Dernières actualités avec #nucléaire


Le Figaro
20 hours ago
- Politics
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L'éditorial d'Yves Thréard : «Au pays du nucléaire honteux»
Réservé aux abonnés Le ministre de l'intérieur a brisé un tabou. Déstabilisés par la tornade de l'écologisme, nos dirigeants ont abandonné l'industrie nucléaire au profit de monstres bruyants qui saccagent nos paysages. Pour Bruno Retailleau, l'argent public doit aller à l'industrie nucléaire et non aux énergies renouvelables. Il n'en fallait pas plus pour que la gauche s'étrangle et que d'autres s'indignent, notamment au centre de l'échiquier politique. Non seulement le ministre de l'Intérieur s'est exprimé hors du champ régalien, où il fait déjà beaucoup parler de lui, mais il vient briser un tabou, sabre au clair, au pays du nucléaire honteux ! À découvrir PODCAST - Écoutez le club Le Club Le Figaro Idées avec Eugénie Bastié Sur la forme, on ne voit pourtant pas pourquoi Bruno Retailleau se briderait. N'en déplaise au président de la République, la dissolution, faute d'une majorité sortie des urnes, n'a pas aidé la discipline gouvernementale. Emmanuel Macron ne peut que s'en prendre à lui-même. Depuis son arrivée à Matignon, François Bayrou ne peut, pour se maintenir, de son côté, que laisser une grande liberté de parole à ses ministres, qu'il a voulu choisir en « catégorie poids lourds ». Nul doute, qui plus est, qu'en qualité de chef de son parti Bruno Retailleau lorgne…


Le Parisien
a day ago
- Le Parisien
Nucléaire : l'AIEA annonce que ses inspecteurs ont quitté l'Iran ce vendredi
Entre l' Iran et l' AIEA , le divorce est consommé. Une équipe d'inspecteurs de l'Agence internationale de l'énergie atomique a quitté le pays ce vendredi 4 juillet pour retourner au siège à Vienne. Ce départ intervient après la suspension par Téhéran de sa coopération , a indiqué l'organisme onusien sur X. Le directeur général de l'AIEA, Rafael Grossi, a réitéré « l'importance cruciale » de discuter avec l'Iran des modalités pour reprendre « ses activités indispensables de surveillance et de vérification dès que possible ». Ce mercredi 2 juillet, l'Iran avait suspendu sa coopération avec cette agence de l'ONU chargée de la sûreté nucléaire, contre laquelle Téhéran a multiplié les accusations, après les bombardements israéliens et américains contre ses sites nucléaires. Cette décision a provoqué la colère d'Israël, son ennemi depuis la Révolution islamique de 1979 et qui a été condamnée par l'Allemagne et les États-Unis. L'ONU l'a jugée « inquiétante ». Affirmant que l'Iran était près de fabriquer l'arme nucléaire, Israël avait lancé le 13 juin une attaque massive contre ce pays, frappant des centaines de sites nucléaires et militaires. L'Iran, qui dément vouloir se doter de la bombe atomique mais qui défend son droit à enrichir de l'uranium à des fins civiles, a riposté avec des tirs de missiles et de drones sur Israël. Téhéran a adhéré en 1970 au TNP et a affirmé jeudi son attachement à ce traité. Le directeur général de l'AIEA, Rafael Grossi, avait souligné le 26 juin que sa coopération était « une obligation juridique », pour autant qu'il reste un « pays signataire ». Le texte de loi iranien ne précise pas quelles mesures concrètes pourrait entraîner la suspension de sa coopération avec l'AIEA, dont les inspecteurs n'ont pas eu accès aux stocks d'uranium iraniens depuis le 10 juin.


