Dernières actualités avec #plantes


Le Parisien
11 hours ago
- Science
- Le Parisien
Attention au mildiou : voici les gestes ultimes pour ne pas perdre toutes vos tomates en plein été !
Même si une canicule peut l'affaiblir, la chaleur estivale ne neutralise pas complètement ce champignon microscopique. En réalité, les contrastes météo typiques de l'été (nuits fraîches/journées chaudes, orages/soleil), créent un microclimat propice à l'explosion du mildiou. Si l'eau est vitale aux tomates, elle peut aussi devenir un ennemi si elle est apportée n'importe comment. Par exemple, arroser le feuillage en fin de journée est la meilleure solution pour favoriser le développement du mildiou. L'humidité qui stagne toute la nuit sur les feuilles accélère effectivement la germination des spores. La bonne technique d'arrosage consiste à verser l'eau délicatement au pied des tomates, en veillant à ne pas mouiller les feuilles. Il est également préférable d'arroser le matin pour permettre à la plante de sécher rapidement. Un arrosoir à bec fin est parfait pour cette tâche, l'idéal restant toujours le tuyau microporeux ou goutte-à-goutte. Une culture de tomates trop dense, avec des plants serrés et touffus, offre un terrain idéal pour le mildiou. L'air ne circule pas, la chaleur reste emprisonnée et l'évaporation de l'humidité se fait moins bien. Pour éviter cela, il faut, dès la plantation, s'assurer de laisser suffisamment d'espace entre chaque pied de tomate afin que la lumière et l'air circulent librement. Pendant toute la saison, la suppression systématique des feuilles basses, en contact avec le sol, faibles ou tachées, permet de conserver des plants sains et robustes. Les orages d'été peuvent être physiquement violents, ce qui semble même s'intensifier ces dernières années. Plus sournoisement, la forte humidité, suivie d'un ensoleillement intense, crée un choc thermique pour les plantes. Double avantage pour le mildiou : un terrain propice et un plant de tomate affaibli. Mieux vaut ne pas attendre d'en arriver là et agir en prévention. L'application de traitements naturels : décoction de prêle, bicarbonate de soude, purins d'ortie ou de consoude permet de créer une barrière antifongique douce mais efficace. Après l'orage, il serait idéal de sécher soigneusement le feuillage, même si ce n'est pas toujours possible. Une surveillance s'impose toutefois pour détecter rapidement l'apparition de taches suspectes sur les feuilles. Le mildiou agit vite et ne laisse que peu de marge d'erreur. Dès les premiers signes (feuilles molles, taches brun-vert, noircissement des tiges), il faut intervenir dans les 12 à 24 h. Trop attendre, utiliser des produits mal dosés ou inadaptés revient finalement à laisser la maladie s'installer. L'erreur fréquente consiste aussi à utiliser systématiquement le traitement au cuivre ( bouillie bordelaise ). Or par fortes chaleurs, il peut brûler le feuillage, ce type de traitement ne doit être utilisé que le matin, par temps couvert et avec modération. Une prévention régulière, légère mais constante, est bien plus efficace que des traitements chocs. Si ces bonnes pratiques limitent déjà considérablement le risque de mildiou estival, d'autres stratégies peuvent encore les compléter. Le choix des variétés joue notamment un rôle majeur : les hybrides F1 et certaines tomates anciennes sont plus résistantes face au mildiou. Le paillage limite les éclaboussures de spores du sol vers le feuillage. Enfin, tout bon jardinier le sait : on ne replante jamais les tomates au même endroit d'une année sur l'autre (rotation des cultures).


Le Parisien
a day ago
- Science
- Le Parisien
Que faire de tous ses déchets verts quand le compost déborde ?
