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Série sur Disney+: «The Bear» s'essouffle en saison 4
Série sur Disney+: «The Bear» s'essouffle en saison 4

24 Heures

time11 hours ago

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Série sur Disney+: «The Bear» s'essouffle en saison 4

Série sur Disney+ – «The Bear», saison 4 Carmen Berzatto, le chef du resto gastronomique The Bear, déprime grave. La saison 4 s'achève à petit feu. Disney+, 10 x 36-69 min. Cécile Lecoultre Abonnez-vous dès maintenant et profitez de la fonction de lecture audio. S'abonnerSe connecter BotTalk Quelle exquise surprise fut la découverte de «The Bear» en 2022, création d'un inconnu, Christopher Storer, qui déversait à feu doux les angoisses existentielles d'un cuistot à la quarantaine. De retour dans les cuisines paternelles, une gargote italienne à Chicago, Carmine décidait de transformer le boui-boui en restaurant gastronomique. Et par la même occasion, de faire le deuil de son frangin suicidé et de quelques soucis existentiels. La carte maîtresse de «The Bear» ne tient pas dans son scénario, ni même dans sa réalisation audacieuse, mais repose sur les épaules de l'acteur Jeremy Allen White. Peu connu à l'époque, ce type à la tronche de grenouille, au physique nébuleux sous les tatouages malgré des pupilles bleu myosotis, étincelle. Avec une gestuelle à la précision minimaliste digne de Buster Keaton, c'est l'homme-orchestre de «The Bear». Avec une évidence époustouflante, ce New-Yorkais s'impose en héritier des Al Pacino et autre Dustin Hoffman des années 70, ténébreux, bouillant, énervant, électrisant. «The Bear» traîne encore des effluves respirés dans les marmites des grands cinéastes italo-ricains de cette époque, les Scorsese, Coppola etc. La mise en scène y prend des touches furieusement arty, s'aventurant à des séquences entières que seule une bande-son inspirée commente, un montage syncopé de l'intime à l'universel, qui moque la logique. Comme dans tout restaurant, on ne s'y sent jamais seul, rejoint par un agacement, une colère, une tendresse. C'est même son fonds de commerce, l'équipe de The Bear concentre pas mal de charge sentimentale et ne se prive pas de l'étaler sur la biscotte de sa clientèle. Même si le ballet des petites misères de l'existence gravite autour de Carmine. Des ellipses troublantes Parfois incompréhensible par ses ellipses, le récit s'accroche néanmoins à une thématique forte, le temps qui file. «Chaque seconde compte», telle est la devise à l'enseigne de The Bear. L'urgence de vivre, de boucler une assiette montre en main ou de fonder une famille, se manifeste encore dans un chrono installé en cuisine au début de la saison 4. La pendule posée par l'Ordi, chef-comptable des lieux, égrène les minutes restantes jusqu'à la faillite promise sauf redressement financier miraculeux. Carmen Berzatto va aussi mal que ses investisseurs, mais pas pour la même raison. Le génie a trouvé une bulle dans son art perfectionné à des hauteurs stratosphériques. La gastronomie est devenue son refuge, un caisson aussi hermétique qu'un frigo pour figer l'émotion. Sorti de là, le chef peine toujours à parler à sa famille, à partager ses failles ou même à s'inventer une vie privée. Et là, ça sent le réchauffé. Au premier épisode, Carmy mate un extrait de «Un jour sans fin», se reconnaissant dans l'inertie lourde qui frappe Bill Murray. Le terrible ennui ici, c'est que la saison 4 ressemble à la troisième comme un insipide copié-collé. Le show runner Christopher Storer a beau prendre des chemins de traverse tel cet épisode entièrement hors-sol consacré au dilemme de Syd. La prometteuse sous-cheffe doit décider si elle va ou non quitter The Bear pour un concurrent. De la même manière, les employés s'offrent chacun un petit morceau de bravoure, le chef pâtissier homo pour son éternel rendez-vous manqué avec son père, la serveuse hispanique pour son complexe ancré, Richie le cousin «pauvre» des Berzatto, pour trouver sa place, etc. Mais ces efforts pour faire exister The Bear sans son chef se révèlent pathétiques. «The Bear», condamné? «The Bear» sans Jeremy Allen White semble condamné. Le noyau originel résidait dans l'audace à affronter le trou noir de trouilles existentielles, à les exposer de manière frontale, peu affriolante, terne même, franchement pas sexy. Le concept ne semblait même pas vouloir divertir, une hérésie dans le monde sériel contemporain. En fait, ce non-sens apparent apportait la petite touche qui change tout, une audace inespérée. Cette fois, assaisonnées ad libitum, les humeurs de Carmen Berzatto lassent. Lors d'un épisode fleuve de près d'une heure, qui ressemble à la fête de famille paroxysmique de la saison 3, la série prend de furieux airs de réunion dans la cuisine de John Cassavetes. Le père du cinéma indépendant américain aurait apprécié le délié des improvisations, la sauvagerie cruelle de la psychologie, la brutalité de la vérité. Voire la beauté dépiautée des masques tombés, Jamie Lee Curtis évoquant Gena Rowlands en pietà alcoolique demandant grâce. Mais c'est aussi du fort déjà-vu. Notre note: 3 étoiles Cécile Lecoultre, d'origine belge, diplômée de l'Université de Bruxelles en histoire de l'art et archéologie, écrit dans la rubrique culturelle depuis 1985. Elle se passionne pour la littérature et le cinéma… entre autres! Plus d'infos Vous avez trouvé une erreur?Merci de nous la signaler.

