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Le Parisien
6 days ago
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« J'attendais un peu plus » : l'équipe bis du Paris FC a déçu Stéphane Gilli contre l'UNFP en amical
À onze jours de la reprise de la Ligue 1 à Angers, le Paris FC a joué pour la première fois en préparation devant du public en région parisienne. Forcément, son match contre l'UNFP (joueurs pros au chômage), disputé dans les installations bucoliques du stade Marcel-Bec de Meudon, a attiré de nombreux curieux. Les supporters bien sûr, mais aussi beaucoup d'agents. Autour de la main courante, Marco Neppe était aussi présent après avoir passé la journée avec Francois Ferracci (directeur sportif) et Quentin Rauzier (directeur sportif adjoint). Depuis quelques jours, cet ancien directeur technique du Bayern Munich est missionné par Red Bull pour venir les épauler sur le recrutement qui devrait s'accélérer d'ici la fin de semaine. La signature d'Amadou Haïdara, le milieu du RB Leipzig est attendue très rapidement. En revanche, la piste d'Hamari Traoré, qui était pourtant très proche de s'engager il y a encore quelques jours, s'est bien refroidie. D'autres profils sont désormais étudiés sur le poste de latéral droit. Mais alors que le premier match de Ligue 1 va vite arriver, il y a donc de fortes chances pour que l'équipe qui sera alignée à Angers ressemble fortement à celle qui est montée au mois de mai. À voir aussi Cette avant-dernière rencontre de préparation contre l'UNFP avant d'aller à Nantes samedi, servait surtout à rééquilibrer les temps de jeu au sein de l'effectif parisien. Le staff avait laissé au repos 10 joueurs : Nkambadio, Mbow, Kolo, Chergui, Sangui, Camara, Doucet, Kebbal, Simon et Hamel. Si Vincent Marchetti (adducteurs) est toujours arrêté, Maxime Lopez (qui a disputé son 1er match de préparation), Lamine Gueye et Mathieu Cafaro (blessé lors du match de la montée le 2 mai à Martigues) ont joué 45 minutes. Cafaro s'est distingué en inscrivant le 2e but du PFC d'une belle reprise de volée dans ce match au score anecdotique (2-2, 1er but de Yoan Koré). ⚔️ Accrochés, mais jamais résignés. L'UNFP FC a livré une prestation solide ce soir face au Paris FC, accrochant le nul (2-2) au terme d'un match engagé. 🔥 Jeffrey Quarshie s'est illustré avec un doublé décisif (42', 87') pour permettre au groupe de revenir deux fois au score… — UNFP (@UNFP) August 6, 2025 Du bon et du moins bon pour Otavio Le Brésilien Otavio a, lui, disputé 70 minutes. Pour faciliter son intégration, le club a fait appel à une interprète qui lui traduit en portugais les consignes du staff. L'ancien défenseur central de Porto a montré des choses intéressantes, malgré quelques excès de facilité parfois. Si le jeune Khamil El Kit a encore réalisé une bonne prestation au milieu, certains n'ont pas forcément marqué des points si l'on en croit Stéphane Gilli… « Chacun avait des objectifs différents, des joueurs revenaient de blessures de longue durée ou moins longue mais il fallait qu'ils retrouvent du rythme, explique Stéphane Gilli. Je ne vais pas faire de bilan individuel. Je ne vais pas faire de langue de bois, j'ai aussi eu des confirmations moins bonnes sur certains. Je voulais voir des intentions, des compétiteurs. J'attendais un peu plus sur certains postes. Le haut niveau, ça demande autre chose, de l'engagement, de l'envie… Contre Nantes, ça sera autre chose, sûrement l'équipe qui débutera à 90 % contre Angers. »


Le HuffPost France
04-08-2025
- Politics
- Le HuffPost France
La reconnaissance de la Palestine divise toujours autant les Français, malgré l'annonce de Macron
