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Le Figaro
6 days ago
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Série de vols à l'arraché de colliers en or en banlieue ouest lyonnaise : un suspect interpellé
Deux individus ont été identifiés à Tassin-la-Demi-Lune, le mois dernier, comme étant à l'origine d'une série de vols à l'arraché visant des personnes âgées. Ils ciblaient systématiquement des personnes âgées et prenaient la fuite en bus. Deux individus ont été repérés à Tassin-la-Demi-Lune, en banlieue ouest lyonnaise, au début du mois de juin, après une série de vols à l'arraché de colliers en or, indique la gendarmerie du Rhône. Ils ont finalement pu être reconnus par une victime et identifiés sur les bandes de vidéosurveillance. L'un d'eux a été arrêté. Les vols s'accumulaient depuis plusieurs semaines, avec toujours le même mode opératoire. Les deux mis en cause visaient systématiquement des personnes âgées isolées dans la rue. «Après les avoir abordées pour détourner leur attention, ils prenaient la fuite en transports en commun», indiquent les gendarmes. L'enquête minutieuse des militaires a permis de contrôler les suspects, dans un premier temps, dans le centre-ville le 5 juin. Publicité Dispositif de surveillance Quelques jours plus tard, c'est une victime qui a pu formellement les identifier. Dans la foulée le Peloton de surveillance et d'intervention de la Gendarmerie (Psig) de Dardilly a mis en place un dispositif de surveillance avec la brigade de Tassin-la-Demi-Lune et le soutien de la police municipale. À lire aussi Près de Lyon : une femme de 65 ans se fait arracher son collier, son mari arrête le voleur Les deux suspects ont été repérés dans l'après-midi du 13 juin. L'un d'eux a été interpellé et placé en garde à vue. Il fera l'objet d'une convocation devant le juge des enfants.
Le Figaro
06-07-2025
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Gironde : un maire écologiste d'une petite commune veut armer ses policiers municipaux
Lundi dernier, le maire d'Artigues-près-Bordeaux a fait part de sa volonté d'armer sa police municipale, et a sollicité l'autorisation du préfet. Les policiers municipaux d'Artigues-près-Bordeaux, commune de près de 9000 habitants, pourraient bientôt être munis de pistolets semi-automatiques. Alain Garnier, le maire de la ville, qui siège avec les écologistes à la Métropole, a adressé une demande en ce sens au préfet de la Gironde, Étienne Guyot, le mois dernier. Il justifie cette requête par la hausse des coups et blessures, notamment dans le cadre de violences intrafamiliales, mais aussi l'augmentation des délits sur sa commune, d'après des chiffres donnés à l'occasion d'une réunion publique, le 12 juin dernier. «Nous travaillons depuis le début de mon mandat à améliorer les conditions de travail de nos policiers municipaux. , je souhaite qu'ils soient au plus proche des habitants, mais ils font parfois face à des situations difficiles», explique-t-il. Publicité Violences intrafamiliales «Ces chiffres m'ont vraiment interpellé. Les coups et blessures, souvent liés à des violences intrafamiliales ou des conflits de voisinage, sont alarmants. La police municipale est souvent la première à intervenir dans ces cas-là. Ce qui semble au départ anodin peut vite devenir dangereux : un voisin qui sort un fusil ou un couteau… ça arrive malheureusement», ajoute le maire, justifiant ainsi la nécessité d'armer ses agents. En novembre 2024, son homologue bordelais, Pierre Hurmic, avait déjà décidé d'armer une partie de sa police municipale. «L'objectif est avant tout de protéger nos agents», précise-t-il. Un quatrième policier municipal viendra d'ailleurs renforcer l'équipe dès la rentrée prochaine. «Nous avions des difficultés à trouver un agent. Sur l'annonce du poste, nous avions indiqué la possibilité d'être armé. C'est une donnée importante pour cette fonction, et qui a facilité le recrutement», explique le maire. En 2018, une femme était tuée de six balles par son compagnon, dans le hall de son immeuble d'Artigues-près-Bordeaux.