Léo et Lisa champions d'Iguerande, Burtin en fait trop près de Chalon
Léo et Lisa champions d'Iguerande, Burtin en fait trop près de Chalon

Le Figaro

time13 hours ago

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Léo et Lisa champions d'Iguerande, Burtin en fait trop près de Chalon

Réservé aux abonnés CRITIQUE GASTRONOMIQUE - Deux dîners contrastés en Saône-et-Loire: à la Colline du Colombier, Léo Troisgros et Lisa Roche livrent leur cœur. Tandis qu'à Saint-Rémy, Cédric Burtin démontre un style emberlificoté. Vigie de la Bourgogne méridionale à Iguerande, La Colline du Colombier abrite l'une des tables les plus séduisantes qui se puisse concevoir. D'une vieille grange à la charpente spectaculaire, l'architecte Patrick Bouchain - La Grenouillère (Pas-de-Calais), Troisgros à Ouches (Loire)… - a fait un chapiteau enchanté qu'illuminent des chapelets de lanternes en suspension. Ce lieu à part est animé par Lisa et Léo, un couple de jeunes trentenaires dont les parcours se sont croisés ici même pour ne plus faire qu'un. Léo est un Troisgros, avec tout ce que cela implique dans le monde de la gastronomie de fantasme assuré et de prédestination présumée. Il a conquis son indépendance sans renier ses origines, transformant un héritage qui pourrait être lourd à porter en force joyeuse. Lisa Roche, elle, étudiait histoire et sciences politiques quand elle est tombée dans la marmite - et dans la cave, aussi, qu'elle gère avec finesse. En 2020, Léo et Lisa ont fait de cette maison la leur. Ils l'ouvrent…

Michael Jackson, Prince, Madonna… Qui est Jackie Lombard, la productrice des concerts de superstars en France ?
Michael Jackson, Prince, Madonna… Qui est Jackie Lombard, la productrice des concerts de superstars en France ?

Le Parisien

time16 hours ago

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  • Le Parisien

Michael Jackson, Prince, Madonna… Qui est Jackie Lombard, la productrice des concerts de superstars en France ?

En pénétrant dans le restaurant de cet hôtel cossu du XVIe arrondissement de Paris, un visiteur remarquerait sans doute, assis à une table, le comédien Pierre Niney en grande conversation. Peut-être noterait-il aussi, à quelques mètres de là, la présence d'une femme à la silhouette élancée et aux longs cheveux bruns. Imperturbable, le visage penché sur son portable, elle tapote des textos. Le contact de sa french manucure avec l'écran laisse entendre une petite musique cliquetante. Un quidam se dirait qu'il a affaire là à l'une de ces privilégiées de l'Ouest parisien attendant une amie pour le thé. Le soir, de retour chez lui, il raconterait avoir aperçu un acteur connu sans savoir que la femme qu'il a croisée est une légende.

Sur TikTok, la tendance du « princess treatment » cartonne et c'est vraiment inquiétant
Sur TikTok, la tendance du « princess treatment » cartonne et c'est vraiment inquiétant

Le HuffPost France

timea day ago

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Sur TikTok, la tendance du « princess treatment » cartonne et c'est vraiment inquiétant

