19 hours ago
Parcs paradoxes, une approche originale de l'écologie sur Ushuaïa TV
L'enquête menée par l'architecte français Simon Petot-Bottin emmène le téléspectateur sur les routes américaines, à la découverte des précieux parcs nationaux.
Un voyage de six mois sur les routes de Yellowstone, du Grand Canyon et des Everglades. Les premières minutes du documentaire Parcs paradoxes : voyage américain font honneur aux paysages époustouflants des États-Unis. Tout commentaire est inutile, la nature parle d'elle-même. Mais c'est bien sur les aménagements créés par l'homme que s'appuie le sujet de recherche de l'architecte français Simon Petot-Bottin. Peut-on préserver la nature tout en la rendant accessible à des millions de visiteurs?
En 1872, les États-Unis créent le premier parc national au monde. Une initiative pour préserver la faune et la flore qui s'inscrira ensuite dans l'identité nationale du pays. En France, à la même époque, « on commence tout juste à protéger les bâtiments historiques, les valeurs sont totalement inversées », rappelle en voix off le narrateur. Chaque continent a amorcé, en réalité, la conservation de ses propres trésors : l'Amérique, ses plaines, ses sources chaudes et ses montagnes, comme l'expliquent les rangers interrogés.
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Le béton vert ?
Ils sont les gardiens et les guides des parcs nationaux qui permettent aux touristes de profiter du grand air tout en s'assurant de léguer aux générations futures ces oasis de vie. Les parkings sont construits en nombre autour des sites protégés pour inviter les visiteurs à emprunter des chemins balisés. Une sécurité tant pour eux que pour l'intégrité du paysage. Les hôtels sont pensés pour se fondre dans leur environnement, construits avec des matériaux locaux, du bois, de la pierre apparente. D'autres misent sur l'esthétique comme le Flamingo, dans les Everglades, aux murs roses et construit sur pilotis pour faire l'analogie avec le flamant rose de Floride. Magasins de souvenirs et stations-service sont aussi à disposition.
Tous ces aménagements pourraient gâcher l'expérience authentique et pourtant, ils garantissent la propreté de ces précieux lieux. Le béton est peut-être plus vert qu'on ne le croit. Les parcs nationaux sont un immense laboratoire vivant, toujours en équilibre dans ce paradoxe. Le public fait partie intégrante de l'écosystème. Une approche originale, un questionnement pertinent qui amène à la réflexion.