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Ouverture du Festival international Nuits d'Afrique
Ouverture du Festival international Nuits d'Afrique

La Presse

time09-07-2025

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Ouverture du Festival international Nuits d'Afrique

Enracinée musicalement dans son Brésil natal, mais transplantée à Paris, Flavia Coelho fait un aller-retour à Montréal pour lancer le Festival international Nuits d'Afrique. La chanteuse à la voix suave nous a parlé du pouvoir salvateur de la musique, de l'influence du reggae et de Café Com Leite, sa délicieuse collaboration avec le Québécois Poirier. Une enfant de Rio IMAGE FOURNIE PAR LA MAISON DE DISQUES Couverture de l'album Bossa Muffin, de Flavia Coelho Fière garota carioca, c'est-à-dire « fille de Rio de Janeiro », Flavia Coelho est née au Brésil d'une famille originaire du Nordeste. Elle revendique ce lien familial et culturel, rappelant que les grandes villes du sud du pays ont été construites par les gens venus du nord du pays. Des gens « stigmatisés » par leur manière de parler et leurs habitudes. « J'ai aussi vécu cette stigmatisation du fait que mes parents venaient du Nord. Je n'avais aucune idée de ce que c'était que de revendiquer ses origines, mais j'ai toujours eu beaucoup d'amour et de respect pour le parcours de mes parents, raconte-t-elle. D'ailleurs, mon accent ressemble plus à celui du Nordeste qu'à celui de Rio de Janeiro. » Flavia Coelho s'est installée en 2006 à Paris, ville où elle a amorcé sa carrière solo en publiant Bossa Muffin (2011). Extrait de Bossa Muffin, de Flavia Coelho Video Player is loading. Play Video Play Skip Backward Skip Forward Mute Current Time 0:00 / Duration 0:00 Loaded : 0% 0:00 Stream Type LIVE Seek to live, currently behind live LIVE Remaining Time - 0:00 Picture-in-Picture Fullscreen This is a modal window. Beginning of dialog window. Escape will cancel and close the window. 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Or, elle affiche aussi depuis ses débuts une inclination pour le reggae, musique qu'elle a découverte durant les années qu'elle a passées à São Luís, ville à l'est de Belém et de l'Amazonie. Cet endroit était la « Jamaïque du Brésil », dit-elle. « Pour faire court, c'est une histoire d'antennes relais, explique-t-elle. Quand le ska est né dans les années 1960, les antennes relais de São Luís captaient la musique diffusée en Jamaïque. Les gens se sont mis à écouter ce qui venait de là. » La culture du reggae s'est donc développée dans cette région. Des véhicules sur lesquels étaient montés des sound systems faisaient le tour des villages pour faire découvrir cette musique. « Quand j'ai commencé à jouer de la guitare, le premier jeu qui m'est venu, c'est le skank », précise-t-elle. Extrait de Mama Santa, de Flavia Coelho Video Player is loading. 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Le pays venait de passer à l'extrême droite [elle parle de l'élection de Jair Bolsonaro, décrit comme un conservateur de droite] et ça m'a fait un choc, même si je vivais en France. J'ai eu envie d'écrire là-dessus, de prendre la parole plus directement. J'assume complètement, mais c'était assez dur à porter. Une fois qu'on a écrit des choses crues, il faut les défendre et les interpréter par la suite. » Extrait de Billy Django, de Flavia Coelho Video Player is loading. Play Video Play Skip Backward Skip Forward Mute Current Time 0:00 / Duration 0:00 Loaded : 0% 0:00 Stream Type LIVE Seek to live, currently behind live LIVE Remaining Time - 0:00 Picture-in-Picture Fullscreen This is a modal window. Beginning of dialog window. Escape will cancel and close the window. Text Color White Black Red Green Blue Yellow Magenta Cyan Opacity Opaque Semi-Transparent Text Background Color Black White Red Green Blue Yellow Magenta Cyan Opacity Opaque Semi-Transparent Transparent Caption Area Background Color Black White Red Green Blue Yellow Magenta Cyan Opacity Transparent Semi-Transparent Opaque Font Size 50% 75% 100% 125% 150% 175% 200% 300% 400% Text Edge Style None Raised Depressed Uniform Drop shadow Font Family Proportional Sans-Serif Monospace Sans-Serif Proportional Serif Monospace Serif Casual Script Small Caps Reset Done Close Modal Dialog End of dialog window. 0:00 0:00 Couper le son Avoir la « ginga » IMAGE FOURNIE PAR LA MAISON DE DISQUES Couverture de l'album Ginga, de Flavia Coelho Ginga, son plus récent disque, est moins politique dans le propos, plus moelleux dans le son. Ce qui ne veut pas dire qu'il soit plus mou dans l'intention. Avoir la « ginga » signifie savoir se défendre ou savoir se débrouiller dans la vie, explique la chanteuse. « Mon interprétation à moi est plus philosophique. J'ai toujours cru que notre seule issue, au Brésil, c'était la culture : la danse, le rire, la peinture, le sport, la musique. Ce sont les seules choses qui sont accessibles quand on vit dans la précarité. C'est une manière de s'en sortir, de se battre contre la morosité, contre les problèmes de tous les jours, le chômage, la faim, les difficultés à trouver sa place dans la société. » Mettre ce mot de l'avant est donc un geste d'affirmation pour elle. Extrait de Mais Amor, de Flavia Coelho Video Player is loading. Play Video Play Skip Backward Skip Forward Mute Current Time 0:00 / Duration 0:00 Loaded : 0% 0:00 Stream Type LIVE Seek to live, currently behind live LIVE Remaining Time - 0:00 Picture-in-Picture Fullscreen This is a modal window. Beginning of dialog window. Escape will cancel and close the window. 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Ce petit bijou a été concocté en un rien de temps, raconte la chanteuse. « Il est venu à mon studio, à Paris, et il m'a présenté le morceau, se rappelle-t-elle. Une demi-heure après, la mélodie m'est venue. » Même les paroles lui sont venues sur le moment. « Tout est venu instantanément, assure-t-elle. C'est le plaisir de la collaboration : il y a toujours une liberté que je ne ressens pas quand je fais mes propres albums. » Extrait de Café Com Leite, de Poirier & Flavia Coelho Video Player is loading. Play Video Play Skip Backward Skip Forward Mute Current Time 0:00 / Duration 0:00 Loaded : 0% 0:00 Stream Type LIVE Seek to live, currently behind live LIVE Remaining Time - 0:00 Picture-in-Picture Fullscreen This is a modal window. Beginning of dialog window. Escape will cancel and close the window. 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Un artiste homophobe, Capleton, programmé à Plein-les-Watts
Un artiste homophobe, Capleton, programmé à Plein-les-Watts

