Dernières actualités avec #prudhommes


Le Figaro
2 days ago
- Politics
- Le Figaro
Licenciements, mises au placard et conflits interne… Quand la «médiation» apaise les tensions en entreprise
Réservé aux abonnés DÉCRYPTAGE - La possibilité du recours à un médiateur externe est encore peu connue en entreprise. Pourtant, elle permet souvent de dénouer un conflit larvé entre deux collègues, voire d'accélérer une procédure judiciaire. «On essaye de vous évincer». Il aura fallu cette sentence, lancée par son avocate, pour que Malika prenne conscience de la situation dans laquelle elle se trouvait. En 2014, après 20 années de bons et loyaux services dans un grand groupe de BTP, l'horizon de sa carrière de directrice marketing s'est subitement assombri. «Je n'ai pas senti le vent tourner», avoue-t-elle. Après avoir obtenu une promotion, ses nouvelles prérogatives deviennent vite ingérables à ce nouveau poste. D'autant qu'elle garde ses anciennes missions dans son escarcelle... «Dans l'attente de trouver un remplaçant à ta hauteur», lui assure sa hiérarchie. Double fiche de poste, double journée. Et bientôt, des objectifs irréalisables. «On m'a demandé d'organiser un séminaire en huit jours, alors que cela prend normalement des semaines de travail !», relate-t-elle. Au bout de quelques mois, la situation se dégrade. À bout de nerfs, la salariée enchaîne les arrêts maladie. Son absence prolongée attire l'attention de la direction des ressources humaines, qui finit par enclencher une procédure de licenciement. L'affaire se termine aux prud'hommes, chacun campant sur ses positions. Un scénario classique dans les conflits internes non résolus. Or, c'est précisément à ce stade que la médiation peut offrir une issue plus apaisée. Plutôt que de…


Le Parisien
07-07-2025
- Entertainment
- Le Parisien
Harcèlement, discrimination, « mise au placard »… le combat d'une salariée d'EDF contre son employeur
C'est un bras de fer entre David et Goliath qui se mène entre Inès (le prénom a été changé) et EDF (Électricité de France), son employeur. Suite à l'action de cette habitante de Dammarie-les-Lys (Seine-et-Marne), âgée de 46 ans, l'entreprise a été condamnée au conseil de prud'hommes de Paris le 24 avril 2024 pour harcèlement , discrimination et manquement à l'obligation de sécurité. EDF a fait appel. Mais la présidente des prud'hommes de Paris a saisi le parquet pénal au titre de l'article 40 au vu de l'existence d'infractions au Code pénal.


Le Parisien
04-07-2025
- Sport
- Le Parisien
PSG : l'ex-assistante de Nasser al-Khelaïfi déboutée aux prud'hommes dans une procédure pour licenciement illégal
Une victoire devant le conseil de prud'hommes pour Nasser al-Khelaïfi . Le conseil de prud'hommes de Paris a annoncé ce jeudi soir rejeter les demandes de l'ancienne assistante de Nasser al-Khelaïfi. Cette ancienne employée du groupe BeIN Sports avait été licenciée le 12 février 2022, près de dix ans après son arrivée dans le groupe et après sept années passées aux côtés du dirigeant. Elle avait saisi la juridiction notamment pour « licenciement sans cause réelle ou sérieuse ». En novembre 2022, cette ex-assistante avait pris la parole dans les colonnes du « Parisien » . Elle avait confié avoir été pendant de longues années la « tour de contrôle » du président du club de la capitale. « C'était 24 heures/24, 7 jours/7, décrivait-elle. (…) J'étais un soldat, toujours en première ligne. Ces dix années m'ont semblé n'avoir même pas duré un an tellement c'était intense. » « Ça m'arrivait de laisser ma fille pleurer pour répondre à un appel ou un mail urgent, complétait-elle encore. (…) Il était impensable que mon téléphone soit coupé. La pression était énorme. Je n'avais pas le droit à l'erreur. » Auditionnée le 3 avril dernier par les conseillers prud'hommaux, elle avait réitéré ses propos, expliquant que « Nasser était très exigeant » mais qu'elle était « dévouée corps et âme » à ses missions. « J'aimais mon travail », avait-elle assuré. « Nous sommes ravis que le conseil de prud'hommes ait statué en notre faveur, validant pleinement le bien-fondé du licenciement (…) et rejetant ainsi toutes les demandes formulées au titre de la prétendue nullité de celui-ci, ou encore au titre d'un prétendu harcèlement moral », s'est réjoui Charles Mathieu, l'avocat de la société BeIN Sports dans un communiqué. Selon lui, ce procès intenté par cette ancienne assistante « s'ajoute à la liste des procès fallacieux et purement opportunistes intentés contre la direction de BeIN Sports ces dernières années (…) mais qui s'avèrent finalement sans fondement devant les tribunaux ». Me Charles Mathieu précise qu'un « appel est envisagé » sur les rappels de salaire « pour de prétendues heures supplémentaires ». Le conseil de prud'hommes a en effet sommé le média de verser la somme de 290 000 euros d'heures supplémentaires selon les informations de RMC Sport , quand la plaignante avait réclamé un million d'euros.