POLITIQUE - Le processus est enclenché au sommet, mais cela n'empêche pas les Français de douter encore. L'annonce par Emmanuel Macron de la reconnaissance de l'État de Palestine en septembre prochain divise au sein de la population. Selon un sondage YouGov pour Le HuffPost, les Français ne se montrent ni majoritairement pour, ni majoritairement contre, malgré des nuances exacerbées par leur couleur politique. Lire aussi Alors que la décision de Paris de reconnaître la Palestine a suscité un élan chez d'autres pays occidentaux, en France, seulement 39 % des personnes interrogées disent soutenir l'initiative du président de la République. Ils sont 41 % à s'y opposer. Soit deux petits points d'écart, qui illustrent le fort clivage autour de cette question. Le soutien à la reconnaissance est légèrement plus marqué en région parisienne, dans les villes de plus de 100 000 habitants, ainsi que parmi les 18-34 ans, favorables à 48 % là où les 55 ans et plus ne sont que 36 %. Sans surprise, il n'y a que chez les sympathisants des partis de gauche qu'une nette majorité (71 %) en faveur de la reconnaissance se dégage. Elle est à l'inverse rédhibitoire à droite et à l'extrême droite, avec respectivement 70 et 75 % des sondés qui se disent contre. Et dans le camp présidentiel, le soutien reste timide (53 %) comme en écho aux atermoiements du président de la République à l'hiver dernier. « Dynamique » française à l'international Après avoir évoqué le sujet dès le mois de décembre, Emmanuel Macron a donné l'impression de faire marche arrière. Le président de la République, qui plaidait pour une reconnaissance avec plusieurs pays et en même temps afin d'y donner plus de poids, n'a pas reçu les gages espérés de ses homologues occidentaux. Mi-juin, la guerre entre Iran et Israël a contrarié son agenda. Fin juillet, c'est finalement toute sa stratégie que Paris a revue, en décidant d'agir unilatéralement pour provoquer un effet domino. Avec succès. « La dynamique que nous avions lancée a entraîné un mouvement », se félicitait l'Élysée auprès du HuffPost début août, alors que le Canada et le Portugal se disaient prêts à suivre en septembre lors de la prochaine Assemblée générale des Nations Unies. L'initiative française et ses répercussions ont suscité l'ire du Premier ministre israélien (et de Donald Trump) qui ont accusé la France de « récompenser » le Hamas. Mais alors que les images et témoignages déchirants en provenance de Gaza se multiplient, le Premier ministre Benjamin Netanyahu apparaît de plus en plus isolé. Y compris sur le plan national où il doit faire face à la colère de la population, qui réclame la libération des otages encore aux mains du Hamas. Ce lundi 4 août, 600 anciens chefs militaires ou espions israéliens en ont appelé à Donald Trump pour faire pression sur Benjamin Netanyahu et arrêter la guerre à Gaza. « Cette guerre a cessé d'être une guerre juste et conduit l'État d'Israël à perdre son identité », ont-ils estimé dans une vidéo mise en ligne sur les réseaux sociaux.


Le Figaro
26-07-2025
- Politics
- Le Figaro
Jérôme Fourquet : «Les mortiers d'artifice, l'arme signature d'une guérilla urbaine à la française»
Réservé aux abonnés TRIBUNE - Depuis une quinzaine d'années, les mortiers d'artifice sont devenus l'outil central des émeutiers pour affronter les forces de l'ordre. Leur diffusion massive traduit une organisation logistique inquiétante à même de fragiliser le monopole de l'État sur la violence légitime, estime le directeur du département opinion et stratégies d'entreprise de l'Ifop. Jérôme Fourquet est l'auteur de Métamorphoses françaises, Le Seuil , 2024. À découvrir PODCAST - Écoutez le club Le Club Le Figaro Idées avec Eugénie Bastié Sur le plan des violences urbaines, pas une semaine ne se passe sans que des faits graves ne se déroulent dans une cité de région parisienne ou jusqu'à désormais dans des villes moyennes comment récemment à Nîmes, Limoges, Charleville-Mézières ou bien Béziers. Ces violences urbaines constituent un bruit de fond permanent auquel la société a fini par s'habituer, sans forcément prendre pleinement conscience de la gravité du problème et des franchissements de seuils qui se sont produits au cours des dernières années. Ainsi par exemple, les mortiers d'artifices, qui étaient encore très peu présents lors des émeutes de 2005, sont aujourd'hui massivement employés par les émeutiers et leur permettent de rééquilibrer partiellement le rapport de force vis-à-vis des policiers et gendarmes, qui ne sont plus les seuls à posséder des projectiles précis et d'assez longue portée (LBD et gaz lacrymogènes). Ces tirs de mortiers d'artifice…