En période estivale, les déchets verts ne manquent pas, entre potager, verger et jardin d'agrément. Plutôt que de les abandonner ou de les brûler, il existe plusieurs solutions rapides, saisonnières et écologiques pour continuer à valoriser cette biomasse. Le compostage de surface constitue une bonne manière de recycler vos déchets verts. Aussi appelée « mulching », cette pratique consiste à laisser les résidus de tonte et de culture, les feuilles mortes, les branchages, les fleurs fanées sur le sol. L'intérêt est qu'en se décomposant, ces déchets vont nourrir le sol et en même temps limiter l'évaporation des arrosages. Pour réaliser un bon compostage de surface, étalez les déchets verts directement au pied des légumes ou dans les massifs. Recouvrez-les ensuite d'un peu de paille ou de feuilles sèches : votre mulch présente ainsi un meilleur équilibre entre un apport d'azote (la matière humide) et de carbone (la matière sèche). À noter : le mulching est une technique idéale pour les courges, les tomates, les haricots et les plantes gourmandes. Vos déchets verts peuvent également faire l'objet d'un compostage « à chaud ». Cette technique permet d'accélérer le compostage. Elle offre aussi l'avantage de détruire les plantes malades et les graines qui peuvent se trouver dans le compost. Pour un bon compostage à chaud : Votre compost est de qualité si, en prenant une poignée dans la main et en la pressant, quelques gouttes d'eau tombent. Si l'eau coule plus, votre compost est trop humide : étalez-le quelques heures au soleil pour le faire sécher puis remontez-le en tas. Si aucune goutte d'eau ne tombe : arrosez. En période estivale, la montée en température est rapide : votre compost est prêt en 4 à 6 semaines. Cette pratique est idéale pour transformer une grosse masse en peu de temps. Votre trop-plein de déchets verts vous permet de récupérer une substance riche en nutriments pour un sol fatigué : le jus de compost. La méthode est simple : Votre jus de compost va non seulement nourrir votre sol mais aussi constituer un formidable engrais liquide naturel pour vos plantes. C'est une solution express efficace pour booster vos légumes en pleine croissance. Dernière utilisation possible de votre trop-plein de déchets verts en juillet : la valorisation en haie sèche ou en lisière nourricière. Cette pratique offre plusieurs avantages : elle permet de créer un abri pour les oiseaux, les petits mammifères et les insectes et favorise donc la biodiversité . Elle permet aussi d'obtenir une zone coupe-vent appréciée par les plantes potagères. C'est également un bon moyen d'obtenir une lisière en délimitant des espaces au jardin entre pelouse, potager, verger, etc. Pour créer votre haie compostante ou votre lisière, disposez vos déchets verts en cordon linéaire. Recouvrez-les ensuite légèrement de broyat ou de feuilles mortes. Cette technique est parfaite pour recycler les déchets fibreux ou non compostables en tas classique.


Le Parisien
2 days ago
- Science
- Le Parisien
Les plus belles fleurs en forme de lanternes : succombez à leur charme irrésistible !
Ces plantes décorent, bien sûr, mais elles racontent aussi quelque chose : un souvenir de voyage, une ambiance de fête , un petit bout de poésie végétale. Certaines se prêtent à la culture en pot, d'autres aiment les massifs, et quelques-unes font des merveilles une fois séchées. Partons à la découverte de ces fleurs originales, aussi belles que faciles à cultiver et parfois même symboliques. Impossible de passer à côté de cette plante sans la remarquer à l'automne ! Le physalis, est vivace et s'invite dans les coins sauvages du jardin où il fait sensation avec ses petits calices orange vif , comme des lanternes suspendues à la tige. Sous ses airs fragiles, l'alkékenge est pourtant une plante robuste : elle résiste au froid, se contente de peu, et pousse sans faire d'histoires. Sa floraison, très discrète, passe souvent inaperçue, mais c'est après la fête que tout commence : chaque fleur donne naissance à un fruit rond, enfermé dans une fine cage ajourée qui vire à l'orange vif en fin de saison. Une