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Hong Kong tire les marchés vers le haut, le yen se raffermit
Hong Kong tire les marchés vers le haut, le yen se raffermit

Le Figaro

time21-07-2025

  • Business
  • Le Figaro

Hong Kong tire les marchés vers le haut, le yen se raffermit

Les marchés asiatiques progressent lundi sur fond d'optimisme sur la conclusion d'accords commerciaux avec les États-Unis avant la date limite du 1er août, le yen se raffermissant dans la perspective d'un maintien du Premier ministre japonais à son poste malgré une défaite électorale. La Bourse de Hong Kong a atteint 25.000 points pour la première fois en trois ans, tirée par les géants de la tech après l'envolée du bénéfice net trimestriel annoncé par le taïwanais TSMC, champion mondial des semi-conducteurs, et l'annonce par le géant technologique américain Nvidia de la levée des restrictions sur certaines de ses cartes graphiques GPU (Graphics Processing Unit) à l'export vers la Chine. Alors que seulement trois pays - l'Indonésie, le Royaume-Uni et le Vietnam - ont signé de nouveaux accords douaniers avec les États-Unis, les analystes estiment que d'autres pays - dont le Japon et la Corée du Sud - pourraient leur emboîter le pas. La publication d'une série d'indicateurs économiques très positifs aux États-Unis contribue à l'optimisme des Bourses asiatiques. La Bourse de Hong Kong a grimpé à 25.010,90 points dans les premiers échanges - son niveau le plus haut depuis février 2022 - emmenée par les solides performances des géants du commerce en ligne Alibaba et et du géant chinois de la livraison de repas et boissons, Meituan. Publicité Valeurs technologiques en hausse Les valeurs technologiques ont bénéficié de l'annonce la semaine dernière par Nvidia qu'il reprendrait la vente de ses puces d'intelligence artificielle H20 en Chine, après que Washington a promis de lever les restrictions d'exportation. L'augmentation de la masse monétaire chinoise provoquée par les mesures de l'État de stimulation à la consommation a contribué au décollage de Hong Kong, qui a pris autour de 25% depuis le début de l'année. Des gains ont également été enregistrés à Shanghai, Singapour, Séoul, Wellington, Manille et Jakarta. Sydney et Taïwan ont enregistré une baisse et Tokyo était fermé pour un jour férié. Le yen s'est raffermi face au dollar - à 148,45 pour un dollar - après la déclaration du Premier ministre japonais indiquant qu'il resterait à son poste en dépit de sa cuisante défaite électorale dimanche qui lui a fait perdre la majorité au Sénat. Selon les analystes, malgré les mauvais résultats enregistrés par le parti du Premier ministre, le Parti libéral-démocrate (PLD, droite conservatrice), le maintien annoncé à son poste de Shigeru Ishiba apporte un peu de stabilité au pays pour l'instant.

Les « Boudu », un trio inséparable dans le film «Trois fois rien»
Les « Boudu », un trio inséparable dans le film «Trois fois rien»

Le Soir

time06-07-2025

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Les « Boudu », un trio inséparable dans le film «Trois fois rien»

Ils se nomment Brindille, Casquette et La Flèche. Des surnoms ? Oui et non. Des noms ? Ils n'en ont pas. Pas de cartes d'identité ni d'adresses. On l'a deviné : ils sont SDF. Et leur « lieu de vie » se résume à des tentes rassemblées dans un recoin du Bois de Vincennes. Loin de la foule déchaînée. De quoi vivent-ils ? De tout et de rien. Car c'est au quotidien la galère pour dénicher de quoi becqueter. Z'en ont marre. Parfois, on se dispute. Mais on s'efforce de garder solidarité et optimisme indispensables à cette survie précaire. V'là-t-i' pas qu'ils gagnent le gros lot au Lotto ! Fini la misère ? Non. Car pour encaisser le gain, il faut un nom, une adresse et… un compte bancaire. Et les uns ne vont pas sans les autres…

«Laissons-nous porter par la légèreté de l'été et acceptons son souffle dissident»
«Laissons-nous porter par la légèreté de l'été et acceptons son souffle dissident»

Le Figaro

time04-07-2025

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«Laissons-nous porter par la légèreté de l'été et acceptons son souffle dissident»

