais , auteur de vingt buts avec Brentford lors de l'exercice 2024-2025 en Premier League. Mbeumo a signé un contrat jusqu'en juin 2030 avec une option pour une année supplémentaire, a annoncé le club dans un communiqué diffusé sur son site Internet. Selon la presse spécialisée, les Red Devils ont versé près de 75 millions d'euros pour recruter l'attaquant de 25 ans passé par Troyes et joueur de Brentford depuis 2019 . « Dès que j'ai su qu'il y avait une chance de rejoindre Manchester United, je n'ai pas hésité. C'est le club de mes rêves, celui dont je portais le maillot quand j'étais enfant », a affirmé Mbeumo sur le site du club. L'ailier droit, également capable de jouer dans l'axe, sort de sa saison la plus aboutie avec le club de Londres, pour lequel il a inscrit 20 buts et délivré 8 passes décisives en 38 matchs de championnat. Il ne lui restait qu'une seule année de contrat chez les « Bees », où il formait un duo performant avec Yoane Wissa. Bryan Mbeumo est la troisième recrue estivale de Manchester United après Matheus Cunha, attaquant axial acheté pour 74 millions d'euros, selon la presse, à Wolverhampton, et le jeune latéral paraguayen Diego Leon. L'équipe du nord-ouest de l'Angleterre a été plombée par son inefficacité offensive la saison dernière, terminée à la quinzième place avec un bilan calamiteux de 44 buts marqués en 38 matchs, son pire total depuis la naissance de la Premier League en 1992. Le rendement des avants-centres Rasmus Höjlund et Joshua Zirkzee a été insuffisant, comme celui de Marcus Rashford, sorti de l'équipe puis exfiltré cet hiver en prêt à Aston Villa. Le capitaine et meneur de jeu Bruno Fernandes a été le seul attaquant à surnager. Le Portugais a repoussé une offre mirobolante d'un club saoudien, Al Hilal, pour rester à Old Trafford cet été. Avec Cunha et Mbeumo, Manchester United a prouvé que sa capacité d'attractivité restait élevée, malgré la morosité ambiante et l'absence de compétition européenne à disputer la saison prochaine.

Les chiens se font un peu plus leur place à Paris, avec un club où le chien est roi
Les chiens se font un peu plus leur place à Paris, avec un club où le chien est roi

Le Parisien

time18-07-2025

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Les chiens se font un peu plus leur place à Paris, avec un club où le chien est roi

Il suffit de passer la porte pour être chaleureusement accueilli par Nils, Vaia et Aimy, trois canidés qui passent la journée dans cette immense aire de jeux qui leur est entièrement consacré. The Dogry, dans le nord-ouest de Paris, a été conçu pour les chiens, mais aussi pour « leurs humains », explique Lenny, un des deux fondateurs des lieux. Un nouveau concept à Paris. Droit devant, un bar épuré et des tables pour permettre aux propriétaires canins de venir prendre un café ou de télétravailler avec leurs compagnons… avec des biscuits en forme d'os dont on se demande à qui ils sont destinés. Mais le véritable paradis du chien se situe un étage plus bas, où l'on retrouve un toboggan, un mur de jeux, une piscine à balles, une mezzanine avec coussins et autres réjouissances où les trois toutous se défoulent, encouragés par Lenny et son ami désormais associé, Eden, qui leur lancent des jouets. « On a voulu créer un espace où les chiens peuvent jouer ensemble et se défouler », explique Lenny. L'idée germe lorsque Eden adopte Archie à la SPA (Société Protectrice des Animaux). En voyant que ces animaux recueillis, car souvent en détresse, ont besoin d'attention, ils décident ensemble de créer un espace pour ces animaux, qui réponde aux problématiques rencontrées lorsqu'on a un chien en ville : manque d'espaces extérieurs, parcs interdits aux chiens et obligation de les tenir en laisse… Voilà donc un lieu qui regroupe tous les services : toilettage et spa, éducation, garderie, et boutique où l'on trouve friandises, laisses, jouets, laisses… Un modèle déjà à la mode dans les pays anglo-saxons. « Ce qui est vraiment intéressant, c'est ce grand espace où les chiens peuvent jouer entre eux. Le contact entre animaux est très important pour leur sociabilisation, c'est un facteur clé de leur longévité », explique Guerric Radière, vétérinaire en région parisienne, citant une étude scientifique du Dog Aging Project, qui a examiné les déterminants sociaux liés à une plus grande longévité chez 25 000 chiens. Lenny admet que leurs clients sont « avant tout » des chiens de race, et que l'ambiance « social club » ne donne pas une image très « SPA » des lieux, mais assure que ces 400 m2 sont consacrés au lien social entre chiens mais aussi avec les êtres humains. Après une semaine d'ouverture, ce temple du chien compte déjà 100 abonnements, qui permettent aux propriétaires de venir quand bon leur semble avec leur chien pour profiter des espaces, et même de faire du yoga avec eux. Pour le service de garderie, il faut compter 40 euros par jour. La garde d'animaux par des professionnels obéit par ailleurs à plusieurs règles sur le suivi sanitaire et de santé des animaux, et l'autorisation d'accueillir au maximum 9 chiens à la fois. Et si on peut s'interroger sur l'intérêt de cet immense espace dédié aux chiens sans ouverture à l'extérieur, pas de panique : plusieurs promenades par jour sont promises dans la formule garderie. D'ailleurs, le bruit des pattes incessant sur le carrelage s'accélère. Vaia, Nils et Aimy foncent rejoindre Eden vers la sortie. C'est l'heure de la balade. The dogry, 6, rue Déodat de Séverac (XVIIe). Renseignements : 06.63.00.09.25.

