logo
#

Dernières actualités avec #parlementaire

Dunkerque : un député britannique annonce avoir été menacé à la machette dans un camp de migrants
Dunkerque : un député britannique annonce avoir été menacé à la machette dans un camp de migrants

Le Figaro

time5 days ago

  • Politics
  • Le Figaro

Dunkerque : un député britannique annonce avoir été menacé à la machette dans un camp de migrants

Le parlementaire avait décidé d'entreprendre ce déplacement après un reportage de GB News diffusé fin juillet, qui montrait la situation désastreuse dans un camp de migrants du nord de la France. En visite mardi 12 août dans un camp de migrants à la périphérie de Dunkerque, le député conservateur britannique Chris Philp, également secrétaire d'État à l'Intérieur du cabinet fantôme, affirme avoir été confronté à une scène surréaliste. Dans un post publié ce mercredi sur le réseau social X, le parlementaire raconte qu'un individu aurait brandi une machette incurvée à proximité de la délégation, tandis que d'autres personnes lançaient des bouteilles en verre dans leur direction. Interviewé par la chaîne GB News, Chris Philp a déclaré : « J'ai visité le nouveau camp de la jungle, où sont installés les migrants attendant de traverser la Manche… C'est juste à l'extérieur de Dunkerque, non loin de Calais ». Avant de préciser : « Alors que je discutais avec des migrants, l'un d'eux a sorti une machette incurvée et s'est mis à la brandir, après quoi nous sommes partis assez rapidement. En partant, nous avons reçu des jets de bouteilles en verre ». Publicité Le député avait décidé d'entreprendre ce déplacement après un reportage de GB News diffusé fin juillet, qui montrait la situation désastreuse dans un camp de migrants du nord de la France. Le journaliste Patrick Christys y avait lui-même été agressé, essuyant jets de bouteilles et insultes, tandis que son véhicule subissait quelques avaries. «Tout migrant illégal doit être expulsé dès son arrivée» L'épisode survient dans un contexte tendu : depuis l'arrivée au pouvoir du Labour, plus de 50.000 migrants auraient traversé illégalement la Manche, soit une augmentation de 67 % par rapport à l'an passé. Côté français, la gestion de ces campements informels demeure un défi, malgré l'accord bilatéral entré en vigueur le 6 août dernier, prévoyant un échange « un pour un » entre demandeurs d'asile arrivés illégalement au Royaume-Uni et ceux en attente sur le sol français. Dans le même temps, Chris Philp critique avec virulence la politique du Parti travailliste sur X : « Le Parti travailliste a détruit nos moyens de dissuasion avant même qu'ils ne soient en place, et les résultats sont là noir sur blanc. Lorsque je me suis rendu dans la Manche pour voir comment fonctionnait l'accord conclu par le Parti travailliste avec la France, la vérité était évidente. Moins d'une demi-heure après mon arrivée au large des côtes françaises, j'ai assisté à l'escorte de deux canots pneumatiques bondés dans les eaux britanniques. Tout migrant illégal doit être expulsé dès son arrivée ». Si le député britannique n'a pas précisé combien de temps il était resté sur place après l'incident, il n'a pas manqué de réaffirmer la nécessité d'« une coopération ferme » avec la France pour démanteler les réseaux de passeurs.

Après la mort d'Olivier Marleix, l'enquête éclaircit les circonstances du décès du député LR
Après la mort d'Olivier Marleix, l'enquête éclaircit les circonstances du décès du député LR

Le HuffPost France

time31-07-2025

  • Politics
  • Le HuffPost France

Après la mort d'Olivier Marleix, l'enquête éclaircit les circonstances du décès du député LR

POLITIQUE - Après le choc, les explications. Le 7 juillet dernier, le député LR d'Eure-et-Loir Olivier Marleix était retrouvé mort chez lui à Anet, suscitant la stupéfaction et une vague d'hommages émus dans l'ensemble de la classe politique. Quelques semaines plus tard, mercredi 30 juillet, le procureur de la République de Chartres indique dans un communiqué de presse avoir clôturé l'enquête sur les circonstances de la mort du parlementaire et confirmé la piste privilégiée dès les premiers jours. En effet, l'autopsie réalisée à l'Institut médico-légal de Rouen deux jours après son décès pointait déjà « la thèse du suicide, sans signe de violences extérieures ou intérieures », selon le procureur de la République de Chartres. « Les constatations des médecins convergent vers un diagnostic fondé sur les conséquences d'une asphyxie causée par la pendaison », avait-il alors ajouté. Ce mercredi 30 juillet, après l'audition d'une dizaine de personnes et l'analyse du téléphone portable du député, le parquet de Chartres affirme pouvoir conclure à un suicide, tout en précisant que « personne n'avait soupçonné que Monsieur Marleix pourrait ainsi mettre fin à ses jours. » « Une période de dépression » Cependant, le parlementaire consultait depuis plusieurs mois un psychiatre et se trouvait dans « une période de dépression, aux causes multiples - sentimentales, intimes et professionnelles. » Le parquet note par ailleurs que le député avait plusieurs projets en cours dont celui de rédiger un livre ou de devenir avocat au barreau de Paris. Olivier Marleix s'était aussi mis « à la course à pied de manière quotidienne et très inhabituelle » et « avait perdu beaucoup de poids. » Le procureur de la République précise aussi que l'analyse toxicologique ne conclut à la prise d'aucune substance médicamenteuse ou stupéfiante, mais à « une alcoolémie et une alcoolurie (alcool dans l'urine) positives, mais modérées, témoignant d'une prise récente et modérée, proche du décès ». Toujours selon le communiqué, l'élément déclencheur du passage à l'acte serait « une dernière conversation entretenue avec sa compagne, et retrouvée lors de l'exploitation du téléphone portable de monsieur Marleix ». À l'Assemblée, où Olivier Marleix siégeait depuis 2012, l'annonce de sa mort avait bouleversé les députés qui ont observé une minute du silence. Près d'un millier de personnes, dont de nombreux responsables politiques nationaux et locaux, lui avaient rendu un dernier hommage lors de ses obsèques à Anet. C'est la quatrième fois sous la Ve République qu'un député se suicide, après Aymeric Simon-Lorière en 1977, Pierre Bérégovoy en 1993 et Jean-Marie Demange en 2008.

TÉLÉCHARGER L'APPLICATION

Commencez dès maintenant : Téléchargez l'application

Prêt à plonger dans un monde de contenu mondial aux saveurs locales? Téléchargez l'application Daily8 dès aujourd'hui sur votre app store préféré et commencez à explorer.
app-storeplay-store