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Nouveau-né enterré en Vendée : « Ce ne sont pas des monstres », réagissent les avocats du couple mis en examen
Nouveau-né enterré en Vendée : « Ce ne sont pas des monstres », réagissent les avocats du couple mis en examen

Le Parisien

time5 days ago

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Nouveau-né enterré en Vendée : « Ce ne sont pas des monstres », réagissent les avocats du couple mis en examen

Quatre jours après la découverte du corps sans vie d'un nouveau-né, dimanche à La Chapelle-Palluau, en Vendée, la mère du nourrisson et son compagnon ont été mis en examen, ce mardi. Mais pour les deux avocats du couple, Me Louis Yarroudh-Feurion et Me David Potier, le couple ignorait tout de la grossesse de la jeune femme, âgée de 24 ans, avant l'accouchement. À l'issue de leur garde à vue, ils ont été présentés à un juge d'instruction de La Roche-sur-Yon, mardi 12 août, et mis en examen, le jeune homme pour « homicide volontaire sur mineur de moins de 15 ans par ascendant » et la mère pour « privation de soins sur mineur de moins de 15 ans ». « Prenez du Spasfon ou de l'Ibuprofène » Jeudi 7 août, aux alentours de 21 heures, la femme de 24 ans est prise de « vives douleurs au ventre », explique l'avocat du jeune homme. Selon sa version, lui et sa compagne ne s'inquiètent pas immédiatement. « Ils se disent qu'elle a peut-être mal digéré et qu'elle fait une indigestion », poursuit Me Louis Yarroudh-Feurion. Mais la douleur s'intensifie et la jeune femme commence à sentir son ventre « se contracter ». « Elle ne fait pas le lien avec une grossesse, elle n'a jamais eu d'enfants, c'est la première fois qu'elle ressent cette douleur », continue l'avocat. Plus les minutes passent, plus « la souffrance devient insupportable ». Désemparé, l'homme compose le 15. Au bout de quelques minutes, l'assistant de régulation du Samu leur passe un médecin. « À ce moment-là, l'appel est lunaire », insiste Me Louis Yarroudh-Feurion. « Mon client leur demande d'envoyer une équipe rapidement », poursuit-il. [3/4] Cécile Vallin, les secrets d'une disparition Crime story raconte chaque semaine les grandes affaires criminelles. Écouter La médecin demande alors à lui parler. « Elle était en incapacité de parler vu la douleur », explique au Parisien Me David Potier, l'avocat de la jeune femme. Selon Me Louis Yarroudh-Feurion, le médecin lui aurait dit : « Ecoutez, prenez du Spasfon ou de l'Ibuprofène, ça ira mieux et demain vous allez voir votre médecin traitant ». Le jeune homme insiste et les supplie de venir, selon sa version. « Ils lui répondent qu'ils ne déplaceront pas », avant de raccrocher, selon l'avocat. Des échanges que Me David Potier refuse de commenter : « Il faudra attendre la retranscription de ces appels », insiste-t-il. « On leur a dit débrouillez-vous, alors ils vont se débrouiller » Dans la foulée, la jeune femme, qui s'est mise sous la douche pour tenter de soulager la douleur, accouche. « Ils comprennent qu'elle a fait un déni de grossesse en voyant l'enfant. Ils sont dans un état de sidération, complètement paralysés », selon Me Louis Yarroudh-Feurion. « Elle a vécu l'inimaginable, elle était totalement sidérée », complète Me David Potier. Selon les deux avocats, le couple affirme que le bébé était bien vivant à la naissance : « Mon client affirme qu'il a vu l'enfant respirer et sa compagne, elle, dit qu'elle l'a entendu crier », explique l'avocat du jeune homme. Dans les minutes qui suivent, « en totale méconnaissance », ce dernier réalise un geste « qu'il n'aurait pas dû faire, il coupe le cordon ombilical sans clamper », ajoute son avocat. Sans se rendre compte de son geste, le jeune homme, dont la paternité de l'enfant n'a pas encore été confirmée, prend le nourrisson dans ses bras et va le poser sur la table de la cuisine. « Il se mouille les mains, nettoie le ventre du bébé et enlève le placenta qui reste », poursuit l'avocat, qui évoque « des gestes paternels ». Mais une quinzaine de minutes après l'accouchement, le jeune homme se rend compte que « l'enfant est mort », complète Me Louis Yarroudh-Feurion. Un laps de temps durant lequel la mère de l'enfant est toujours sous la douche. « Elle n'a pas bougé, elle ne sort pas de la douche », commente Me David Potier, qui précise que sa cliente n'a vu son bébé « que très brièvement ». Dans les jours qui suivent, le couple « se renferme dans un cocon », explique Me David Potier. « Ça peut paraître difficile à comprendre mais c'est une situation abominable arrivée à deux personnes ordinaires, totalement dépassées, qui sont dans un état de sidération », ajoute-t-il. « Mon client a eu le sentiment d'être abandonné par tout le monde. On leur a dit débrouillez-vous, alors ils se sont enfermés dans un secret et ils se sont débrouillés », complète Me Louis Yarroudh-Feurion. Samedi, un peu plus de 24 heures après l'accouchement, le jeune homme creuse un trou dans le jardin « de manière complètement mécanique » et enterre le sac dans lequel il a placé le corps du nourrisson, selon son avocat. Sa compagne était-elle présente ? Interrogé, l'avocat de la jeune femme refuse de préciser son implication. Une plainte déposée par le couple contre le Samu Mais « le secret est trop lourd à porter ». Le jeune homme décide de se confier à un ami. « Il a bien fait car c'est cet ami qui a prévenu les gendarmes », poursuit Me Louis Yarroudh-Feurion. À partir de ce moment-là, la machine judiciaire se met en route. Dimanche 10 août, les enquêteurs se rendent au domicile du couple, découvrent le corps sans vie du nourrisson enterré dans le jardin et les placent en garde à vue. Devant les gendarmes, le jeune homme « reconnaît qu'il y a eu un déni de grossesse, que le bébé est mort et qu'il l'a enterré, mais il nie lui avoir donné la mort volontaire », selon son avocat. Quant à la jeune femme, elle affirme qu'elle « était dans l'impossibilité de faire quoi que ce soit ce soir-là. Elle a passé une partie de la soirée dans la douche, avant d'aller dans sa chambre, sans passer par la cuisine ou le salon », commente Me David Potier, précisant seulement que la « participation » aux faits de sa cliente « n'est pas du tout la même que celle de monsieur ». « Ce ne sont pas des monstres, ce ne sont pas des tueurs, ils ont été totalement dépassés par une situation inimaginable », insiste Me David Potier. Après leurs mises en examen respectives, la jeune femme a été placée sous contrôle judiciaire et le jeune homme, lui, écroué. « C'est une décision juridiquement injuste et moralement inhumaine », estime son avocat, qui réclame une expertise psychiatrique en urgence « pour évaluer la compatibilité de son état de santé psychiatrique avec une détention ». Selon son avocat, le jeune homme a déposé plainte contre le Samu. « Si des professionnels les avaient aidés par téléphone, l'issue aurait pu être différente », estime-t-il.

