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«C'est la moins mauvaise solution» : dans les partis, l'éternel retour des primaires présidentielles
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DÉCRYPTAGE - À deux ans de l'élection présidentielle, la liste de potentiels candidats s'allonge dans le « bloc central » comme à gauche, sans que les modalités de leurs départages n'aient pour l'instant été tranchées.
Les derniers échecs avaient fini de convaincre les plus sceptiques. Loin du tremplin rêvé, les primaires mettraient des bâtons dans les roues des prétendants à la présidentielle. D'un parti à l'autre, les vainqueurs des scrutins internes n'ont jamais décroché par la suite l'Élysée - à l'exception de François Hollande en 2012. Comme si une malédiction condamnait ces compétitions.
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Mais voilà qu'à deux ans de l'élection présidentielle, la procédure mal-aimée reprend timidement des couleurs. À chaque intervention, David Lisnard en profite même pour ressortir l'idée du placard, lui qui rêve d'une grande primaire ouverte à « ceux qui veulent, même Zemmour ». L'édile LR de Cannes, dont les ambitions débordent des frontières de sa mairie, a déjà prévu de prendre des initiatives pour convaincre ses pairs. Mais le patron de Nouvelle Énergie prêche pour l'instant dans le désert.
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Petits pas vers l'élection présidentielle
Les ténors ne voient pas vraiment d'un bon œil le retour d'une grande compétition, d'autant plus élargie aux formations…