beauté, idéale pour composer des bouquets secs un peu décalés. Mais attention, cette belle vivace a un petit défaut : elle adore s'étaler ! Son rhizome, très vigoureux, peut vite coloniser un massif entier si on ne la surveille pas. Mieux vaut donc l'installer dans un pot ou lui accorder un espace bien délimité au jardin. Avec ses fleurs en forme de clochettes ou de petites lanternes suspendues , cet arbuste non rustique joue la carte du charme tropical… tout en restant très facile à vivre. Ses teintes ? Un festival chaleureux : rouge piment, orange mandarine, jaune soleil, ou encore rose pastel. Certaines variétés comportent même des nervures contrastées qui donnent à chaque fleur un effet vitrail. Et comme l'abutilon fleurit longtemps (parfois presque toute l'année en véranda ou dans les jardins de climat doux), il assure le spectacle sans interruption. En pot sur une terrasse abritée ou dans une véranda lumineuse, l'abutilon se cultive les sans effort. Il aime la lumière sans excès, une terre bien drainée et quelques arrosages réguliers. Rien de bien compliqué. Le fuchsia est un peu l'acrobate du jardin. Selon la variété, il grimpe, il retombe, il s'étale… mais toujours avec élégance. Et quand vient l'été, il se couvre d'une ribambelle de fleurs suspendues, comme autant de petits lampions bicolores prêts à danser avec le vent. L'allure de ses fleurs est unique : des sépales dressés, une corolle pendante façon jupe de ballerine, souvent dans des tons violets et rouges, parfois blancs, roses ou même bleus. Elles ne passent donc pas inaperçues. Cet arbuste apprécie les endroits mi-ombragés, un peu frais, là où le soleil n'est pas trop mordant. Il se cultive aussi très bien en pot, en suspension ou en bordure de massif. Et il fleurit avec une générosité qui force le respect ! Avec ses grandes clochettes dressées comme des mini-tours de guet, la campanule de Canterbury semble tout droit sortie d'un jardin de cottage anglais . C'est la fleur des poètes, celle qu'on imagine dans un mixed-border soigné, entre roses anciennes, digitales et pivoines parfumées. Sa floraison, généreuse et parfaitement symétrique, décline de tendres nuances : blanc pur, bleu ciel, mauve pastel ou rose poudré. Des teintes douces, délicates et fraîches, même sous un soleil d'été. Côté culture, cette belle vivace demande un tout petit effort d'anticipation car c'est une bisannuelle. Il faut donc la semer en été (dans un coin pépinière ou en godet) pour en profiter pleinement l'année suivante. Mais quand elle s'épanouit, elle en vaut largement la peine ! Le Clerodendrum thomsoniae , aussi appelé fleur du chapelet ou lanterne rouge, est une grimpante tropicale qui attire tous les regards, même des non-jardiniers ! Ses fleurs ? Un bijou de contraste : un lampion blanc ivoire , comme un petit calice gonflé, duquel jaillit un cœur rouge éclatant. On dirait presque une œuvre d'orfèvrerie vivante. En bac, dans une serre, une véranda ou même en intérieur bien lumineux, elle transforme instantanément l'ambiance. Alors oui, ce n'est pas la plante qu'on croise à chaque coin de jardinerie, mais elle mérite d'être (re) découverte. Elle se cultive facilement, grimpe avec enthousiasme si on lui offre un support, et en bonus… elle se bouture comme un charme ! Parfaite pour faire plaisir aux amis jardiniers ou enrichir sa collection personnelle. Si l'hibiscus classique est déjà un petit soleil en fleur, l' Hibiscus schizopetalus joue dans une toute autre cour : celle de la dentelle végétale. Ses fleurs pendantes, finement découpées comme si un artisan les avait travaillées au ciseau, ressemblent à de somptueux lampions de papier. Un vrai chef-d'œuvre de la nature. Cultivée en pot, cette variété non rustique demande un peu de soin, mais rien d'insurmontable. Elle adore la chaleur, la lumière, et une atmosphère un peu humide. En clair, elle est parfaite pour une véranda lumineuse ou un jardin d'hiver tropical. Elle ne passe jamais inaperçue : son port gracile, ses couleurs souvent rouge corail et la forme unique de ses fleurs en font une plante de collection qui attire tous les regards.