Le corps sans vie d'un nouveau-né découvert dans un jardin en Vendée, les parents mis en examen
Le corps sans vie d'un nouveau-né découvert dans un jardin en Vendée, les parents mis en examen

Le Parisien

time6 days ago

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Le corps sans vie d'un nouveau-né découvert dans un jardin en Vendée, les parents mis en examen

S'agit-il d'un acte volontaire des parents ou d'une absence de soins ? Un homme d'une vingtaine d'années a été mis en examen pour « meurtre » et sa compagne pour « délaissement de mineur » après la découverte du corps sans vie d'un nouveau-né, fait savoir ce mercredi la procureure de la République de La Roche-sur-Yon (Vendée), Sarah Huet. « Un homme de 26 ans et sa compagne de 24 ans ont été mis en examen respectivement pour meurtre d'un mineur de moins de 15 ans et délaissement de mineur de moins de 15 ans ayant entraîné la mort, suite à la découverte d'un nouveau-né décédé », a précisé la magistrate. Le père placé en détention provisoire Selon nos confrères de Ouest-France, qui ont révélé l'affaire, le corps sans vie du nourrisson a été retrouvé dans un jardin à La Chapelle-Palluau, en Vendée, ce dimanche. La mère, âgée de 24 ans, aurait accouché à domicile d'un bébé en vie dans la nuit du jeudi 7 au vendredi 8 août, indique le quotidien. Après la découverte du corps, le couple a été placé en garde à vue. Mardi, il a été présenté à un juge d'instruction de La Roche-sur-Yon et mis en examen. Le père pour « homicide volontaire sur mineur de moins de 15 ans par ascendant » et la mère pour « privation de soins sur mineur de moins de 15 ans ». [3/4] Cécile Vallin, les secrets d'une disparition Crime story raconte chaque semaine les grandes affaires criminelles. Écouter

Et si le sexe de votre bébé n'était pas un pur et simple hasard?
Et si le sexe de votre bébé n'était pas un pur et simple hasard?

