Dernières actualités avec #poésie


Le Parisien
08-07-2025
- Science
- Le Parisien
Comment transformer un coin à l'abandon, dur et sec en un sublime jardin de ruines fleuries ?
Inspirez-vous des folies et des ruines envahies par la végétation des jardins anglais romantiques. Pensez un jardin avec peu d'arrosage, peu d'entretien et beaucoup de poésie où il est question de valoriser les contraintes plutôt que de les combattre. Il suffit souvent de peu de chose pour révéler un coin de jardin « oublié » ! Œuvrez avec un esprit de récup, l'idée étant de valoriser des endroits délaissés où la nature reprend ses droits comme d'anciens murets écroulés, des dalles cassées, une rocaille naturelle , un talus, une friche au sol pauvre… Conservez les traces du temps qui permettent de révéler l'authenticité des lieux : Le but est de créer une impression de ruine patinée, pas un décor neuf. Évacuez tout ce qui peut nuire à l'environnement , à la santé du sol, des plantes, des hommes (déchets plastiques, verres cassés, gravats divers, tôles en amiante…) et au côté esthétique. Il ne s'agit pas d'accumuler des vieilleries ! Inspirez-vous des plantes sauvages qui poussent sur les bas-côtés de vos chemins de campagne ou dans les murets ou encore, celles échappées des jardins comme la coquelourde. Elles sont capables de s'essaimer et souvent de résister à des conditions extrêmes de sécheresse. Si vous ne trouvez pas de graines ou de plants dans les jardineries, balayez le sol des greniers à foin ou récupérez des semences de fleurs des champs en fin de printemps. Favoriser les espèces qui se ressèment toutes seules sans oublier les annuelles comme le coquelicot ou le bleuet ou qui forment des coussins. Plantes qui aiment les sols secs, pauvres et drainés : Feuillages argentés, rampants ou graphiques : Recréer des ruines n'est pas toujours simple, l'idée n'est pas de tout combler, mais de suggérer la mémoire d'un lieu ancien où la nature reprend ses droits sans tout effacer : Profitez des différentes expositions pour offrir des atmosphères contrastées :


Le Parisien
05-07-2025
- Entertainment
- Le Parisien
Week-end des 5 et 6 juillet : six idées de sorties en Île-de-France
Ce musée départemental participe à l'opération Jardins ouverts qui invite à découvrir autrement plus de 200 jardins franciliens. La poétesse et réalisatrice syrienne Hala Mohammad proposera une lecture poétique et musicale dans le jardin de Mallarmé. La poésie est devenue pour cette artiste exilée un art de vivre qui défie la peur. La lecture sera suivie d'une visite guidée de cette maison d'écrivain nichée en bord de Seine, face à la forêt de Fontainebleau. Au musée Mallarmé, à Vulaines-sur-Seine (Seine-et-Marne), dimanche à 14 heures lecture musicale en accès libre, 15 heures visite guidée sur réservation au 01.64.23.73.27. Tarifs : 6 euros, 4 euros plus de 65 ans, gratuit jusqu'à 26 ans.


Le Parisien
04-07-2025
- Entertainment
- Le Parisien
« Je ne m'y attendais pas du tout », une étudiante espagnole à Paris lauréate du concours de poésie de la RATP
Quand elle a appris qu'elle avait gagné, Lucia Garrido Martinez n'en revenait pas. Son poème a remporté le prix Adultes du Grand Prix de la Poésie RATP 2025, un concours gratuit et ouvert à tous, qui récompense les plus beaux vers. « Je suis évidemment très heureuse, je ne m'y attendais pas du tout » explique la jeune femme de 22 ans, venue d'Espagne en échange Erasmus pour étudier l'architecture à Paris. Elle a d'abord écrit son texte en espagnol, et a bénéficié de l'aide de sa professeure de français pour « la traduction et trouver les bons mots ». Son poème traite de l'exil, « une expérience pas toujours facile, avec des hauts et des bas » explique la lauréate. Des vers qui ont touché le président du jury, le comédien et auteur Alexis Michalik. « Il a été sensible au texte de Lucia, d'autant que sa dernière pièce de théâtre, « Passeport », parle de cela », explique Pierre Audiger, responsable des opérations spéciales, culture et partenariats à la RATP. Ce dernier évoque même un « coup de cœur » du jury pour le texte de Lucia. Au total, ce sont onze lauréats qui ont été récompensés, parmi lesquels deux enfants de 11 ans. Tous pourront voir leurs poèmes affichés tout l'été dans près de 4 000 emplacements sur le réseau métro et RER opéré par la RATP. Nouveauté de cette onzième édition, un recueil intitulé « Cent poèmes pour voyager », qui regroupe les vers des cent finalistes , sera publié le 22 août, aux éditions Bruno Doucey, également membre du jury. D'autres membres comme des journalistes littéraires ou des personnalités du monde de l'édition composaient le comité de sélection. Les organisateurs du Grand Prix Poésie 2025 ont reçu près de 13 500 poèmes, un record, indique la RATP. Parmi les thématiques les plus fréquentes, Pierre Audiger relève l'amour, mais aussi l'actualité, avec parfois des poèmes qui traitent du changement climatique. Les liens entre les générations sont aussi présents, certains auteurs s'adressant dans leurs textes à leurs aînés, leurs grands-parents. Alors affutez vos rimes. Face à ce succès, la douzième édition est d'ores et déjà prévue courant mars 2026.


