Dernières actualités avec #réussite


Le Parisien
6 hours ago
- Business
- Le Parisien
« Valoriser les réussites des jeunes » : ces banques qui offrent une prime aux bacheliers
Les résultats tant attendus du baccalauréat sont tombés ce vendredi 4 juillet. Et, en plus de la satisfaction d'avoir obtenu son diplôme , certains vont recevoir une prime de leur banque en récompense. Quelques établissements font chaque année un chèque aux clients néobacheliers. C'est par exemple le cas du CIC, de SG ou encore d'Axa banque. « Nous souhaitons par ces primes valoriser les réussites des jeunes », explique-t-on au CIC où ces primes existent depuis 1988. Elles sont versées aux clients ou aux nouveaux clients venant d'obtenir le bac et leur montant varie en fonction de la mention obtenue : 40 euros pour un « assez bien », 80 euros pour un « bien » et 160 euros pour un « très bien » .


Le Figaro
21 hours ago
- Science
- Le Figaro
«Aujourd'hui, les élèves qui arrivent en prépa littéraire n'ont presque rien lu»
Réservé aux abonnés ENTRETIEN - Les premiers résultats du bac sont tombés et annoncent, comme à leur habitude, une réussite massive des candidats à l'examen. Ces notes, en plus de ne pas refléter le niveau réel des élèves, les préparent mal aux exigences de certaines filières comme les classes préparatoires, regrette la professeur agrégée de lettres. LE FIGARO. - Les premiers résultats du bac sont tombés et ils sont élevés, comme à leur habitude. Ils le seront encore davantage après les épreuves de rattrapage. Que vaut un examen obtenu par une écrasante majorité des candidats ? À découvrir PODCAST - Écoutez le club Le Club Le Figaro Idées avec Eugénie Bastié Madeleine DE JESSEY. - Le bac conserve aux yeux des lycéens sa valeur sociale de rite de passage. C'est indéniablement important pour eux, sur le plan tant personnel que psychologique, mais c'est trop peu à l'échelle nationale, compte tenu des sommes investies et des effectifs déployés, ou encore des conséquences sur le plus long terme. Que peut valoir un bac sapé par des consignes de « bienveillance » et de surnotation imposées aux correcteurs, sans parler de l'harmonisation ultérieure des notes pour éviter des redoublements massifs qui coûteraient trop cher à l'institution ? Tout cela aboutit inévitablement à des résultats non significatifs, pour ne pas dire mensongers. Les réformes récentes du bac ont-elles permis de le revaloriser quelque peu ?


Le Parisien
a day ago
- Politics
- Le Parisien
Résultats du bac 2025 : 91% de réussite au bac général
Les résultats du bac 2025 sont arrivés pour l'ensemble des lycéens des 30 académies. Élisabeth Borne annonçait en début d'après-midi un taux de réussite provisoire de 85,75% stable par rapport à 2024 (85,5%). Dans le détail, un communiqué du ministère précise les taux de réussite avant rattrapage pour le baccalauréat général atteint 91,11 %, là aussi stable par rapport à celui de 2024 (+ 0,04 point). Les lycéens du bac technologique sont 79,28 %, à l'avoir décroché, « en hausse de 0,69 point par rapport à la session 2024″, précise le communiqué : « La hausse atteint 1,53 point en ST2S, avec 83,38 % de réussite, et 3,92 points en STHR où le taux de réussite est de 93,61 %. » Elle est en revanche moins franche en STI2D, STL, STMG et STD2A. En bac pro, là aussi les résultats sont stables puisqu'ils atteignent 79,74 %, « soit 0,37 point de plus qu'à la session 2024″. S'il baisse légèrement en production, il est en hausse dans les services. Un peu moins de 60 000 candidats (8,20%) sont attendus pour les rattrapages qui auront lieu du lundi 7 juillet et mercredi 9 juillet prochain. Un chiffre stable par rapport à 2024. Les candidats malheureux, eux, sont 6,04%, soit près de 43 000 à devoir repasser le bac l'année prochaine. Cette année, 720 806 candidats étaient inscrits, dont plus de la moitié pour le bac général (386 135 élèves), 145 930 pour le bac technologique, et 188 741 pour le bac professionnel. Au total, 709 747 candidats se sont présentés à la session de juin 2025 du baccalauréat : 54 % en voie générale, 20 % en voie technologique et 26 % en voie professionnelle. Le nombre de candidats présents est en baisse de 8 570 par rapport à juin 2024. L'élève de 8 ans qui était attendue pour passer l'examen ne s'est finalement pas présentée aux épreuves de philo du 16 juin et aux épreuves de spécialités du 17 et 18 juin dernier. L'académie de Versailles dans laquelle elle était inscrite essaye de déterminer s'il s'agit d'une erreur dans saisie de l'année de naissance d'une candidate ou d'une fausse candidature. Consultez sur notre site les résultats :