Le Figaro
a day ago
- Le Figaro
Iran : les inspecteurs de l'AIEA ont quitté le pays
Des membres de l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA) «ont quitté l'Iran» ce vendredi pour «retourner au siège» de l'organisation à Vienne après la suspension par Téhéran de sa coopération, a indiqué l'organisme onusien sur X. L'AIEA a indiqué ce vendredi sur X qu'une équipe d'inspecteurs a quitté l'Iran, malgré les rappels de son directeur général, Rafael Grossi, de «l'importance cruciale» de discuter avec Téhéran des modalités pour reprendre «ses activités indispensables de surveillance et de vérification dès que possible». À découvrir PODCAST - Écoutez le club Le Figaro International Mercredi, l'Iran avait suspendu sa coopération avec cette agence de l'ONU chargée de la sûreté nucléaire, contre laquelle Téhéran a multiplié les accusations, après les bombardements israéliens et américains contre ses sites nucléaires. Publicité «Obligation juridique» Une décision qui a provoqué la colère d'Israël, son ennemi depuis la Révolution islamique de 1979 et qui a été condamnée par l'Allemagne et les États-Unis. L'ONU l'a jugée «inquiétante». Affirmant que l'Iran était près de fabriquer l'arme nucléaire, Israël avait lancé le 13 juin une attaque massive contre ce pays, frappant des centaines de sites nucléaires et militaires. L'Iran, qui dément vouloir se doter de la bombe atomique mais qui défend son droit à enrichir de l'uranium à des fins civiles, a riposté avec des tirs de missiles et de drones sur Israël. Téhéran a adhéré en 1970 au TNP et a affirmé jeudi son attachement à ce traité. Le directeur général de l'AIEA, Rafael Grossi, avait souligné le 26 juin que sa coopération était «une obligation juridique», pour autant qu'il reste un «pays signataire». Le texte de loi iranien ne précise pas quelles mesures concrètes pourrait entraîner la suspension de sa coopération avec l'AIEA, dont les inspecteurs n'ont pas eu accès aux stocks d'uranium iraniens depuis le 10 juin.


Le Figaro
2 days ago
- Business
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Les cours du pétrole tirés vers le bas par le nucléaire iranien et l'Opep+
Les prix du pétrole ont perdu de la vitesse jeudi après des informations de presse selon lesquelles les États-Unis et l'Iran pourraient rouvrir les discussions sur le nucléaire et alors que l'Opep+ devrait annoncer dimanche un relèvement de sa production. Le prix du baril de Brent de la mer du Nord, pour livraison en septembre, a perdu 0,45% à 68,80 dollars. Son équivalent américain, le baril de West Texas Intermediate, pour livraison en août, a reculé de 0,67% à 67.00 dollars. «Ce qui a fait bouger (les prix) aujourd'hui» est la nouvelle qu'un responsable américain «va rencontrer le ministre iranien des Affaires étrangères la semaine prochaine pour discuter d'un accord sur le nucléaire», commente auprès de l'AFP Robert Yawger, de Mizuho USA. Publicité Le média américain Axios, citant deux sources anonymes, a en effet rapporté que l'envoyé de la Maison Blanche au Moyen-Orient, Steve Witkoff, envisageait de rencontrer, Abbas Araghchi à Oslo. Ni Téhéran ni Washington n'ont confirmé les informations d'Axios, qui précise qu'aucune date définitive n'a encore été fixée pour ces pourparlers. «Le marché s'est fortement replié suite à cette information», note M. Yawger, effaçant une partie de la prime de risque géopolitique. L'Iran était le neuvième producteur mondial de brut en 2023, selon l'Agence américaine d'information sur l'énergie (EIA), et possède les troisièmes réserves prouvées derrière le Venezuela et l'Arabie saoudite. Dans le même temps, l'Organisation des pays exportateurs de pétrole et ses alliés (Opep+) doit décider dimanche de son niveau de production pour le mois d'août, et selon de nombreux analystes le cartel va réintroduire 411.000 barils par jour sur le marché. Cette hausse probable, qui serait similaire à celles des mois de mai, juin et juillet, accroît l'offre disponible de pétrole et met les cours sous pression. Si l'Opep+ ajoute «un total de 2,2 millions de barils» par jour sur le marché, en additionnant les hausses mensuelles d'avril à août, «cela risque de peser lourdement sur le prix du pétrole au second semestre 2025», selon M. Yawger. Dans sa prévision la plus récente, la banque Morgan Stanley voit même le prix du baril de Brent descendre cette année à 60 dollars à cause de la hausse de production interne à l'Opep+, mais aussi de celle des pays en dehors du cartel. Le marché du brut est aussi retenu par la hausse surprise des stocks de pétrole (+3,8 millions de barils) aux États-Unis, annoncée la veille par l'Agence américaine sur l'énergie (EIA). «La demande d'essence» est, par ailleurs, décevante, selon Robert Yawger, avec une large baisse par rapport à la période précédente (-10,8%).