Dernières actualités avec #rachat


Le Figaro
2 days ago
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Italie : l'Union européenne s'inquiète des conditions du rachat de BPM par Unicredit
La Commission européenne a estimé lundi que les conditions fixées par le gouvernement italien pour le rachat de Banco BPM par une autre banque italienne, Unicredit, pourraient être contraires aux règles de l'UE. L'exécutif européen a indiqué avoir envoyé une lettre à Rome dans laquelle il fait part de son inquiétude sur le sujet. La Commission estime que les conditions décidées en avril par le gouvernement italien au rachat de BPM par Unicredit pourraient «constituer une violation» des règles européennes en matière de concurrence, a indiqué un porte-parole de la Commission, devant la presse à Bruxelles. Le gouvernement de Giorgia Meloni, opposé à cette fusion, a exercé en avril son «golden power», un pouvoir spécial qui lui permet d'imposer des conditions très contraignantes à ce rachat. Parmi celles-ci, l'obligation pour Unicredit, si elle venait à racheter Banco BPM, de maintenir le niveau des prêts accordés en Italie un certain temps et d'arrêter toute activité en Russie. Autant de conditions qui ont grevé les simulations de gains qu'offrirait à Unicredit ce rachat. Son directeur général, Andrea Orcel, avait alors évalué la probabilité de poursuivre le rachat à seulement «20% ou moins». Publicité La Commission n'en avait pas moins décidé en juin d'approuver ce projet de rachat, après un engagement d'Unicredit à céder 209 agences dans des régions où la fusion des deux réseaux aurait pu, selon elle, poser des problèmes de concurrence. Mais elle ne s'était pas encore prononcée spécifiquement sur les nouvelles conditions posées par Rome. Sur la base de réponses apportées en juin par le gouvernement italien, Bruxelles a finalement estimé que ces conditions n'étaient «pas suffisamment motivées», a précisé ce porte-parole. La première banque italienne, Unicredit, a lancé fin novembre une offre publique d'échange (OPE) valorisant la quatrième banque du pays, Banco BPM, à plus de 10 milliards d'euros, sur fond de restructuration de tout le secteur bancaire italien.


La Presse
5 days ago
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Avenir incertain pour Les Débrouillards
Au grand dam de ses fondateurs québécois, le magazine jeunesse Les Débrouillards pourrait bientôt être racheté par une multinationale française. Dans les coulisses : un conflit d'actionnaires qui persiste depuis des années. Le 10 juin dernier, le groupe français Bayard a formulé une offre d'achat de 999 000 $ à ses coactionnaires afin de devenir l'unique propriétaire des Publications BLD, éditeur des réputés magazines Les Débrouillards, Les Explorateurs et Curium, dont il détient déjà 50 %. Deux choix s'offrent à ses partenaires. En vertu d'une clause spéciale, l'Agence Science-Presse et le réseau Technoscience, les deux organismes québécois fondateurs du mouvement des Débrouillards qui détiennent chacun 25 % de l'entreprise, sont dans l'obligation d'accepter l'offre dans un délai de 60 jours… ou de racheter la part de Bayard, aux mêmes conditions. Pour ces derniers, il est inconcevable de vendre leurs parts au profit de la société française : cette « perte de contrôle » doit être évitée. « Une cession de [nos] parts dans BLD aurait pour conséquence de mettre en péril l'avenir de cette entreprise comme foyer d'expertise de créativité solidement implanté au Québec », ont conjointement résumé les organismes, dans un document que La Presse a obtenu. Mais l'enjeu ne réside pas uniquement dans l'avenir du populaire magazine. Selon le document, cette offre est l'aboutissement de plusieurs années de relations de travail détériorées par les actions de Bayard au sein de l'entreprise. « Bayard s'est mise à de plus en plus souvent aborder la gestion de BLD comme si c'était une de ses filiales », rapporte Pascal Lapointe, rédacteur en chef de l'Agence Science-Presse, qui a participé à la rédaction du texte. PHOTO MARCO CAMPANOZZI, ARCHIVES LA PRESSE Pascal Lapointe lors d'une entrevue avec La Presse plus tôt cette année Il reproche entre autres à la société française d'avoir augmenté les tarifs liés aux services qu'elle facture à BLD – comme des services de marketing, de ressources humaines, d'informatique ou de comptabilité – en n'ayant fourni aucune facturation claire à ses partenaires. Aussi, Bayard aurait imposé des surcharges inattendues à quelques jours du budget, selon les coactionnaires. « Nous nions vigoureusement les allégations formulées par l'Agence Science-Presse et Technoscience, a de son côté répliqué Sylvain Lumbroso, directeur général de Bayard Canada, dans un courriel envoyé à La Presse. La Société Bayard Presse Canada agit dans le respect de ces ententes [privées] qui s'imposent à toutes les parties. Les discussions et relations entre les parties sont de nature privée et devraient le demeurer », a-t-il poursuivi. Depuis plusieurs années En 2023, les représentants des deux actionnaires québécois ont rencontré les dirigeants du groupe Bayard pour leur faire part de leurs inquiétudes quant au climat de travail, explique M. Lapointe. Quelques mois plus tard, la directrice générale par intérim de l'Agence Science-Presse, Noémie Larouche, aujourd'hui directrice éditoriale des Éditions La Presse, remettait sa démission. Les conflits sur les refacturations, l'absence de communication du C.A. et l'incapacité de la direction à exercer son pouvoir décisionnel ont rendu la chaise de l'éditrice inconfortable. […] Je pense que, dans l'état des lieux, si rien n'est fait, ce siège ne sera pas plus agréable pour quiconque l'occupera dans l'avenir. Extrait du courriel de démission de Noémie Larouche, en mai 2024 Dans l'éventualité où Bayard présentait une offre d'achat, la mise en place d'une coopérative a été envisagée comme solution par les deux organismes québécois pour donner un second souffle à Publications BLD. Le journaliste Pierre Sormany, très impliqué à l'Agence Science-Presse depuis sa création, a d'ailleurs été sollicité il y a quelque mois pour agir à titre de président intérimaire de cette coopérative. Il a été chargé de sonder les employés quant à l'avenir de l'entreprise. « Les employés préfèrent l'option [de la coopérative] à la vente à Bayard. Ç'a été assez unanime. Les gens trouvent que la situation avec Bayard est un peu tendue », explique-t-il. Financement Pascal Lapointe a bon espoir que la somme requise pour racheter la part de Bayard, soit environ 700 000 $, sera amassée d'ici le 9 août prochain. Mais l'été rend la tâche difficile aux coactionnaires, qui multiplient les démarches auprès d'organisations financières et de donateurs potentiels. « L'offre d'achat de Bayard est arrivée beaucoup plus vite que prévu », explique M. Sormany, soulignant l'importance de préserver la marque de la grenouille Beppo, qu'il considère comme emblématique. À l'heure actuelle, les publications Les Débrouillards, Les Explorateurs et Curium ont plus de 40 000 abonnements en vigueur. À propos de Publications BLD Publications BLD est née lorsque le groupe français Bayard s'est ajouté, en 1994, à l'association entre l'Agence Science-Presse et le réseau Technoscience, fondateurs de la marque québécoise du mouvement des Débrouillards. Ce partenariat, ayant pour objectif de faire rayonner la marque au-delà des frontières, a mené Les Débrouillards en France, en Belgique, au Maroc, en Tunisie et en Algérie.


