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Le Soir
15-07-2025
- Science
- Le Soir
Comment éviter l'acné cet été ?
Face à l'acné, la tentation est parfois grande de dégainer l'artillerie lourde : peeling abrasif, soins décapants, traitements costauds… Avec un résultat qui n'est pas toujours celui espéré. Parfois, le résultat est même pire : rougeurs, inflammations, peau déséquilibrée… Alors que faire, quand on cherche des solutions plus douces, mais pas bidon ? Des remèdes naturels validés scientifiquement et à utiliser en complément des traitements classiques existent. Décryptage avec George Sandhu, pharmacien et expert chez Well Pharmacy, deuxième plus grande chaîne de pharmacie au Royaume-Uni. Encore plus de contenu beauté avec en vidéo notre test d'un nouveau rituel qui cartonne chez les coiffeurs belges en ce moment : Naturel mais pas naïf Loin des recettes de grands-mères aperçues sur TikTok ou des recettes miracles Pinterest, ces approches misent sur la cohérence. Une peau acnéique ne demande pas qu'on la matraque. Elle réclame plutôt du soin, du temps, un bon nettoyage et quelques ingrédients bien choisis. Évidemment, ces méthodes ne remplaceront jamais un traitement médical pour les acnés modérées à sévères. Mais pour les formes légères ou en soin d'appoint, elles peuvent réellement faire le travail. Et dans le contexte estival – entre chaleur, transpiration, SPF et pollution –, elles tombent à pic. Peut-on se fier à ces remèdes naturels ? Oui, dans une certaine mesure. Ils sont en effet validés par la science, le plus souvent bien tolérés, et généralement peu coûteux. Mais, attention, ils ne conviennent pas à tous les types de peau. Ils demandent une application rigoureuse et un minimum de bon sens : ne pas cumuler, toujours tester en petite quantité d'abord, ne jamais utiliser d'huiles essentielles non diluées. Le secret est la complémentarité. Ces soins sont là pour soutenir, pas remplacer. Et surtout, il ne s'agit pas de culpabiliser au premier bouton qui apparaît sur le visage. Inutile de rappeler que l'acné n'est ni sale, ni honteux. Les 10 remèdes naturels efficaces contre l'acné Huile essentielle d'arbre à thé L'huile d'arbre à thé est l'un des antimicrobiens naturels les plus efficaces contre les bactéries responsables de l'acné. Mais attention : pure, elle est trop puissante pour la peau et peut provoquer des irritations. Toujours la diluer. Mode d'emploi : Mélangez 1 à 2 gouttes d'huile essentielle avec 12 gouttes d'une huile végétale douce (comme l'huile de coco ou de jojoba). Tamponnez localement sur les boutons avec un coton-tige, une fois par jour. Masque au miel brut Le miel, surtout brut et non pasteurisé, est naturellement antibactérien. En prime, il hydrate et apaise sans graisser la peau. À tester deux à trois fois par semaine. Mode d'emploi : Appliquez 1 cuillère à café de miel cru sur peau propre. Laissez poser 15 à 20 minutes, puis rincez à l'eau tiède. Gel d'aloe vera Ultra-apaisant, anti-inflammatoire et non comédogène, l'aloe vera calme les peaux inflammées sans les étouffer. Bonus : gardez le tube au frigo pour un effet glaçon. Mode d'emploi : Prélevez le gel directement d'une feuille d'aloe ou utilisez une version 100 % pure vendue en magasin. Étalez une fine couche sur les zones irritées après le nettoyage. Compresse de thé vert Les catéchines du thé vert sont antioxydantes et antibactériennes. C'est un geste simple, apaisant, efficace – et étonnamment rafraîchissant. Mode d'emploi : Faites infuser 2 sachets de thé vert dans de l'eau chaude pendant 5 minutes, laissez refroidir. Trempez un linge propre dans le thé froid, appliquez sur le visage 10 minutes. À lire aussi Collagène : vrai secret de peau ou poudre aux yeux ? Tonique au vinaigre de cidre Le vinaigre de cidre rééquilibre le pH cutané et combat certaines bactéries. Mais à utiliser avec parcimonie : pur, il peut brûler. Mode d'emploi : Diluez 1 part de vinaigre dans 3 parts d'eau (plus pour les peaux sensibles). Appliquez avec un coton après le nettoyage, laissez sécher. Pâte de curcuma Anti-inflammatoire naturel, le curcuma calme les rougeurs… mais attention à la peau jaune temporaire (et aux textiles tachés). Mode d'emploi : Mélangez 1 cuillère à café de curcuma en poudre avec 2 cuillères de yaourt nature et 1 de miel. Appliquez 15 à 20 minutes sur peau propre, puis rincez abondamment. Masque miel & cannelle Un duo gagnant : la cannelle stimule la circulation et assèche les boutons, le miel hydrate et purifie. À ne pas faire plus d'une à deux fois par semaine. Mode d'emploi : Mélangez 2 cuillères à soupe de miel avec 1 cuillère à café de cannelle moulue. Laissez poser 10 à 15 minutes, rincez à l'eau claire. Gommage à l'avoine L'avoine exfolie tout en douceur, absorbe l'excès de sébum et calme les inflammations. Une à deux fois par semaine suffisent. Mode d'emploi : Mixez 2 cuillères à soupe de flocons d'avoine en poudre, ajoutez un peu d'eau pour former une pâte. Massez délicatement sur peau humide en mouvements circulaires, puis rincez.
