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Le Parisien
8 hours ago
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Déficit record de 2,9 milliards d'euros pour les hôpitaux publics en 2024
Le déficit se poursuit. Les pertes des hôpitaux publics ont atteint « de 2,7 à 2,9 milliards d'euros » en 2024, après 2,3 milliards d'euros en 2023, se creusant à un niveau record , selon une première estimation de la Drees, la direction des statistiques des ministères sociaux. En 2024, le déficit atteignait 2,5 % de leurs recettes (après 2,3 % en 2023). « Il s'agit de nouveau d'un niveau inédit depuis 2005, point de départ des observations », a-t-elle indiqué mercredi. « L'effort d'investissement des hôpitaux publics marque aussi le pas en 2024 malgré les fonds prévus par l'État à la suite des accords du Ségur de la Santé de 2020 », note également la Drees. Ce « léger repli » de l'investissement, à hauteur de 5,1 % des recettes, « traduit vraisemblablement la prise de retard de nombreux projets du fait de la dégradation de la situation financière des établissements, du renchérissement des coûts des projets et des compléments d'instruction importants », ajoute-t-elle. Selon la Drees, l'activité des hôpitaux publics et privés (nombre de séjours) a continué d'augmenter en 2024, avec une hausse de 3,9 % en médecine-chirurgie-obstétrique (après + 4,6 % en 2023). En psychiatrie, le nombre de journée de prise en charge à temps complet a en revanche continué de baisser, avec un recul de 1,6 % en 2024 (et 1,5 % par an en moyenne entre 2019 et 2023). Cette baisse est « principalement le fait du secteur public », avec un recul de 2,4 %, après 2,5 % en 2023. Si l'on prend en compte toutes les journées d'hospitalisation en psychiatrie (y compris l'hospitalisation partielle), le recul est de 1,1 %. Les passages aux Urgences de leur côté ont rebondi de 2,5 % en 2024, à 21,3 millions, après avoir reculé de 3,4 % en 2023. Le nombre de passages reste toutefois encore inférieur au niveau atteint juste avant le Covid (22 millions en 2019).


Le Figaro
10 hours ago
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Hôpitaux publics : déficit record en 2024, selon l'administration
Les pertes ont atteint «de 2,7 à 2,9 milliards d'euros» en 2024, après 2,3 milliards d'euros en 2023, selon une première estimation de la Drees. Les pertes des hôpitaux publics ont atteint «de 2,7 à 2,9 milliards d'euros» en 2024, après 2,3 milliards d'euros en 2023, se creusant à un niveau record depuis 2005, selon une première estimation de la Drees, la direction statistique des ministères sociaux. En 2024, «le déficit des hôpitaux publics se creuse de nouveau, jusqu'à atteindre 2,5% de leurs recettes (après 2,3% en 2023). Il s'agit de nouveau d'un niveau inédit depuis 2005, point de départ des observations», a-t-elle indiqué mercredi. «L'effort d'investissement des hôpitaux publics marque aussi le pas en 2024 malgré les fonds prévus par l'État à la suite des accords du Ségur de la Santé de 2020», note également la Drees. Ce «léger repli» de l'investissement, à hauteur de 5,1% des recettes, «traduit vraisemblablement la prise de retard de nombreux projets du fait de la dégradation de la situation financière des établissements, du renchérissement des coûts des projets et des compléments d'instruction importants», ajoute-t-elle. À lire aussi Arnaud Robinet : « L'hôpital public peut dépenser mieux, si l'État assume sa responsabilité de planification » Publicité L'activité du public comme du privé continue d'augmenter Selon la Drees, l'activité des hôpitaux publics et privés (nombre de séjours) a continué d'augmenter en 2024, avec une hausse de 3,9% en médecine-chirurgie-obstétrique (après +4,6% en 2023). En psychiatrie, le nombre de journée de prise en charge à temps complet a en revanche continué de baisser, avec un recul de 1,6% en 2024 (et 1,5% par an en moyenne entre 2019 et 2023). Cette baisse est «principalement le fait du secteur public», avec un recul de 2,4%, après 2,5% en 2023. Si l'on prend en compte toutes les journées d'hospitalisation en psychiatrie (y compris l'hospitalisation partielle), le recul est de 1,1%. Les passages aux Urgences de leur côté ont rebondi de 2,5% en 2024, à 21,3 millions, après avoir reculé de 3,4% en 2023. Le nombre de passages reste toutefois encore inférieur au niveau atteint juste avant le Covid (22 millions en 2019).


