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Le Parisien

Canicule : alerte à la pollution à l'ozone sur une grosse partie de la France

La qualité de l'air est dégradée ce mardi sur une bonne partie de la France et elle restera souvent ce mercredi. En cause ? Des niveaux d'ozones et de particules fines très préoccupants provoqués par… la canicule ! Selon un communiqué de Prev'air, plate-forme nationale de prévision de la qualité de l'air crée en 2003, de nombreuses régions sont concernées par des « dépassements du seuil d'information et de recommandations », c'est-à-dire une présence d'ozone supérieure à 180 µg/m3. Les plus concernées sont Auvergne-Rhône-Alpes Rhône-Alpes, Provence-Alpes-Côte-d'Azur, Bourgogne-Franche-Comté, l'Occitanie et l'Île-de-France. Dans la région parisienne, « le fort ensoleillement et les températures élevées seront propices à la formation d'ozone à partir de polluants émis sur la région », indique AirParif. « La qualité de l'air sera dégradée à mauvaise sur l'Île-de-France », ajoute l'organisme. À voir aussi Ce phénomène n'est pas rare, car les épisodes caniculaires sont fréquemment suivis d'une forte présence d'ozone dans l'atmosphère. Ce gaz se forme à partir de la transformation chimique des oxydes d'azote et de composés organiques volatils, comme ceux émis par le trafic routier, les activités industrielles mais aussi les incendies de forêts. Un soleil perçant, une sécheresse et une totale absence de vents forment le cocktail parfait. Les régions prennent des mesures Un air lourd et difficilement respirable est donc à attendre. Il peut entraîner une augmentation des cas d'hyperthermie, de déshydratation chez les plus fragiles. Cette situation a bien sûr mis en alerte les régions concernées, et certaines ont mis en place différents dispositifs. Dans le Var, les Bouches-du-Rhône et le Vaucluse, des arrêtés préfectoraux limitent désormais les épandages de fertilisants minéraux et organiques, la pratique de l'écobuage et les opérations de brûlage à l'air libre des produits agricoles. La circulation de certains véhicules les plus polluants est également restreinte, les vitesses maximales ont été abaissées de 20 km/h sur les voies situés dans les zones concernées, sans descendre en dessous de 70 km/h. Et les poids lourds seront, dans certains cas, détournés ou réorientés vers des itinéraires de substitution.