L'Équipe
6 days ago
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« Ils devraient avoir une chance de se battre pour le titre chaque année » : John Textor intéressé par le rachat de Sheffield Wednesday
John Textor a exprimé son intérêt pour le rachat de Sheffield Wednesday, actuellement en Championship. Alors qu'il s'est mis en retrait à l'OL et qu'il a vendu ses parts de Crystal Palace, l'homme d'affaires considère que cette formation historique n'évolue pas à sa juste place. Visiblement, John Textor est loin d'en avoir fini avec le foot. Après s'être mis en retrait de l'Olympique lyonnais et avoir cédé ses parts de Crystal Palace, l'homme d'affaires pourrait s'attaquer à un club historique d'Angleterre. Invité du podcast White & Jordan diffusé sur Talksport, l'Américain de 59 ans a dévoilé son intérêt pour Sheffield Wednesday, actuellement en Championship. Le businessman considère que la formation britannique devrait évoluer au niveau supérieur. « Pour moi, Sheffield Wednesday représente l'exemple de ce qui ne va pas dans le football anglais. Ils devraient avoir une chance de se battre pour le titre chaque année et ils ne l'ont pas », a commenté Textor. Douzième de la Deuxième Division l'an passé, le club de Sheffield a été champion d'Angleterre quatre fois au début du siècle dernier. Actuellement, il est interdit de recrutement jusqu'en 2027 en raison de salaires impayés.