Le Figaro
3 days ago
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Le réassureur Munich Re annonce un bénéfice net meilleur qu'attendu au deuxième trimestre
Le premier réassureur mondial Munich Re a annoncé lundi avoir enregistré un bénéfice supérieur aux attentes au deuxième trimestre, grâce à des pertes moins importantes que prévu dans sa branche de réassurance dommage. Munich Re, qui assure principalement les compagnies d'assurance contre leurs risques, a fait état d'un bénéfice net de 2,1 milliards d'euros pour la période comprise entre avril et juin. Ce chiffre est en hausse par rapport à la même période de 2024, où le groupe avait enregistré un bénéfice net d'environ 1,6 milliard d'euros. Les analystes interrogés par la société de données financières FactSet s'attendaient à ce que le groupe affiche un bénéfice d'environ 1,7 milliard d'euros. Ce résultat s'explique par «une performance opérationnelle globalement encourageante et des dépenses très faibles liées aux sinistres majeurs dans la branche réassurance dommages», indique Munich Re dans un communiqué de résultat préliminaire. Publicité Impact négatif de la dépréciation du dollar Les pertes ont également été «bien inférieures aux prévisions moyennes» dans la division pour l'assurance spécialisée mondiale (GSI), couvrant des risques complexes liés aux dommages technologiques, cyberattaques ou projets d'infrastructure, précise le groupe. Pour Ergo, la filiale qui coiffe l'assurance primaire et la santé-vie, le résultat du deuxième trimestre a été conforme aux attentes avec une «très bonne» performance opérationnelle mais «une accumulation aléatoire de sinistres majeurs individuels». Munich Re a également souligné que la dépréciation du dollar américain, qui s'est affaibli par rapport aux autres grandes devises à la suite des mesures protectionnistes du président Donald Trump, avait eu un impact négatif sur les résultats. Le réassureur a confirmé ses objectifs pour 2025, visant un bénéfice net de six milliards d'euros. Les résultats complets du groupe pour le deuxième trimestre seront publiés le 8 août.


La Presse
3 days ago
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Les difficultés se confirment pour Stellantis avec la perspective d'une lourde perte
Stellantis explique que des « coûts de production industrielle plus élevés » ont pesé sur sa rentabilité et que les « mesures prises pour améliorer les performances et la rentabilité » n'ont pas encore produit leurs effets. Les difficultés se confirment pour Stellantis avec la perspective d'une lourde perte (Paris) La passe difficile se confirme pour le géant automobile Stellantis : longtemps l'un des constructeurs européens les plus rentables, il a annoncé lundi une lourde perte au premier semestre, pénalisé par le recul de ses ventes, des coûts de production plus élevés et les droits de douane aux États-Unis. Eva GABRIEL Agence France-Presse Le constructeur aux quatorze marques (Peugeot, Fiat, Chrysler, Jeep…) chiffre sa perte nette à 2,3 milliards d'euros (3,67 milliards de dollars canadiens) au premier semestre 2025, selon des résultats préliminaires, non encore audités. Au premier semestre 2024, le groupe franco-italo-américain avait dégagé un bénéfice net de 5,6 milliards d'euros (8,94 milliards de dollars canadiens), déjà en forte baisse par rapport au niveau record de 2023. Sur les six premiers mois de l'année, Stellantis a réalisé un chiffre d'affaires de 74,3 milliards d'euros (118,66 milliards de dollars canadiens), selon le communiqué du groupe, soit un repli de 12,5 % par rapport à la même période de 2024. Des annonces négatives « étaient largement attendues », au regard de l'évolution des ventes et de l'arrivée