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Le Figaro
10 hours ago
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Droits de douane : Macron appelle l'UE à défendre ses intérêts, face aux nouvelles annonces de Trump
Le président de la République a affirmé qu'il revenait «plus que jamais à la Commission d'affirmer la détermination de l'Union à défendre résolument les intérêts européens». Emmanuel Macron a exprimé samedi sur X la «très vive désapprobation» de la France et a appelé l'UE à «défendre résolument les intérêts européens», après les menaces de Donald Trump d'imposer 30% de droits de douane au 1er août sur les produits de l'Union. Le président français invite notamment la Commission européenne à «accélérer la préparation de contre-mesures crédibles, par la mobilisation de l'ensemble des instruments à sa disposition», «si aucun accord n'était trouvé d'ici le 1er août». Faisant valoir que l'UE négociait avec Washington depuis plusieurs semaines «sur la base d'une offre solide et de bonne foi», Emmanuel Macron a affirmé qu'il revenait «plus que jamais à la Commission d'affirmer la détermination de l'Union à défendre résolument les intérêts européens». «La France soutient pleinement la Commission européenne dans la négociation qui va s'intensifier, pour parvenir à un accord mutuellement acceptable d'ici le 1er août, afin qu'il reflète le respect que se doivent des partenaires commerciaux comme l'Union européenne et les États-Unis, aux intérêts partagés et aux chaînes de valeur intégrées», a encore écrit le chef de l'État. Publicité Fustigeant les nouveaux droits de douane annoncés par Donald Trump samedi, la présidente de la Commission Ursula von der Leyen avait déclaré que l'UE souhaitait toujours parvenir à un accord commercial avec Washington. Le président américain, qui a également imposé le Mexique de 30% de droits de douane, a justifié sa décision par le déséquilibre commercial entre son pays et l'UE : en 2024, les États-Unis ont affiché un déficit commercial de 236 milliards de dollars avec l'Union (+13% sur un an), qui a exporté 606 milliards de biens sur le territoire de la première économie mondiale, selon des chiffres du bureau du représentant américain au commerce.


La Presse
a day ago
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Carney convoque son Cabinet, Champagne défend le gouvernement
(Ottawa) Mark Carney convoquera son Cabinet mardi prochain face à la nouvelle menace de droits de douane de 35 % du président américain Donald Trump. Que fera le gouvernement ? Le bureau du premier ministre n'a pas voulu commenter une éventuelle riposte ou la possibilité d'appliquer la taxe sur les services numériques. Certains estiment qu'il est allé trop vite en l'abandonnant, d'autres que c'était la meilleure chose à faire. Relire « La Maison-Blanche accentue la pression sur Ottawa » « Je suis de ceux qui pensent que le gouvernement n'aurait jamais dû retirer cette taxe-là, que c'est une erreur monumentale », affirme en entrevue Pierre Trudel, professeur émérite de la Faculté de droit de l'Université de Montréal, spécialisé dans le droit du numérique. « Plus ça va, plus ça paraît absolument absurde de dire qu'il y a une négociation. En fait, ce n'est pas une négociation. Vous avez quelqu'un qui change d'idée à tout bout de champ, impose toutes sortes de choses, invente des problèmes sur le fentanyl à la frontière », ajoute-t-il. Le professeur à la retraite estime que le gouvernement canadien « perd son temps à essayer de négocier dans de telles conditions » et que l'abandon de la taxe sur les services numériques risque d'avoir « des effets à long terme extrêmement désastreux ». Le Canada risque ainsi « d'accroître encore plus sa dépendance face aux États-Unis ». La législation pour créer cette taxe de 3 % sur les revenus des géants du Web – Google, Amazon, Facebook, Apple et Microsoft – et autres entreprises numériques a été annulée par le ministre des Finances, François-Philippe Champagne le 29 juin pour favoriser la reprise des négociations avec les États-Unis. La taxe sur les services numériques était dans le collimateur de Donald Trump. Le directeur parlementaire du budget estimait qu'elle aurait généré des revenus de 7,2 milliards de dollars sur cinq ans. « On enlève la taxe alors qu'on s'attend à un déficit et on a un ministre des Finances la semaine d'après qui dit à tout le monde de couper ? Et on répond