SEXISME - « Si je suis au restaurant avec mon mari, je ne parle pas à l'hôtesse, je n'ouvre aucune porte et je ne commande pas ma propre nourriture. » Non, contrairement aux apparences, cette citation n'est pas extraite d' un épisode de Mad Men, et encore moins de The Handmaid's Tale. Elle provient d'une vidéo postée le 21 juin dernier sur TikTok par Courtney Palmer. Sur le réseau social chinois, cette influenceuse de 37 ans se décrivant comme une « princesse femme au foyer » partage quotidiennement sur son compte sa morning routine, ses conseils déco et ses « outfits of the day » (« tenues du jour », en français) avec ses 35 000 abonnés. Bref, une vie de maîtresse de maison - ou de trad wife - qui attend beaucoup de son mari. Et notamment qu'il la traite comme « une princesse ». C'était donc tout l'objet de cette vidéo, dans laquelle elle explique face caméra pendant près de six minutes ce qu'est, selon elle, le « princess treatment » (« le traitement de princesse ») qu'elle mérite lors d'une sortie au restaurant. Être « féminine, douce et silencieuse » Ce que Courtney attend de son mari, c'est qu'il se comporte « de manière masculine » et elle de « façon douce et féminine », même pour une simple sortie au resto. À lui d'ouvrir les portes, d'annoncer qu'il a réservé une table puis, une fois assis, de s'adresser au serveur et de choisir le plat que son épouse va manger. Courtney, elle, doit rester silencieuse. « Ce n'est pas une façon de dire que tu es mieux qu'eux, que tu n'as pas besoin de leur parler, assure Courtney, tu laisses seulement ton mari diriger et être l'homme de la situation. Il a fait la réservation, il t'emmène dîner dehors, laisse-le gérer la logistique et te traiter en princesse. » L'autre aspect important du « princess treatment » selon Courtney Palmer est de « ne pas prendre trop de place » en s'adressant, par exemple, directement au serveur qui vient prendre la commande, ou encore en parlant trop fort. « Tu peux être la femme la plus féminine, la plus douce et la plus calme, la plus élégante et la plus charmante, parler d'une voix douce et ne pas trop parler », poursuit la trad wife. « C'est tout simplement impoli » Il n'en fallait pas davantage pour que Courtney Palmer mette le feu à TikTok. En l'espace de quelques jours, sa vidéo sur le « princess treatment » a été visionnée plus six millions de fois et a suscité près d'un millier de commentaires. Beaucoup ont dit être choqués par le fait qu'elle refusait de s'adresser au personnel du restaurant. « J'ai déjà été hôtesse et serveuse. J'envisagerais sérieusement d'appeler la police si je voyais des clients se comporter ainsi », commente une internaute, tandis qu'une autre lâche : « Refuser de parler, de regarder ou de saluer l'hôtesse, le serveur et les autres personnes que vous rencontrez est tout simplement impoli. » Pour d'autres, ce que décrit la jeune femme dans sa vidéo n'a rien à voir avec le « princess treatment ». Apparue l'an dernier sur TikTok, cette tendance consistait plutôt à vanter la galanterie de certains hommes, comme le fait d'acheter des fleurs à sa compagne et de lui tenir la porte. Une vision stéréotypée et désuète de la masculinité, mais inoffensive. Or, ce que décrit Courtney Palmer ne ressemble pas, selon de nombreux internautes, à une relation amoureuse empreinte de galanterie, mais plutôt à de la domination masculine. Dans une vidéo postée il y a cinq jours et cumulant déjà 4 millions de vues, la comédienne et humoriste Meredith Lynch parodie gentiment l'influenceuse tradi en imaginant ce qu'il se passerait si son mari commandait un plat contenant un ingrédient auquel elle est allergique. « Lui dire que je suis allergique ou que je préférerais manger autre chose est émasculant, donc je ne dirais rien. Si je fais un choc anaphylactique et que j'ai mon Epipen sur moi, je ne l'utiliserais pas et je mourrais, tout simplement, car ce n'est pas très féminin d'utiliser son Epipen et que ça attirerait l'attention sur moi », raille Meredith Lynch. Un renoncement à décider de sa propre existence Car si chaque couple est libre d'entretenir la dynamique qui lui plaît tant que les deux partenaires sont consentants, la vidéo de Courtney Palmer perpétue les stéréotypes de genre issus des normes patriarcales. « Il y a une différence entre exprimer clairement des attentes raisonnables – comme demander à votre partenaire de réserver une table au restaurant, de vous apporter des fleurs une fois par semaine ou de vous ouvrir les portes – et se faire complètement petite et impuissante en sa présence », explique auprès du HuffPost US la thérapeute conjugale Genesis Games. Un point de vue que partage la coach de rencontres Sabrina Zohar qui explique au HuffPost américain qu'en se plaçant sous la coupe de leur partenaire masculin, les femmes renoncent à toute prise de décision par elles-mêmes. « Pensez à ce que représente réellement une princesse : une personne qui a hérité du statut de son père, et non de ses propres réalisations. Lorsque les femmes adultes aspirent à un 'princess treatment', elles aspirent en réalité à l'impuissance. » Pour la coach, une femme remettant toutes les décisions la concernant entre les mains de son compagnon n'est en aucun cas dans une relation saine.

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