Le Figaro
04-07-2025
- Entertainment
- Le Figaro
La poésie de l'acteur Grégoire Leprince-Ringuet distinguée par l'Académie française
Le comédien de 37 ans, vu chez Bertrand Tavernier comme Robert Guédignian, vient de recevoir le prix Lucette-Moreau pour son premier recueil, Les Entrelacs. « Et puis je me souviens qu'un matin de printemps / Je fus fait chevalier par les suprêmes fées (...) ». D'autres fées viennent de se pencher sur Grégoire Leprince-Ringuet, acteur et désormais poète. Le prix Lucette-Moreau remis par l'Académie française a distingué son premier recueil, publié en 2024 aux éditions La rumeur libre : Les Entrelacs. La cérémonie se tiendra le 4 décembre sous la Coupole. « La poésie est un art solitaire, ce genre de prix rapproche d'un seul coup l'auteur de ses lecteurs », se réjouit le lauréat, qui estime que cette distinction lui « donne des devoirs ». Ses entrelacs lyriques et personnels, qui font rimer souvenirs, introspection et scènes vues, ont eu les faveurs des académiciens le 26 juin dernier. Baptisé du nom d'une poète et romancière disparue en 2020, le prix Lucette-Moreau récompense des auteurs de poésie classique. Autrement dit, en vers réguliers et rimés. Publicité Ils se font rares dans la production actuelle. En mettant l'accent sur cette longue tradition littéraire, l'Académie voudrait s'assurer qu'elle reste bien immortelle. « J'aime croire que cette reconnaissance des formes classiques traduit un signe de dynamisme de cette langue. En tout cas, je l'appelle de mes vœux ! », ajoute Leprince-Ringuet, qui succède cette année à Guillaume Decourt. À lire aussi Grégoire Leprince-Ringuet: habiter poétiquement la vie Fou de Paul Valéry Quand il ne jette pas un coup d'œil sur « l'éternité sertie dans la fraîcheur des vagues », Leprince-Ringuet fréquente les plateaux de tournage et les théâtres. Il partira en tournée l'année prochaine dans Cyrano de Bergerac . Il vient de finir le tournage de C'est quoi l'amour ?, de Fabien Gorgeart, avec Mélanie Thierry et Vincent Macaigne. Ses débuts au cinéma, dans Les Égarés d'André Téchiné, lui ont valu une première nomination aux César en 2003. On l'a vu chez Christophe Honoré comme Bertrand Tavernier. Fidèle à la scène et à Robert Guédiguian, le comédien de 37 ans a réalisé un premier film en 2015, La Forêt de Quinconces. Un conte sentimental où se frayait déjà la poésie de Paul Valéry. Son champion. L'un des « Entrelacs » lui est dédié. Dans la préface du recueil, William Marx, professeur au Collège de France, estime que Grégoire Leprince-Ringuet a choisi le camp « de la beauté apollinienne ». Ce qui ressemble à un compliment. À lire aussi Notre critique de La Pie voleuse de Robert Guédiguian: adultère convenu entre trentenaires peu aimables Un pied dans la poésie, l'autre sur les planches, Leprince-Ringuet prépare une pièce de théâtre en alexandrins. « J'ai plusieurs cartes en main et j'essaie de les abattre en même temps », résume celui qui voudrait aussi, dans un deuxième long-métrage, rendre « accessible » le plaisir poétique. Il ne serait pas le seul à le cultiver dans le métier. « C'est presque un plaisir caché, mais on rencontre encore sur les tournages des acteurs qui vous récitent des poèmes par cœur. » Avec Sophie Marceau, qui a publié un recueil, ou Fabrice Luchini, qui multiplie les lectures publiques, l'industrie du cinéma connaît plusieurs amateurs officiels de poésie. En voici un autre, Grégoire Leprince-Ringuet, qui soigne la couleur et le rythme. L'enfance en un vers ? « J'aimais les myosotis et je croyais en Dieu. »