au président américain en pliant en à peu près 24 h ? Est-ce qu'Emmanuel Macron aurait fait ça ? Est-ce que la présidente du Mexique aurait fait ça ? », demande le porte-parole en matière de Finances, Jean-Denis Garon. « Le premier ministre Carney et le Canada ont cédé devant le président Trump et les États-Unis », s'était d'ailleurs targué la porte-parole de la Maison-Blanche, Karoline Leavitt, au lendemain de la décision du ministre Champagne. Celui-ci a défendu le choix du gouvernement vendredi dans une déclaration écrite. « Le Canada mène des négociations commerciales complexes et de grande envergure avec les États-Unis. Notre approche à ces négociations a toujours été guidée par les intérêts des Canadiens. Cela nécessite de prendre des décisions difficiles quand cela s'avère nécessaire – y compris en ce qui concerne la taxe sur les services numériques – afin de créer les meilleures conditions pour un résultat positif. » « Notre gouvernement a été clair : nous prendrons tout le temps nécessaire, mais pas plus, pour parvenir à un accord qui réponde aux intérêts des travailleurs et des entreprises du Canada », a-t-il ajouté. Il a toutefois évité de répondre aux questions des médias sur le sujet en annulant une téléconférence prévue plus tôt dans la journée pour faire le point sur sa participation à la Conférence sur le redressement de l'Ukraine en Italie. Dans les faits, le gouvernement n'applique pas pour l'instant la taxe sur les services numériques. L'introduction d'une mesure législative est nécessaire pour abroger la loi, ce que le ministre Champagne comptait faire à la reprise des travaux parlementaires à l'automne. Est-il allé trop vite en annonçant la fin de cette taxe ? « Dans une négociation qui serait normale, on se poserait cette question-là, mais il n'y a rien de normal dans les négociations avec M. Trump », fait remarquer l'ex-premier ministre du Québec, Jean Charest, membre du Conseil du premier ministre sur les relations canado-américaines « Et je pense que l'approche de M. Carney est de s'attacher à une négociation qui paraît la plus prometteuse en matière de résultats et qui est maintenant repoussée au 1er août. » Le Canada n'a pas abandonné la taxe sur les services numériques trop rapidement, selon le coprésident du Groupe d'experts sur les relations canado-américaines de l'Université Carleton et de l'Institut canadien des affaires mondiales, Fen Hampson. « Nous ne serions pas en train de négocier en ce moment avec les États-Unis », souligne-t-il. Il a rappelé que Donald Trump avait carrément cessé les discussions avec le Canada à la fin du mois de juin. « Dans sa grande loi budgétaire, il y avait des taxes punitives qui auraient été imposées aux entreprises étrangères et aux investisseurs sur les marchés financiers américains et elles ont été enlevées de cette loi », a-t-il ajouté. Il estime que les droits de douane de 35 % imposés sur les produits canadiens non conformes à l'Accord de libre-échange Canada—États-Unis—Mexique (ACEUM) constituent une nouvelle tactique de négociation du président américain. Le premier ministre Mark Carney a convoqué son Cabinet mardi pour discuter de ces négociations dont l'objectif est de conclure un accord commercial et de sécurité entre le Canada et les États-Unis. Le gouvernement canadien espère faire lever les droits de douane imposés par l'administration Trump. M. Carney convoquera également une réunion des premiers ministres une semaine plus tard, soit le 22 juillet dans le cadre de la rencontre du Conseil de la fédération prévue à Huntsville, en Ontario.


Le Figaro
5 days ago
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Donald Trump repousse les droits de douane les plus punitifs au 1er août, annonce la Maison Blanche
Ce report vise à laisser une dernière fenêtre de négociation à certains des partenaires commerciaux des États-Unis les plus visés par les menaces de surtaxes de Washington. Nouveau revirement dans le feuilleton des droits de douane. Le président américain Donald Trump va signer lundi un décret pour décaler au 1er août l'entrée en vigueur de ses surtaxes les plus punitives, initialement prévue mercredi, a annoncé sa porte-parole. «Le président va signer un décret exécutif aujourd'hui pour repousser la date limite du 9 juillet au 1er août», a déclaré Karoline Leavitt lors d'une conférence de presse à la Maison Blanche. Publicité Plus d'informations à venir...