Le Parisien
07-07-2025
- Politics
- Le Parisien
Municipales 2026 : le maire sortant de Joinville-le-Pont, Olivier Dosne, s'apprête à « passer le relais »
« Il est temps pour moi de passer le relais. Il faut savoir s'arrêter. » C'est avec ses mots qu'Olivier Dosne (Libres !), le maire de Joinville-le-Pont (Val-de-Marne), a annoncé ce lundi 7 juillet qu'il ne briguera pas de quatrième mandat lors des élections municipales de mars 2026 . À la tête de la commune de 20 000 habitants depuis 2008, l'élu de 64 ans, pharmacien à la retraite, préfère passer la main.
Le Figaro
05-07-2025
- Business
- Le Figaro
Fraude à l'Assurance maladie : un réseau dentaire suspecté d'avoir détourné 10 millions d'euros, 4 personnes mises en examen
Trois responsables du réseau de centres dentaires Nobel Santé et un pharmacien ont été mis en examen vendredi à Paris, soupçonnés d'être impliqués dans une escroquerie à plusieurs millions d'euros au préjudice de la CPAM. La «task force» mise en place pour lutter contre la fraude à l'Assurance maladie commence à porter ses fruits. Un peu plus d'un an après avoir déconventionné plusieurs centres de santé dentaires, tous issus du même réseau Nobel Santé, pour des «pratiques frauduleuses et récurrentes», quatre personnes ont été mises en examen ce vendredi soir pour «escroquerie en bande organisée» et «blanchiment en bande organisée», a annoncé le parquet de Paris. Parmi eux, trois responsables du réseau de centres dentaires Nobel Santé et un pharmacien. Deux d'entre eux sont suspectés sont associés à la tête d'une société d'expertise comptable et soupçonnés d'avoir géré le réseau. Le frère de l'un d'eux a été également été placé sous contrôle judiciaire, tandis que le dernier est soupçonné d'être le directeur opérationnel des centres. Et les accusations de l'Assurance maladie, qui a collaboré avec l'Office central de lutte contre le travail illégal (OCLTI) dans cette affaire, sont loin d'être anodines : «facturations fictives, multiples ou incohérentes», «non-respect des référentiels de bonne pratique ou des conditions de prises en charge prévues à la nomenclature des actes techniques (CCAM)» ou encore «délabrement de dents saines». Face à ce constat, dix centres de santé dentaires sur la vingtaine que compte le réseau Nobel Santé avaient été déconventionnés par l'Assurance maladie, en avril dernier. À l'époque, le préjudice financier était déjà estimé à «près de 2,9 millions d'euros, ce qui représente près de 20% des montants de dépenses dentaires de ces centres pris en charge par l'Assurance maladie». Publicité Il apparaît aujourd'hui que le montant de la fraude s'élèverait à plus de 10 millions d'euros. «D'importantes saisies bancaires ayant été effectuées», pointe le Parquet de Paris. Une somme astronomique qui s'explique notamment par l'étendue de la tromperie, alors qu'il a été constaté que les fondateurs des centres de santé «avaient également créé des sociétés de prestations de service, fournisseurs des centres de santé et percevant ainsi des paiements». «Des flux à hauteur de près de 17 millions d'euros en faveur de ces différents prestataires» ont ainsi été observés, à partir des comptes de onze des centres. Sachant que le groupe compte plus d'une vingtaine d'adresses réparties dans plusieurs régions, dont l'Île-de-France, la Provence-Alpes-Côte d'Azur, Auvergne-Rhône-Alpes et la Nouvelle-Aquitaine. Contactée, la CNAM n'a «pas souhaité commenter cette procédure judiciaire en cours», mais a bien confirmé avoir déposé plusieurs plaintes pénales à l'encontre de ces dix centres, pour des faits d'escroquerie, de faux et usage de faux, de fausses déclarations en vue d'obtenir ou de tenter d'obtenir d'un organisme de protection sociale un paiement indu. «Pour l'instant, nous ne pouvons que prendre acte que les plaintes déposées ont abouti», précise-t-on en interne. Une première enquête avait été ouverte par le parquet d'Évry à la suite d'une plainte déposée en décembre 2020 par la CPAM de l'Essonne, dénonçant la facturation d'actes fictifs ou la modification de nomenclature d'actes afin d'obtenir des remboursements plus avantageux. Entre mars et juillet 2023, le parquet d'Evry était destinataire de neuf nouvelles plaintes de la CPAM concernant d'autres centres du groupe (dénommé initialement Dentinov puis Nobel Santé Groupe). En août 2023, le parquet d'Evry s'est dessaisi pour la JIRS de Paris. Une «task force» mobilisée contre la fraude Des mises en examen qui interviennent dans un contexte où l'Assurance maladie avait déployé une «task force nationale», chargée de contrôler ces centres incriminés. Des mesures fortes qui montrent à nouveau, selon le directeur général de l'Assurance maladie Thomas Fatôme, «l'efficacité de ce dispositif de contrôles et de sanctions mis en place face à l'essor des pratiques frauduleuses de certains centres de santé». Mi-juin dernier encore, l'institution annonçait le déconventionnent de sept structures d'un même réseau à travers la France - sans le nommer - pour des pratiques frauduleuses. Celle-ci avait aussi révélé «des pratiques frauduleuses et récurrentes», incluant «la facturation d'actes non réalisés», «la refacturation d'un même acte» ou encore «des mentions sur la facturation permettant de contourner la réglementation». Et ce, pour un préjudice financier «estimé à près de 3 millions d'euros pour l'Assurance maladie». Depuis 2023, plus d'une soixantaine de ces centres de santé ont été déconventionnés. Au total, ce sont ainsi plus de 90 millions d'euros de fraudes qui ont été détectées et stoppées sur le champ des centres de santé en 2023 et en 2024, précise l'Assurance maladie.