24 Heures

time21-07-2025

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Et si le sexe de votre bébé n'était pas un pur et simple hasard?

Le sexe d'un nouveau-né est influencé par des facteurs biologiques propres à chaque famille. Publié aujourd'hui à 17h44 Une étude montre que certaines femmes possèdent des gènes qui pourraient influencer le fait d'avoir un garçon ou une fille. Unsplash Deux parents surexcités, un ballon à éclater… Et soudain, des confettis roses ou bleus qui volent dans les airs. C'est une fille! C'est un garçon! Sur les réseaux sociaux, les vidéos de gender reveal , ces petites mises en scène où l'on célèbre le sexe d'un enfant des années avant son premier mot, font fureur. Des vidéos qui pourraient bientôt perdre tout leur sens. Car selon une vaste étude, publiée la semaine dernière dans «Science Advances» et citée par la revue «Nature» , les chances d'avoir un enfant d'un sexe précis ne sont pas totalement «aléatoires». En analysant les données de plus de 58'000 infirmières américaines entre 1956 et 2015, des chercheurs de l'Université de Harvard ont découvert que certaines femmes avaient davantage de probabilités d'avoir plusieurs enfants du même sexe. Ainsi, les scientifiques ont mis en évidence qu'une mère ayant déjà trois garçons avait 61% de chances d'en avoir un quatrième. Pour les familles avec trois filles, cette probabilité était de 58% pour une quatrième petite. L'âge maternel compte pour le «sex ratio» Parmi les facteurs qui jouent un rôle, on retrouve l'âge des mères. Selon l'étude, les femmes qui ont eu leur premier enfant après 29 ans présentent 13% de chances supplémentaires d'avoir exclusivement des garçons ou exclusivement des filles, par rapport aux femmes de moins de 23 ans. Ce phénomène pourrait s'expliquer par des modifications biologiques liées à l'âge, notamment les variations du pH vaginal, qui influencent la capacité des spermatozoïdes porteurs du chromosome X ou Y à féconder l'ovule. Facteurs biologiques découverts grâce à l'étude Les chercheurs ont aussi identifié deux gènes potentiellement liés à la tendance d'avoir des filles ou des garçons. Deux variantes génétiques ont été associées au sexe des enfants: Une mutation sur le chromosome 10, dans le gène NSUN6, serait liée à un plus grand nombre de naissances de filles. Une autre mutation sur le chromosome 18, près du gène TSHZ1, serait associée à une plus forte probabilité d'avoir uniquement des garçons. Si ces résultats ouvrent de nouvelles pistes pour étudier les facteurs déterminant le sexe des individus, l'heure est à la nuance. Interrogé par «Science Advances» , le généticien Iain Mathieson, qui n'a pas participé à l'étude, salue des «découvertes intrigantes», mais reste prudent: selon lui, les liens génétiques évoqués demeurent trop spéculatifs. Il souligne un manque de diversité dans l'échantillon étudié, constitué à 95% de femmes blanches, ce qui limite la portée des conclusions. L'étude appelle donc à de nouvelles recherches, avec une difficulté majeure: la taille restreinte des familles modernes , qui complique la compréhension scientifique de nos liens génétiques. Une autre étude sur la fertilité? Newsletter «Santé & Bien-être» Conseils, actualités et récits autour de la santé, de la nutrition, de la psychologie, de la forme et du bien-être. Autres newsletters Vous avez trouvé une erreur?Merci de nous la signaler.

Val-de-Marne : un bébé retrouvé mort dans une machine à laver
Val-de-Marne : un bébé retrouvé mort dans une machine à laver

Le Parisien

time10-07-2025

  • Politics
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Val-de-Marne : un bébé retrouvé mort dans une machine à laver

« Les policiers ont tous été choqués et pourtant ils sont habitués. » Cette phrase glissée par un proche du dossier en dit long sur la terrible découverte effectuée dans un domicile de Valenton ( Val-de-Marne ), lundi 7 juillet, au petit matin. Après de longues recherches, conduites après le signalement de l'hôpital où s'était rendue la mère du nourrisson, les policiers ont fini par découvrir un nouveau-né mort, dans le tambour d'une machine à laver du pavillon de la famille. La mère, une Moldave de 39 ans, a été depuis hospitalisée. « Une information judiciaire a été ouverte pour homicide volontaire sur un mineur de moins de quinze ans », précise le parquet de Créteil, qui a confié l'enquête à la sûreté territoriale du Val-de-Marne. « Elle n'était médicalement pas apte à être placée en garde à vue », précise encore l'autorité judiciaire. « La mère a été hospitalisée d'office », précise une autre source.

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