Le Figaro
5 days ago
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- Le Figaro
Carrefour et Coopérative U lancent leur centrale d'achat européenne
Les deux distributeurs, qui pèsent ensemble 34% du marché français, s'allient afin de mieux négocier les prix avec les géants de l'agroalimentaire. Carrefour et Coopérative U passent à l'offensive: ils créent une centrale d'achat européenne pour négocier des prix plus compétitifs avec une quarantaine de géants de l'industrie agroalimentaire. Sous condition d'être validée par l'autorité de la concurrence, cette centrale sera opérationnelle dès les prochaines négociations annuelles, qui débuteront en novembre prochain, et porteront sur les tarifs auxquelles les deux enseignes achèteront leurs produits en 2026. «Dans un environnement où la concentration des industriels et la montée en puissance des centrales d'achat s'accélèrent, il est de notre responsabilité de proposer une réponse ambitieuse», explique Alexandre Bompard, le PDG de Carrefour. Baptisée Concordis, cette centrale risque de faire grincer des dents les géants de l'agroalimentaire: les deux distributeurs représentent à eux deux 34% du marché français. Et encore, ce n'est qu'une première étape. Concordis, qui sera basée à Bruxelles, devrait accueillir d'autres distributeurs européens dans les prochains mois. Publicité L'an dernier, Auchan, Intermarché et Casino ont rejoint la puissante centrale d'achat européenne Everest. Ils ont profité de la fin de la collaboration de Coopérative U avec cette structure à l'achat. Avec ces alliances, tous cherchent à réduire l'écart de prix avec le leader de la distribution Leclerc (24,3% de parts de marché), associé à la centrale européenne Eurelec.


Le Parisien
04-07-2025
- Politics
- Le Parisien
Emmanuel Macron va s'exprimer devant le Parlement britannique
Guerre en Ukraine, négociation sur la question migratoire, défense européenne … Ces nombreux sujets devraient être aux menus de la visite d'État d'Emmanuel Macron au Royaume-Uni. Et le programme commence lui aussi à s'affiner. Buckingham Palace indique ce vendredi que le président français prendra la parole devant les députés et lords du Parlement britannique le mardi 8 juillet dans la galerie royale du Palais de Westminster. Ce sera d'ailleurs l'une des premières étapes du voyage présidentiel d'Emmanuel Macron au Royaume-Uni. Auparavant, le chef d'État sera accueilli à la base aérienne de Northolt par le prince William et son épouse Kate . Après sa prise de parole à Westminster, le dirigeant français poursuivra sa visite d'état et rencontrera le roi Charles III et la reine Camilia au château de Windsor. Un banquet d'Etat sera ensuite organisé pendant lequel le roi et le président français prendront la parole. Mercredi, Emmanuel Macron se recueillera sur la tombe d' Elizabeth II à la chapelle St George du château de Windsor. Cette première visite d'un président français au Royaume-Uni depuis 2008 se conclura le jeudi 10 juillet avec le 37e sommet franco-britannique à Downing Street. Lors de celui-ci, le chef de l'État échangera avec le Premier ministre travailliste Keir Starmer . Cette visite officielle ponctuée de cette prise de parole devant la Chambre des Lords et des Communes est symptomatique du rapprochement opéré entre les deux puissances depuis 2023. Après des années de tension liées au Brexit, les deux pays avaient renoué lors de la visite royale de Charles III et de Camilla en septembre 2023 à Versailles . Lors de celui-ci, le roi avait enjoint Français et Britanniques à « revigorer leur amitié ». La même année, Rishi Sunak avait rencontré le dirigeant français pour un premier sommet depuis la sortie du Royaume-Uni de l'Union Européenne. Ce nouveau sommet poursuit cette logique de réchauffement des relations entre les deux États.