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5 days ago
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Trump en visite après les inondations meurtrières
(Kerrville) Donald Trump est arrivé vendredi au Texas, État meurtri par des inondations ayant causé la mort d'au moins 120 personnes, au moment où la réponse des autorités locales et fédérales est pointée du doigt. Agence France-Presse Le président américain et son épouse Melania effectuent une visite de quelques heures, une semaine tout juste après la catastrophe, pour laquelle les autorités comptent toujours plus de 170 disparus. Le centre du Texas a été frappé le 4 juillet, jour de fête nationale aux États-Unis, par des pluies diluviennes qui ont provoqué des crues subites, surprenant de nombreux habitants dans leur sommeil. Au total, au moins 120 morts liées aux inondations ont été recensées. Le comté de Kerr est le plus durement touché avec 96 morts, dont 36 enfants. PHOTO UMIT BEKTAS, REUTERS Un membre d'une équipe de recherche et de sauvetage et son chien recherchent des personnes disparues au milieu des débris dans les eaux du fleuve Guadalupe, près du Camp Mystic, le 11 juillet 2025 à Hunt. C'est là que Donald Trump est arrivé vendredi, pour « être auprès de certaines des super familles » de victimes des inondations, a-t-il déclaré à la presse avant de s'envoler de Washington, qualifiant la catastrophe naturelle d'« horrible ». Un camp de vacances chrétien pour filles, situé dans la localité de Hunt, sur les rives du fleuve Guadalupe, a payé un lourd tribut : 27 enfants et moniteurs ont péri dans la catastrophe. Obstacles bureaucratiques La visite du président américain intervient alors que les questions se font plus pressantes sur la gestion de la crise par les autorités locales et sur l'impact des coupes budgétaires, voulues par l'administration Trump, sur les systèmes d'alerte et de secours. PHOTO JACQUELYN MARTIN, ASSOCIATED PRESS Des gens regardent le convoi transportant Donald Trump et son épouse Melania passer à Kerrville, le 11 juillet 2025. Interrogé peu après la catastrophe pour savoir s'il avait toujours l'intention de supprimer progressivement l'Agence fédérale de gestion des urgences (FEMA), Donald Trump a répondu que ce n'était pas le moment d'en parler. Le dirigeant républicain, qui avait précédemment déclaré qu'en cas de catastrophe, les secours devaient être gérés au niveau des États, a par ailleurs signé rapidement une déclaration de catastrophe afin de fournir au Texas les ressources fédérales. La réponse immédiate à la catastrophe de la part de l'État fédéral « a été rapide et efficace », a insisté jeudi sur X la secrétaire à la Sécurité intérieure, Kristi Noem. Mais la chaîne CNN affirme que les opérations de secours de la FEMA ont été retardées par des obstacles bureaucratiques après une nouvelle règle adoptée par la ministre visant à réduire les dépenses. La semaine dernière, la Maison-Blanche a déjà dû répondre aux critiques selon lesquelles les coupes budgétaires dans les services météorologiques nationaux avaient porté atteinte à la fiabilité des prévisions et des alertes. Sa porte-parole, Karoline Leavitt, a affirmé que les services météorologiques américains (NWS) avaient émis des « prévisions et alertes à la fois précises et en temps voulu ». « Code rouge » Le shérif du comté de Kerr, Larry Leitha, a dit, quant à lui, avoir été alerté « autour de 4 ou 5 heures du matin » par des appels aux services de secours. Selon la chaîne texane KSAT, un pompier local a requis à 4 h 22 l'envoi d'alertes « code rouge », un message d'urgence sur les téléphones des habitants de Hunt, la localité la plus touchée, tandis que les eaux du fleuve Guadalupe, alimentées par des pluies diluviennes, montaient dangereusement. Or d'après ce média local affilié à CNN et ABC, le bureau du shérif aurait demandé au pompier d'attendre, le temps d'obtenir l'autorisation d'un supérieur. Les alertes « code rouge » auraient été transmises au moins 90 minutes plus tard, vers 6 h du matin, et le message a mis jusqu'à six heures pour parvenir à certains résidents de Hunt, selon KSAT. Interrogées à plusieurs reprises cette semaine à ce sujet, les autorités locales n'ont pas répondu. Plus de 2000 sauveteurs, policiers et des équipes cynophiles, appuyés par des hélicoptères, fouillent la zone sans relâche depuis sept jours pour tenter de localiser les disparus, même si les chances de les retrouver vivants sont désormais infimes. La dernière personne vivante a été secourue le 4 juillet, le jour même de l'inondation, selon les autorités.


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08-07-2025
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Huit morts dans des inondations à la frontière entre la Chine et le Népal
Des personnes observent les dégâts causés par les inondations sur la rivière Bhotekoshi à 120 kilomètres au nord de Katmandou, au Népal, mardi 8 juillet 2025. Huit morts dans des inondations à la frontière entre la Chine et le Népal (Kathmandu) Huit personnes sont mortes et 31 portées disparues à la suite des inondations provoquées par des pluies torrentielles qui ont dévasté une vallée de l'Himalaya entre la Chine et le Népal mardi, ont annoncé des sources officielles et médias d'États. Agence France-Presse Au Népal, huit corps ont été récupérés tandis que 20 autres personnes, 14 Népalais et six Chinois, manquent à l'appel, d'après la police locale. « Notre priorité, ce sont les efforts de recherche et de sauvetage. Nous avons secouru 57 personnes jusqu'à présent », a annoncé à l'AFP le porte-parole de la police népalaise, Binod Ghimire. La télévision d'État chinoise CCTV a de son côté rapporté que la catastrophe avait frappé la frontière à l'aube mardi, et que 11 personnes avaient disparu du côté chinois en plus des six décomptées du côté népalais. Le mur d'eau a aussi emporté l'un des principaux ponts qui reliait le Népal à la Chine en enjambant la rivière Bhote Koshi. Les inondations et glissements de terrain mortels sont courants en Asie du Sud durant la saison des moussons, entre juin et septembre, mais les experts indiquent que le changement climatique aggrave ces phénomènes. Ces inondations et sécheresses toujours plus intenses sont un « signal d'alarme » de ce qui est à venir, alors que le changement climatique rend le cycle de l'eau de moins en moins prévisible, a déclaré l'année dernière l'Organisation météorologique mondiale (OMM), une agence de l'ONU. Le Centre international pour le développement intégré des montagnes (ICIMOD), basé à Katmandou, avait averti en juin que les collectivités locales faisaient face à un risque accru de catastrophes lors de cette saison des moussons. « Les températures en hausse et des pluies extrêmes augmentent le risque de catastrophes provoquées par l'eau comme des inondations, des glissements de terrain ou des coulées de débris », avait estimé l'ICIMOD.