Le Parisien
a day ago
- Politics
- Le Parisien
Bac 2025 : le taux de réussite provisoire est de « 85,75 % », annonce Élisabeth Borne
Le taux de réussite provisoire du bac est de « 85,75 %, donc à peu près le même que l'an dernier » (85,5 %), a annoncé la ministre de l'Éducation Élisabeth Borne à des journalistes, lors d'un déplacement vendredi à Janvry (Essonne). « Je voudrais féliciter tous les nouveaux bacheliers qui ont maintenant ce couronnement de leur scolarité », a-t-elle dit, souhaitant « bon courage » à ceux qui devront passer le rattrapage la semaine prochaine. Pour cette édition, 720 806 candidats étaient inscrits, dont plus de la moitié pour le bac général (386 135 élèves), 145 930 pour le bac technologique, et 188 741 pour le bac professionnel. Tout au long de cette journée, les académies publieront une à une leurs résultats entre 11h30 et 15 heures . En plus des résultats d'admission et les mentions, les lycéens pourront avoir accès à leurs notes d'épreuves écrites passées le 16 juin pour la philo, puis les 17 et 18 juin pour les épreuves de spécialité . Ils passaient aussi leur grand oral entre le 23 juin et le 2 juillet. Le bac reste nécessaire pour entamer des études supérieures. Mais nombre de candidats connaissent déjà leur orientation pour l'an prochain, car Parcoursup a commencé à donner ses réponses aux futurs étudiants depuis le 2 juin, un moment devenu souvent plus important que le bac.