Le Figaro
3 days ago
- Science
- Le Figaro
Un jardin fleuri en pleine canicule : c'est possible grâce à ces plantes merveilleuses
Au-delà d'un arrosage malin et d'un aménagement raisonné du jardin, il est essentiel de sélectionner des végétaux résistants. Découvrez comment garder un jardin de toute beauté, même lorsque le thermomètre déraille. Les étés se font de plus en plus secs, les restrictions d'eau se multiplient et votre jardin en souffre. Pourtant, il est tout à fait possible que vous conserviez un espace vert fleuri et esthétique, même en plein cœur d'un épisode caniculaire. Il suffit de connaître les bons gestes... et de bien choisir vos plantes. Découvrez les noms de ces végétaux aux superpouvoirs qui ne vous laisseront pas indifférent. La tentation est grande d'attraper l'arrosoir dès qu'il fait chaud. Et pourtant, arroser en plein soleil est une erreur fréquente. Non seulement l'eau s'évapore à grande vitesse, mais les gouttelettes qui se déposent sur les feuilles peuvent faire effet loupe et brûler vos végétaux. Publicité Le bon réflexe : arroser au bon moment. Le matin tôt est idéal au printemps, car les nuits sont encore fraîches. En été, préférez un arrosage le soir, vers 20h ou plus tard, pour que l'eau ait le temps de bien pénétrer le sol avant que le soleil ne se lève. Pour les plantes en pot, l'arrosage doit être quotidien. Autre règle d'or : préférez arroser abondamment une à deux fois par semaine que tous les jours en petite quantité. Cela encourage les plantes à développer leurs racines en profondeur, rendant le jardin plus autonome. Mais attention : un excès d'eau peut appauvrir le sol et favoriser les maladies. À noter Le type de sol compte aussi. Un sol lourd retient bien l'humidité et nécessite des arrosages espacés. Alors qu'un sol léger sèche vite et demande des arrosages plus fréquents. Enfin, si vous voulez optimiser chaque goutte, pensez au goutte-à-goutte ou aux ollas (ou oyas) : ces techniques ciblent directement les racines. Vous ne pouvez pas arroser ? Plantez ces fleurs ! Certaines plantes survivent des mois sans la moindre goutte d'eau. Ce sont de vraies championnes de la sécheresse : elles résistent aux chaleurs les plus extrêmes. Leurs feuilles sont souvent réduites, épaisses, charnues, couvertes de poils ou en forme de rosette. Leur objectif : capter la moindre humidité et surtout la conserver. Voici une sélection de fleurs et de végétaux faits pour les jardins secs : Publicité Ces plantes sont non seulement décoratives, mais elles vous dispensent d'arrosage fréquent. À lire aussi Que planter dans son jardin selon l'exposition au soleil ? Quel est le nom de ces fleurs qui poussent en pleine canicule ? Vous les avez peut-être déjà adoptées dans votre jardin sans même connaître leur nom. Toutes ces plantes capables de résister à la sécheresse, aux longues périodes sans pluie et aux chaleurs extrêmes ont un point commun : ce sont des plantes xérophiles, parfois appelées plantes xérophytes. Mais attention, ces deux termes ne sont pas exactement synonymes. Le terme xérophyte désigne spécifiquement une plante qui est adaptée à la sécheresse. Il vient du grec xeros (sec) et phyton (plante). Le mot xérophile, quant à lui, signifie littéralement «qui aime le sec» (philos = ami). C'est un terme plus large : on parle d'organismes xérophiles pour désigner tous les êtres vivants capables de vivre dans des milieux pauvres en eau — cela inclut donc aussi des bactéries, champignons, insectes ou encore crustacés comme Artemia salina. Ces plantes aux capacités d'adaptation remarquables ont mis au point de vraies stratégies de survie : feuilles réduites ou transformées en épines, tissus charnus pour stocker l'eau, duvet ou poils protecteurs contre l'évaporation, racines en surface ou très profondes, floraison rapide dès qu'il pleut… Certaines comme les cactus ou les agaves retiennent l'eau dans leurs tiges, d'autres comme la Stachys byzantina piégent l'humidité dans leur feuillage duveteux. Résultat : un jardin éclatant, même après plusieurs semaines sans arrosage.