22-07-2025
Guerre en Ukraine : après l'ultimatum fixé par Donald Trump, Vladimir Poutine fait mine de négocier
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Si le chef du Kremlin donne des gages au président américain, il n'entend pas dévier de son objectif militaire. Alors qu'un nouveau round de négociations s'ouvre en Turquie ce mercredi, Moscou estime qu'il ne faut pas s'attendre à «d'avancées miraculeuses».
La boîte à double fond de la diplomatie russe n'a guère de quoi surprendre, tant le tour est rodé : se dire ouvert à la négociation tout en maintenant des conditions maximalistes, conserver un mince filet de dialogue tout en gardant le cap de la conquête militaire. Le Kremlin a d'ailleurs concédé, mardi, qu'il n'y avait pas à attendre d'« avancées miraculeuses » du troisième round des pourparlers entre la Russie et l'Ukraine, qui se tiendra mercredi en Turquie, après deux rencontres précédentes, les 16 mai et 2 juin.
Lundi, Dmitri Peskov, le porte-parole du Kremlin, avait même parlé de propositions de paix russes et ukrainiennes « diamétralement opposées », nécessitant, selon lui, « beaucoup de travail diplomatique ». En guise de quoi, ce sont les armes qui ont continué de donner de la voix, les bombardements faisant en vingt-quatre heures, des deux côtés d'ailleurs, cinq morts (quatre Russes et un garçonnet ukrainien) et des dizaines de blessés (ukrainiens), dans les…