Accident d'Air India: pas d'anomalie sur les interrupteurs d'alimentation en carburant des B-787 de la compagnie
Accident d'Air India: pas d'anomalie sur les interrupteurs d'alimentation en carburant des B-787 de la compagnie

Le Figaro

time17-07-2025

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Accident d'Air India: pas d'anomalie sur les interrupteurs d'alimentation en carburant des B-787 de la compagnie

L'inspection des interrupteurs d'alimentation en carburant des Boeing 787 d'Air India, mis en cause après l'accident qui a fait 260 morts le 12 juin en Inde, n'a révélé aucune anomalie, selon une note interne diffusée par la compagnie. Dans un rapport préliminaire, le Bureau indien d'enquête sur les accidents aériens (AAIB) a indiqué samedi que l'alimentation en kérosène des deux réacteurs de l'appareil avait été interrompue juste après son décollage d'Ahmedabad. La coupure de ces interrupteurs a causé une brusque perte de puissance des moteurs de l'avion, qui est tombé sur des bâtiments proches de l'aéroport de la ville (nord-ouest). Le document de l'AAIB n'a pour l'heure tiré aucune conclusion ni pointé aucune responsabilité. Publicité L'enregistreur des conversations du cockpit a toutefois révélé que l'un des pilotes avait demandé à l'autre «pourquoi il a coupé l'alimentation en carburant» et que ce dernier avait répondu «qu'il ne l'a pas fait», a précisé l'AAIB. Dans la foulée de ce rapport la direction générale de l'aviation civile (DGCA) indienne a ordonné de vérifier ces dispositifs sur plusieurs types de Boeing, dont les 787, immatriculés en Inde. «Nos ingénieurs ont conduit ce week-end des vérifications sur les systèmes de verrouillage de ces interrupteurs (FCS) sur tous nos Boeing 787», écrit une note interne d'Air India à ses pilotes dont l'AFP a pris connaissance jeudi. «Ces inspections sont terminées et n'ont révélé aucun problème particulier», poursuit le document. D'autre pays ont ordonné les mêmes mesures de contrôle à leurs compagnies équipées de Boeing 787 Dreamliner, notamment Singapour, sans détecter pour l'heure la moindre anomalie. L'Administration fédérale de l'aviation (FAA) américaine avait publié en 2018 une note d'information sur «le désengagement potentiel de la fonction de verrouillage de l'interrupteur de contrôle du carburant» sur certains modèles fabriqués par Boeing, dont le 787. Air India a fait savoir à l'AAIB qu'elle n'avait alors pas procédé à une inspection car cette mesure n'était que «conseillée et non obligatoire». Dans une lettre à ses employés lundi, le PDG de la compagnie, Campbell Wilson, a mis en garde contre «toute conclusion prématurée» sur les causes de la catastrophe du vol 171.

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