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Le HuffPost France
9 hours ago
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Cette fresque française de la Statue de la liberté n'est pas passée inaperçue aux États-Unis pour le 4 juillet
ÉTATS-UNIS - Une œuvre roubaisienne à la télévision américaine. Ce vendredi 4 juillet – jour de fête nationale américaine – le célèbre magazine USA Today a repéré une fresque achevée la semaine dernière dans la ville du nord de la France, représentant la Statue de la liberté qui se cache le visage, honteuse de la politique menée par le président républicain Donald Trump en matière d'immigration. L'œuvre de l'artiste néerlandaise Judith Van Leeuw, intitulée La protestation silencieuse de la Statue de la liberté, a été réalisée dans le cadre du festival URBX, dédié aux cultures urbaines. Comme le note USA Today, la fin du travail de Judith Van Leeuw coïncide avec l'Indepencance day. « La statue de la Liberté a autrefois été construite par les Français en cadeau à l'Amérique au nom de leur amitié, et en mémoire de l'Independance day, où l'on célèbre le droit de chacun à la liberté et à l'épanouissement personnel, une chose que les migrants ne peuvent plus dire aujourd'hui. La statue se couvre les yeux, comme si la situation actuelle était trop difficile à regarder », a expliqué l'artiste à La Voix du Nord, qui rapporte également l'écho de l'œuvre outre atlantique. Politique migratoire violente « Putain de merde, 3 millions de vues », a halluciné Judith Van Leeuw en story Instagram, après la reprise par USA Today. La chaîne CBS News, a elle aussi évoqué la fresque dans une vidéo publiée sur son compte TikTok. Depuis son retour à la Maison Blanche, Donald Trump fait de la lutte contre l'immigration illégale un axe majeur de sa politique intérieure. Les méthodes utilisées par son gouvernement ont été vivement critiquées par les organisations de défense des droits humains mais aussi par les tribunaux fédéraux américains.


Le Figaro
13 hours ago
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Une mobilisation anti-A69, interdite par la préfecture, attendue ce samedi à côté du chantier
Un nouveau rassemblement contre l'autoroute A69 Toulouse-Castres se tient samedi à Maurens-Scopont dans le Tarn. Les autorités craignent des débordements. Les organisateurs répondent qu'ils se rassemblent sur un terrain privé. La préfecture l'a interdit, mais un nouveau rassemblement prévu par des collectifs écologistes pour protester contre l'autoroute A69 Toulouse-Castres se tient samedi à Maurens-Scopont (Tarn), où les forces de l'ordre s'attendent à des débordements. Cette mobilisation baptisée Turboteuf est annoncée comme «festive». Vendredi soir, des centaines de manifestants - 500 selon la préfecture - étaient déjà présentes dans le calme dans le parc du château de Scopont qui les accueille - en 2023, Le Figaro donnait la parole à son propriétaire dont le pavillon néogothique voisinera de très près la nouvelle autoroute, ce qui ne manque pas de l'inquiéter. Le long du chantier, stoppé fin février et qui reprend de façon progressive depuis mi-juin, des forces de l'ordre ont été largement déployées, la préfecture estimant que «les premières constatations sur le terrain confirment le risque important de troubles à l'ordre public». Une vingtaine de leurs camionnettes et un véhicule blindé d'intervention étaient par exemple positionnés à quelques centaines du mètre du parc du château sur une base du maître d'œuvre des travaux, Atosca. Un hélicoptère de la gendarmerie survolait le périmètre par intermittence. Publicité Fin des travaux prévus en 2026 Même si le chantier est considérablement avancé - arbres abattus, ponts construits, terrassement en cours - les opposants comptent empêcher la finalisation de cette infrastructure, dont la construction a débuté en 2023 et doit être achevée au second semestre 2026. «Alors qu'une reprise en force des travaux (...) paraît imminente, il est absolument crucial de se mobiliser de nouveau amplement pour que cette autoroute soit bel et bien abandonnée», peut-on lire sur le compte Telegram des Soulèvements de la terre, un des collectifs appelant à manifester. «L'objectif c'est d'arriver à un consensus sur la suite des modalités d'action pour ce week-end et pour l'avenir de cette lutte», a affirmé à l'AFP Arthur Grimon, membre des Soulèvements de la Terre. Depuis le printemps 2023, la contestation a pris bien des formes: manifestations, grèves de la faim, occupations d'arbres au coeur de Zones à défendre (ZAD). Mais c'est sur le terrain juridique que les opposants ont réussi à stopper les pelles mécaniques. Exposition à des poursuites pénales Faute de déclaration de la manifestation par ses organisateurs et en raison des heurts survenus lors de précédents événements, la préfecture du Tarn a émis un arrêté d'interdiction de la Turboteuf, où elle attend au moins 2000 participants. «Tout au long du week-end, un dispositif très important sera mis en oeuvre», «plus important que les éditions précédentes», a averti le préfet du Tarn, Laurent Buchaillat, appelant «la population à ne pas se joindre à ce rassemblement illégal, qui met en danger ses participants et les expose à des poursuites pénales». Les organisateurs ont assuré maintenir l'événement malgré l'interdiction préfectorale, mettant en avant qu'il se déroulait sur un terrain privé dont le propriétaire, Bernard d'Ingrando, a indiqué à l'AFP avoir donné son accord, «à condition qu'il n'y ait pas de débordements».