HUMEUR - Et si l'été était annonciateur de bonnes nouvelles ? La saison estivale nous invite à regarder la réalité d'une façon plus douce et moins dogmatique, écrit Thomas Moralès. Dernier ouvrage paru : « Tendre est la province » (Les Équateurs, 2024). À découvrir PODCAST - Écoutez le club Le Club Le Figaro Idées avec Eugénie Bastié Cet été, ne surfons pas la vague du défaitisme. Elle est décidément trop facile à prendre. Elle est intellectuellement paresseuse et mortifère pour les artères. N'y succombons pas même si la nostalgie nous y pousse parfois ! Il en va de notre dignité et aussi de notre équilibre mental. Résistons à l'appel de la neurasthénie ! L'actualité désespérante de ces dernières semaines nous apporte son lot de guerre et de misère, de volte-face gouvernementale et d'abrutissement généralisé ; chaque jour, elle creuse un peu plus le désespoir des nations jadis civilisées, elle finit par anesthésier l'esprit, lui ôter toute capacité d'émerveillement. Nous serons bientôt inaptes à percevoir la beauté des choses inutiles. Publicité À ce moment-là, nous serons un pays perdu. Sans faire preuve d'un optimisme béat, nous ne sommes pas des coachs de vie, mais plutôt d'un relativisme balnéaire donc salutaire, n'abordons pas ces longues vacances, la peur au ventre. Il ne s'agit pas de nier l'insécurité galopante et le gel des espérances, le décrochage scolaire ou l'hémorragie des élites. Pour continuer à avancer et à croire en un possible destin commun, il faut se laisser porter par la légèreté de cette saison, accepter son souffle dissident, lui donner une chance de nous racheter, voire de nous éclairer. Car l'été est propice au relâchement des nerfs et à l'organdi des souvenirs, il nous oblige à regarder la réalité d'une façon plus douce et moins dogmatique, à nous reconnecter à notre moi profond, c'est-à-dire à la France des musées, des forçats de la route, des flonflons, des lectures sous la tonnelle, du rosé bien frappé et d'une télévision de jouvence. Partout, à Paris et dans nos provinces, l'été, au-delà de la féérie du barbecue et de la réhabilitation du slow, laisse entrevoir des portes de sortie. Oui, des échappatoires aux mornes destins. Des points de fuite ou de chute. Prenons-les ! Accrochons-nous collectivement à ces dérisoires et indispensables sas de survie. Sans eux, nous sombrerions. Sans eux, nous braderions notre identité qui n'est pas un gros mot, encore moins une prison sectaire aux plus vociférants de nos compatriotes. L'été chasse les diviseurs du poste et des assemblées. Dans quelques jours, le Tour de France partira du Nord pour filer vers la Normandie, puis s'attaquera aux monts et aux cols, les grimpeurs animeront alors nos après-midi. Cette leçon d'histoire et de géographie, durant trois semaines, nous invitera à réciter les grandes étapes de la fable ronde. Nos bénédictions de juillet s'appellent Mont-Dore, Mont Ventoux, Col du Tourmalet, Col de la Madeleine ou Col du Pré. Ce Tour lève le voile sur des terres et des Hommes qui d'habitude n'intéressent pas les médias. Le vélo n'est pas porteur de division, il consolide les générations et leur transmet le relais de la mémoire. L'été, on a le droit de refuser les injonctions et les snobismes cultureux, regarder « La Grande Vadrouille » et « L'Année des méduses » n'est pas incompatible, s'empiffrer d'épisodes de la série « Alf » sur la chaîne Gulli et de « The New Avengers » sur Ina Madelen. Thomas Moralès Un pays qui ne partage pas un imaginaire commun court à sa perte existentielle. Cet été, profitons de la climatisation des musées, Boudin expose ses ciels duveteux à Marmottan, Doisneau déploie sa frise populaire et banlieusarde chez Maillol, l'animal dans les arts est l'honneur à Landerneau et Giacometti fait une halte au Musée Cantini de Marseille. L'été, on peut refuser les nouvelles injonctions littéraires en lisant des poches périmés : «Paris au mois d'août» de René Fallet ou «L'été finit sous les tilleuls» de Kléber Haedens. Ou préférer suivre les aventures de la famille Durrell à Corfou ou s'imprégner du bonheur à Souillac de Tillinac. Pour les plus studieux, il n'est pas interdit de lire Interrogatoire, l'interview d'Emmanuel Berl par Patrick Modiano. L'été, on a le droit de refuser les injonctions et les snobismes cultureux, regarder «La Grande Vadrouille » et «L'Année des méduses» n'est pas incompatible, s'empiffrer d'épisodes de la série «Alf» sur la chaîne Gulli et de «The New Avengers» sur Ina Madelen. L'été, Purdey, Gambit, Bourrel, Maigret ou un extraterrestre mesurant 83 cm et amateur de chats appartiennent au même cercle de la raison. L'été, on peut aussi verser une larme en revoyant les entretiens de Christian Defaye sur la RTS, notamment celui de Lea Massari qui vient de nous quitter. Cet été, Souchon et ses fils passeront en concert par Hauterives, Bouillargues et Carcassonne. Au début de cet été, il est même possible de faire quelque chose de banni socialement : s'enivrer de voitures anciennes au Mans Classic et apprécier le charisme de Brad Pitt dans une monoplace à 300 à l'heure au cinéma.

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