d'un « nouveau patron susceptible de faire un peu le ménage (amenant ainsi de nouvelles provisions, des restructurations) », indiquent dans une note les analystes de ODDO BHF. L'Italien Antonio Filosa a pris la tête de Stellantis fin juin, six mois après le départ de Carlos Tavares. L'action Stellantis baissait de 1,4 % à 7,80 euros (12,46 dollars canadiens) vers 15 h 50, dans un marché en repli. Depuis le 1er janvier, l'action du groupe a vu sa valeur fondre de plus de 38 %. Déroute en Amérique du Nord Le constructeur a notamment comptabilisé « environ 3,3 milliards d'euros (5,27 milliards de dollars canadiens) de charges nettes avant impôts », dont 2 milliards sont liés à des annulations de programme « où nous ne voyions pas de rentabilité suffisante », a précisé le directeur financier Doug Ostermann lors d'une conférence avec des analystes. Cela comprend la fin du programme de développement de l'hydrogène, évalué à 700 millions d'euros (1117,9 millions de dollars canadiens), et des charges de restructuration, « principalement liées à des réductions d'effectif en Europe », selon M. Ostermann. Des dépréciations sur certaines plateformes Maserati et la fin programmée des sanctions visant les constructeurs ne respectant pas certaines normes de pollution aux États-Unis, auxquelles Stellantis s'était préparé, pèsent pour 1 milliard d'euros (1,6 milliard de dollars canadiens). Enfin, près de 300 millions d'euros (479 millions de dollars canadiens) concernent l'extension de rappels de véhicules équipés de coussins gonflables Takata en Europe. Stellantis cite aussi « les arrêts temporaires de production pratiqués au début du trimestre en réponse aux nouveaux tarifs douaniers en Amérique du Nord » et « la transition de l'offre produit en Europe élargie », avec plusieurs nouveaux modèles encore « en phase de montée en cadence ». Le volume de véhicules livrés a chuté de 6 % au deuxième trimestre 2025, à 1,45 million de véhicules, après un repli de 9 % au premier trimestre. Ces niveaux « correspondent aux consensus », notent les analystes d'Oddo BHF, mais la déroute est plus marquée en Amérique du Nord, avec 322 000 véhicules facturés (en baisse de 25 % au deuxième trimestre), « contre 367 000 attendus », quand l'Europe « correspond » aux attentes et que les marchés émergents font des « étincelles ». « Vents contraires » Aux États-Unis, les constructeurs sont confrontés à la hausse des droits de douane sur les voitures fabriquées hors du pays, soumises à une surtaxe de 25 % depuis début avril (15 % pour le Mexique). Stellantis chiffre à 300 millions d'euros (479 millions de dollars canadiens) les « droits de douane nets encourus » dans ce cadre. En Europe aussi, le constructeur fait face à de forts « vents contraires », selon Doug Ostermann en raison de « l'incertitude économique et de l'instabilité règlementaire », a-t-il affirmé. La chute des ventes d'utilitaires (-13 % en un an en Europe), où Stellantis est leader avec 30 % des parts de marché, affecte durement le constructeur. Le 30 avril, Stellantis avait suspendu ses prévisions financières en raison de l'incertitude créée par l'imposition des droits de douane américains. Les résultats semestriels définitifs seront publiés « comme prévu » le 29 juillet, précise le groupe. Depuis l'année dernière, Stellantis souffre de ses difficultés sur le marché américain, qui avait longtemps tiré vers le haut sa rentabilité, et de la « normalisation » des tarifs des véhicules après les sommets atteints à cause de la pandémie de la COVID-19 et des pénuries de pièces électroniques. Sur le marché français de la voiture neuve, au ralenti depuis plus d'un an, le groupe s'est fait doubler par Renault au premier semestre.