Le Figaro
a day ago
- Politics
- Le Figaro
«HPI, pour moi, ça veut tout et rien dire» : à 15 ans, Aloïse décroche son bac et intègre Polytechnique
Tandis que des milliers de lycéens découvrent aujourd'hui leurs résultats du bac 2025, certains jeunes sortent du lot. C'est le cas d'Aloïse, qui, à seulement 15 ans, vient de réussir son bac avec mention «très bien»... après avoir sauté trois classes. «J'ai sauté la moyenne section, le CM1, puis la 4e», raconte Aloïse. La jeune fille est passée par le lycée français international de Hong Kong, où elle déménage avec ses parents en 2018, à l'âge de 8 ans. L'établissement accueille des élèves de l'âge de 3 à 18 ans. Aloïse y a passé tout son collège, avant de finalement revenir en France pour le lycée. «Étudier à Hong Kong, ça m'a beaucoup apporté. J'étais dans un environnement international, je parlais beaucoup anglais. Cette expérience était pour moi un apport humain, social, ça m'a donné une nouvelle vision du monde. Et c'est valorisant pour le CV aussi !». Aloïse et ses parents retournent ensuite en France pour son lycée. «Ils voulaient que je fasse mon lycée ici car les enseignements français sont bons. J'ai donc intégré l'Ipesup en seconde», raconte-t-elle. Cet établissement privé hors-contrat qui dispose également de classes préparatoires, accueille des élèves dans des classes à petits effectifs. «J'ai toujours côtoyé des personnes plus âgées que moi et ça ne m'a jamais dérangé» Si Aloïse a toujours eu beaucoup d'années d'avance, elle n'a pas beaucoup ressenti un écart avec les autres élèves. «J'ai toujours côtoyé des personnes plus âgées que moi et ça ne m'a jamais dérangé. Certes, ça se ressent parfois un peu, mais je préfère le challenge plutôt que de rester dans la même classe et de m'ennuyer», explique-t-elle. Comme pour tous les élèves, le bac commence en classe de première pour la jeune fille, avec les épreuves de français. «Ce n'est pas ma matière de prédilection, je suis plus scientifique. Mais j'ai réussi à avoir 15 à l'écrit et 18 à l'oral». Elle raconte également que le lycée Ipesup lui a permis de bien s'y préparer, ce qui lui a permis d'arriver «moins stressée aux épreuves que d'autres candidats». Pour ce qui est des résultats du bac, Aloïse racontait la veille qu'elle était «très confiante». Mais le bac ne représente pas une finalité en soi, pour la jeune fille. Elle explique : «Je n'ai pas fait ma scolarité dans le but d'avoir ce diplôme, mais pour avoir de bons résultats. C'est une épreuve obligatoire à passer, mais ça n'a pas motivé toutes mes décisions». Pour autant, Aloïse a pris le bac très au sérieux. «J'ai toujours la boule au ventre avant de passer des examens importants. Mais je veux juste obtenir de bons résultats pour moi-même, pour me dire que tout mon travail vaut quelque chose». Elle est aussi admis en prépa au lycée Henri IV Au sujet de ses années d'avance, Aloïse est catégorique, cela est dû à son mérite et son travail acharné : «Aujourd'hui, on dirait peut-être que je suis HPI mais pour moi, ça veut tout et rien dire. Je ne sais pas si j'ai un avantage biologique, mais j'ai beaucoup travaillé pour en arriver là». Elle insiste donc sur le fait de ne pas vouloir être catégorisée. «Il ne faut pas croire que ceux qui ont de l'avance sont des différents. Je suis très sociable et je ne veux pas être stigmatisée. On me demande parfois si j'ai été diagnostiquée, ça reviendrait à dire que c'est une maladie. Je comprends que certains en aient besoin, mais dans mon cas, ça ne me servirait pas à grand-chose». Après le bac, cap sur le supérieur pour Aloïse. Sur Parcoursup, elle a postulé à des prépas scientifiques, avant de finalement choisir le bachelor de Polytechnique, qu'elle intégrera donc à la rentrée. Elle explique avoir été admise dans les meilleures prépas parisiennes, comme Louis-le-Grand et Henri IV. «Mon admission n'est pas due à mon dossier scolaire, mais à mes engagements personnels. Pour viser les meilleures prépas, il faut avoir des activités à côté. Personnellement, j'ai participé aux Olympiades Françaises d'Informatique et j'ai suivi des cours avec France-IOI, qui propose des contenus pour s'entraîner en informatique». Alors qu'elle comptait intégrer une prépa, elle explique son choix d'intégrer le bachelor de Polytechnique, qu'elle a accepté il y a seulement deux jours. «Mes parents ont tous les deux fait une prépa, c'était mon premier choix. Mais par la suite, plus j'ai discuté avec des gens du bachelor, plus j'ai été tentée. La prépa est une très bonne filière, mais j'ai compris que ce n'était plus la meilleure voie pour décrocher un bon travail plus tard». Ce qui l'a donc attiré dans le bachelor, c'est la diversité de cette formation. «On peut faire du sport, des projets de recherche, il y a de l'économie... Et Polytechnique a des accords avec des universités internationales». Aloïse a pour but de s'orienter vers le domaine de la biotech par la suite. «Certains diront que ce n'est pas le vrai Polytechnique. Moi, je ne vais pas là-bas pour la marque de l'école, mais pour la diversité de la formation et ce qu'elle pourra m'apporter pour le futur», conclut-elle.