24 Heures

time07-07-2025

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Un artiste homophobe, Capleton, programmé à Plein-les-Watts

Du 11 au 13 juillet, le festival de reggae présente une programmation tachée de la présence de Capleton, un chanteur jamaïcain connu pour ses paroles homophobes. Publié aujourd'hui à 17h24 Concert de Capleton à la salle Métropole. DR/Stéphanie Meylan En bref: Alborosie, Gentleman, Queen Omega ou encore Sergent Garcia… jusque-là, le programme du festival de reggae Plein-les-Watts est fidèle à son habitude, alléchant. Mais comme un cheveu dans la soupe, Capleton, reggaeman jamaïcain très réputé, est également de la partie. Le problème? Entre 2005 et 2008, le rastafari a été persona non grata dans la majorité des festivals européens pour cause d'homophobie dans ses textes. Près de vingt ans plus tard, peut-on lui pardonner? Un reggae aux paroles sans équivoque Pour Nicolas Clémence, directeur de Plein-les-Watts, la réponse est oui. «C'est une question que l'on s'est effectivement posée lors de la programmation, explique-t-il. La polémique date de 2005, et depuis, Capleton a signé une charte pour dénoncer, dans le reggae, les propos allant à l'encontre des minorités. Depuis, il n'y a plus eu de problèmes et il a recommencé à être programmé en Europe.» Effectivement, en 2023, Capleton s'était d'ailleurs produit à Onex. Il n'empêche que la violence de ses propos choque. Dans sa chanson «Hang Dem Up», Capleton appelle notamment à la pendaison des homosexuels. Ici et là, certaines de ses paroles sont sans équivoque: «Les sodomites et les pédés, je leur tire dessus», ou encore: «Vous devriez savoir que Capleton brûle les folles, que ce feu s'applique aussi aux lesbiennes.» L'artiste avait effectivement signé le Reggae Compassionate Act dans les années 2000, mais avait été ensuite accusé de ne pas respecter ses engagements en rejouant sur scène les morceaux en questions. Contactées, plusieurs associations de défense des personnes LGBTIQ+ n'ont pas souhaité réagir. À ce stade, vous trouverez des contenus externes supplémentaires. Si vous acceptez que des cookies soient placés par des fournisseurs externes et que des données personnelles soient ainsi transmises à ces derniers, vous devez autoriser tous les cookies et afficher directement le contenu externe. Nouveaux tarifs pour Plein-les-Watts Pour ce qui est du reste de la programmation, Nicolas Clémence affirme avoir prolongé la ligne des dernières années: «On a renforcé la présence d'artistes européens aux messages positifs. Le festival fait comme d'habitude la part belle aux musiciens genevois et suisses, avec par exemple Junior Tshaka, mais aussi aux artistes émergents.» Recette gagnante? L'an passé, la manifestation comptabilisait 20'000 festivaliers, alors que la pluie s'était invitée au programme deux soirs d'affilée. Nouveauté 2025, les tarifs de Plein-les-Watts passent de «prix conseillés» à une billetterie en bonne et due forme. «On reste un festival très accessible avec un prix journalier fixé à 35 francs et un pass trois jours à 85 francs. Enfin, le festival est gratuit pour les moins de 16 ans.» Rendez-vous ce week-end pour «skanker» aux vibrations des sound systems . Plein-les-Watts, du 11 au 13 juillet. De la musique en festival Andrea Di Guardo est journaliste RP à la Tribune de Genève depuis mars 2024. Attaché à la rubrique culturelle (pôle Vibrations), il écrit également pour 24 Heures et Le Matin Dimanche. Il s'intéresse aussi aux sujets locaux et internationaux. Il est titulaire d'un Master en journalisme et communication et d'un Bachelor en sciences politiques. Plus d'infos Vous avez trouvé une erreur?Merci de nous la signaler.

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