24 Heures
6 days ago
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Ferrero rachète WK Kellogg pour 3,1 milliards de dollars
Ferrero rachète WK Kellogg et ses céréales emblématiques pour 3,1 milliards. Une nouvelle consolidation dans l'industrie alimentaire qui survient alors que Mars tente d'acquérir Kellanova, l'autre moitié de l'ancien empire Kellogg. Publié aujourd'hui à 17h07 DAMIEN MEYER/AFP Le géant italien de l'agroalimentaire Ferrero (Kinder, Nutella, etc.) va racheter le groupe américain WK Kellogg, spécialiste des céréales pour petit-déjeuner (Corn Flakes, Froot Loops, Rice Krispies, All-Bran, etc.) pour 3,1 milliards de dollars (dette comprise), ont-ils annoncé jeudi dans un communiqué commun. Ils ont signé un accord définitif prévoyant le paiement de 23 dollars par action de WK Kellogg. Cela représente une prime de 31% par rapport au cours de clôture du groupe américain mercredi à Wall Street. L'opération, entièrement financée en liquide, a été approuvée par les conseils d'administration des deux entreprises. Elle devrait être finalisée au second semestre, après approbation en particulier des actionnaires de WK Kellogg et des autorités réglementaires. Le groupe américain deviendrait alors une filiale à part entière de Ferrero, selon le communiqué. Des actionnaires représentant 21,7% du capital de WK Kellogg se sont déjà engagés à voter en faveur du rachat, d'après ce communiqué. Acquisition révélée Le «Wall Street Journal » avait défloré l'annonce mercredi en fin d'après-midi en affirmant que Ferrero était «proche de la finalisation d'une transaction d'environ 3 milliards de dollars» pour racheter WK Kellogg. «L'objectif de Ferrero est de grossir aux États-Unis par le biais d'acquisitions, après avoir déjà acheté les activités de confiserie américaines [du groupe suisse] Nestlé» pour 2,8 milliards de dollars en 2018, avait relevé le journal. L'action de WK Kellogg s'était envolée de près de 50% dans les échanges électroniques après la fermeture mercredi de la Bourse de New York. Divison de WK Kellogg En juin 2021, le géant du petit-déjeuner Kellogg avait dévoilé son intention de se diviser en trois sociétés distinctes et indépendantes, mais il avait opté, au final, pour deux seulement: WK Kellogg (céréales) et Kellanova (snacks), qui sont nés en octobre 2023. Kellanova – chips Pringles, snacks de marque Kellogg's (Eggo, Nutrigain, Rice Krispies Treats…), Cheez-It, Carr's – fait actuellement l'objet d'une tentative de rachat par son compatriote Mars pour 36 milliards de dollars, annoncée en août 2024. Ce dernier comptait sur une finalisation de l'acquisition au premier semestre 2025, mais la Commission européenne, craignant des hausses de prix pour les consommateurs dans un contexte de forte inflation alimentaire, a ouvert une enquête le 25 juin. Le groupe Mars (Twix, Snickers, M&M's mais aussi les aliments pour animaux Whiskas et Royal Canin) ambitionne de se diversifier dans les snacks salés. Davantage sur WK Kellogg et Ferrero Newsletter «Dernières nouvelles» Vous voulez rester au top de l'info? «24 heures» vous propose deux rendez-vous par jour, pour ne rien rater de ce qui se passe dans votre Canton, en Suisse ou dans le monde. Autres newsletters AFP Vous avez trouvé une erreur?Merci de nous la signaler.


Le HuffPost France
6 days ago
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Cette solution que TikTok développe pour rester aux États-Unis pourrait plaire à Trump
TECH & FUTURS - Les choses se précisent concernant le rachat de TikTok aux États-Unis. D'après des informations de l'agence de presse britannique Reuters dans un article publié mercredi 9 juillet, l'application chinoise prépare une version spécialement développée pour les utilisateurs américains. Ainsi, TikTok version américaine disposera de son propre algorithme et d'un système de collecte de données séparés du reste de l'application utilisée dans le monde, deux modalités essentielles au rachat voulu par le Congrès américain et qui pourrait aboutir sous Donald Trump. À travers la loi interdisant TikTok adoptée sous Joe Biden, mais dont l'application a été repoussée depuis par Donald Trump, le Congrès dit vouloir prévenir les risques d'espionnage par Pékin via la collecte de données de l'application, mais aussi de manipulation grâce aux vidéos mise en avant. L'algorithme très efficace de TikTok, suggérant des vidéos sans cesse plus adaptées au goût de l'utilisateur, est d'ailleurs le secret le mieux gardé de sa maison-mère ByteDance. Et le gouvernement chinois a exprimé à plusieurs reprises son refus de céder l'algorithme à un nouvel acquéreur de l'application, malgré la menace de la loi américaine. Un acheteur déjà trouvé La version américaine de l'application pourrait être disponible dès le 5 septembre et donc uniquement sur le territoire américain, d'après le média spécialisé The Information. Elle devrait fonctionner indépendamment de la version mondiale actuellement disponible qui devrait être retirée de l'App Store et Google Play aux États-Unis. Néanmoins, le changement ne sera pas immédiat et les Américains pourraient continuer à utiliser le TikTok classique jusqu'en mars 2026. Plusieurs questions restent néanmoins en suspens : les contenus publiés dans le reste du monde seront-ils disponibles sur l'application américaine ? Cette version étant censée se reposer uniquement sur des données américaines, est-ce que cela signifie que les vidéos provenant des États-Unis seront d'autant plus mises en avant pour les utilisateurs ? Des précisions sur ce projet, connu en interne sous le nom « M2 », doivent encore être apportées. Donald Trump a de son côté déclaré fin juin sur la chaîne Fox News avoir « un acheteur pour TikTok ». Depuis plusieurs mois, les spéculations se multiplient autour des potentiels intéressés. Le président américain a indiqué qu'il s'agissait d'un « groupe de gens très riches », avant d'ajouter qu'il en dirait davantage « dans deux semaines ». ByteDance a en théorie jusqu'au 17 septembre pour vendre l'application ou risquer son interdiction dans le pays.