La Presse
3 days ago
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Les difficultés se confirment pour Stellantis avec la perspective d'une perte
Stellantis explique que des « coûts de production industrielle plus élevés » ont pesé sur sa rentabilité et que les « mesures prises pour améliorer les performances et la rentabilité » n'ont pas encore produit leurs effets. Les difficultés se confirment pour Stellantis avec la perspective d'une perte (Paris) La passe difficile se confirme pour le géant automobile Stellantis : longtemps l'un des constructeurs européens les plus rentables, il a annoncé lundi une lourde perte au premier semestre, pénalisé par le recul de ses ventes, des coûts de production plus élevés et les droits de douane aux États-Unis. Eva GABRIEL Agence France-Presse Le constructeur aux 15 marques (Peugeot, Fiat, Chrysler, Jeep…) chiffre sa perte nette à 2,3 milliards d'euros (3,67 milliards de dollars canadiens) au premier semestre 2025, selon des résultats préliminaires, non encore audités. Au premier semestre 2024, le groupe franco-italo-américain avait dégagé un bénéfice net de 5,6 milliards d'euros (8,94 milliards de dollars canadiens), déjà en forte baisse par rapport au niveau record de 2023. Sur les six premiers mois de l'année, Stellantis a réalisé un chiffre d'affaires de 74,3 milliards d'euros (118,66 milliards de dollars canadiens), selon le communiqué du groupe, soit un repli de 12,5 % par rapport à la même période de 2024. Des annonces négatives « étaient largement attendues », au regard de l'évolution des ventes et de l'arrivée d'un « nouveau patron susceptible de faire un peu le ménage (amenant ainsi de nouvelles provisions, des restructurations) », indiquent dans une note les analystes de ODDO BHF. L'Italien Antonio Filosa a pris la tête de Stellantis fin juin, six mois après le départ de Carlos Tavares. L'action Stellantis baissait de 2,30 % à 7,73 euros (12,34 dollars canadiens) vers 10 h, dans un marché en repli de 0,26 %. Depuis le 1er janvier, l'action du groupe a vu sa valeur fondre de plus de 38 %. Déroute en Amérique du Nord Le constructeur explique que des « coûts de production industrielle plus élevés » ont pesé sur sa rentabilité et que les « mesures prises pour améliorer les performances et la rentabilité » n'ont pas encore produit leurs effets. Il ajoute avoir comptabilisé « environ 3,3 milliards d'euros (5,27 milliards de dollars canadiens) de charges nettes avant impôts », notamment des dépréciations d'actifs liées à l'annulation de certains programmes. Stellantis cite aussi « les arrêts temporaires de production pratiqués au début du trimestre en réponse aux nouveaux tarifs douaniers en Amérique du Nord » et « la transition de l'offre produit en Europe élargie, où plusieurs modèles importants sont soit en phase de montée en cadence après leurs lancements récents ». Le volume de véhicules livrés aux concessionnaires a chuté de 6 % au deuxième trimestre 2025, à 1,45 million de véhicules, après un repli de 9 % au premier trimestre. Ces niveaux « correspondent aux consensus », notent les analystes d'Oddo BHF, mais la déroute est plus marquée en Amérique du Nord, avec 322 000 véhicules facturés (en baisse de 25 % au deuxième trimestre), « contre 367 000 attendus », quand l'Europe « correspond » aux attentes et que les marchés émergents font des « étincelles ». Aux États-Unis, les constructeurs sont confrontés à la hausse des droits de douane sur les voitures fabriquées hors du pays, soumises à une surtaxe de 25 % depuis début avril (15 % pour le Mexique). Stellantis chiffre à 300 millions d'euros (419,1 millions de dollars canadiens) les « droits de douane nets encourus » dans ce cadre. La semaine dernière, la nouvelle direction de Stellantis a annoncé mettre fin à son programme de développement dans l'hydrogène – un signal funeste pour l'hydrogène dans les transports – expliquant ne pas voir de « perspectives de rentabilité économique à moyen terme » sur ce marché. Le 30 avril, Stellantis avait suspendu ses prévisions financières en raison de l'incertitude créée par l'imposition des droits de douane américains. Les résultats semestriels définitifs seront publiés « comme prévu » le 29 juillet, précise le groupe, qui explique avoir publié ces données financières préliminaires pour « corriger l'écart entre les prévisions du consensus des analystes et les performances de l'entreprise pour la période ». Depuis l'année dernière, Stellantis souffre de ses difficultés sur le marché américain, qui avait longtemps tiré vers le haut sa rentabilité, et de la « normalisation » des tarifs des véhicules après les sommets atteints à cause de la pandémie de la COVID-19 et des pénuries de pièces électroniques. Sur le marché français de la voiture neuve, au ralenti depuis plus d'un an, le groupe franco-italo-américain s'est fait doubler par Renault au premier semestre.